Succès surprise de l’été 2008 avec ses recettes de 585 133 287 $ [1] (318 412 101 $ [2], aux États-Unis et au Canada) dont 98 618 668 $ [3] lors de son premier week-end nord-américain, la nouvelle apparition d’Iron Man au grand écran était attendue avec impatience et enthousiasme.
Si, pour une rare fois la critique, les cinéphiles et les fans de la BD (trois entités qui ne sont pas toujours conciliables) s’étaient entendus pour louanger le premier opus des aventures de Tony Stark, le deuxième volet, sorti le 7 mai dernier sur les écrans nord-américains, est loin d’avoir recueilli le même enthousiasme, même si financièrement les 128 100 000 $ [4] recueillis lors de son premier week-end aux États-Unis et au Canada (dont 1,393,901 $ [5] au Québec) pourrait laisser présumer le contraire.
Si les médias reconnaissent unanimement l’aisance d’un Robert Downey Jr, désinvolte à souhait, la mise en scène assurée de Jon Favreau, le dynamisme des scènes de combats, les clins d’œil sympathiques au Capitaine America et à Thor, ils reconnaissent que l’intrigue ressemble à une courtepointe des différentes péripéties vécues par l’homme de fer que le scénariste (Justin Theroux,) et le réalisateur tentent tant bien que mal de faire tenir ensemble.
Ainsi, durant ses 125 minutes, on retrouve des éléments de la saga Guardsman (Iron Man 43 à 46), de l’alcoolisme de Stark (Iron Man 125 à 128), de la tentative de contrôle de Stark International par le gouvernement américain (Iron Man 119), fusionnés à l’apparition contestable d’un super vilain, Whiplash (Mickey Rourke qui joue... Mickey Rourke), aussi pathétique qu’impuissant et loin de faire partie du panthéon de ses plus cruels ennemis.
Le résultat n’est pas mauvais, juste en deçà de nos attentes, comme un bon plat auquel il manque un ingrédient. [6]
Nous souhaitons la meilleure chance pour le troisième opus qui devrait arriver sur les écrans après Thor (juillet 2010), Capitaine America (mai 2011) et Les Vengeurs (juillet 2011).
Robert Laplante
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