L’homme, qui a fait fortune en escroquant les gens, a bâti un véritable château truffé de piège où il pouvait donner libre cours à ses pulsions meurtrières... Les auteurs de Caméléons (aux éditions Casterman) reviennent sur son parcours morbide ...
Londres, 1888. Un homme tue atrocement les prostituées de la capitale anglaise. Alors que la police est à ses trousses, il s’embarque pour les Amériques. Il y refait sa vie. Holmes, tueur en série, devient pharmacien à Chicago et suscite d’emblée de la sympathie. Ses remèdes sont connus de tous. Pourtant, ils n’ont rien de miraculeux. L’homme a le don de l’escroquerie, mais pas celui du maniement des herbes médecinales. Holmes ne peut s’empêcher de tuer à nouveau des jeunes femmes, qu’il enterre ensuite dans sa cave ! Les détectives de l’agence Pinkerton établissent le lien entre les crimes de Londres et un meurtre de Chicago. Ils décident de traquer le prédateur ...
Un sentiment mitigé nous étreint en refermant Englewood, le premier tome de cette série. Fabrice Le Hénanff nous plonge directement dans un univers macabre et glauque ; et cela grâce à une palette de couleur sombres aux effets fascinants (même si le dessin est parfois maladroit). Malheureusement, la narration et le découpage, discontinus et saccadés, rendent la lecture de l’album difficile malgré une thématique captivante. Espérons que les auteurs redresseront la barre pour le deuxième tome.
(par Nicolas Anspach)
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