Est-ce en révérence à Walt Disney que ses persos n’ont que quatre doigts, comme Mickey ? Sans doute. Florence Cestac n’a jamais fait mystère de sa sympathie pour les cartoons du tycoon de Burbank, ni pour les aventures farces du Segar de Popeye… Son trait au pinceau chargé d ‘encre est un peu sa signature graphique, avec ses gros pifs soulignés d’une grimace.
Mais si ses prédécesseurs restent ancrés dans un imaginaire de bon aloi, Cestac sait au contraire inscrire ses récits, et son humour, dans la vie de tous les jours. C’est observé, particulièrement senti, les ados qu’elle observe n’ayant finalement pas grand chose à faire pour être irrésistiblement drôles. À ranger à côté de Sattouf et ses Beaux Gosses.
(par Didier Pasamonik (L’Agence BD))
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