La Maison se fissure. Une rébellion se crée, dans laquelle Méto a un rôle à jouer.... Après un premier tome qui présentait l’environnement oppressant et liberticide dans lequel évolue le personnage principal, il est temps d’élargir la ligne d’horizon du lecteur. C’est ainsi que Claudius, autre adolescent enfermé, fomente une évasion. Il détient des informations, mais de qui ? Il faut se méfier des traîtres. Qui sont-ils ? Dans ce jeu à bande multiple, Méto essaie de trouver des points de repères.
Après avoir trouvé le moyen de récupérer le trousseau de clefs de la Maison, une partie des enfants se soulève et renverse les « Césars », les surveillants. Toutefois, c’était sous-estimer les gardiens-soldats qui tuent ou arrêtent la plupart des mutins.
Ceux qui parviennent à sortir, dont Méto, blessé, découvrent un monde parallèle, une société vivant sur l’île sur laquelle est placée la Maison, vivant à ses dépens : les « oreilles coupées ».
Il va lui falloir assumer ses erreurs, jugé par cette nouvelle société qui n’est peut-être pas meilleure que la précédente. Comme on peut s’en douter, la Maison n’a pas dit son dernier mot et va chercher à récupérer ces rebelles...
Le dessin de Nesmo comme le scénario de Lylian sont dans la parfaite continuité du premier tome. Après un début en fanfare, tambour battant et même haletant, la découverte de l’île donne lieu à des passages un peu longs. La rencontre d’un nouveau personnage, le chamane, reste l’un des principaux temps forts de cet album qui se termine sur un cliffhanger de premier plan qui relance pleinement l’intrigue. Pour le moment, la série remplit parfaitement son rôle et ne trahit en rien le roman original.
(par Jérôme BLACHON)
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