D’aucuns attribuent à l’écrivain africain Ahmadou Hampaté Bâ le proverbe « Un vieillard qui meurt, c’est une bibliothèque qui brûle ». Dans le cas de Pierre Tchernia, c’est plutôt une bibliothèque que l’on disperse et, heureusement, d’autres bibliothèques, voire des musées, s’emploieront à préserver ce patrimoine.
Si la vente du vendredi 13 octobre fera quelques heureux, on peut néanmoins regarder le catalogue de l’exposition et apprécier la curiosité sinon le goût de ce grand homme de télévision qui s’intéressait aussi bien aux humoristes classiques (Jules Renard, Cami, Raymond Devos…), qu’aux grands dessinateurs (outre les grands de l’Ecole franco-belge Uderzo, Gotlib, Morris, Roba, ceux historiques que sont Jean-Claude Forest, Louis Forton, René Pellos, René Giffey, Thomen, Gus…) et bien entendu aux grandes figures du cinéma.
C’est évidemment la BD qui devrait faire les scores les plus profitables aux héritiers avec, pour les couvertures d’Uderzo, des estimations à 200.000 €, mais certains ouvrages ou certains dessins partiront pour des sommes bien inférieures et n’en sont pas moins de petits trésors.
DP
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