Un avion s’est écrasé dans le Grand Nord canadien avec, à son bord, un géologue de la compagnie de diamants de Boers et la mallette de gemmes qu’il devait faire expertiser. Il n’en faut pas plus pour lancer Uma et Jaï, deux membres des Éternels, les services secrets des diamantaires, sur la piste de l’appareil. Mais celui-ci s’est crashé en plein territoire indien, dans une zone habitée par des tribus en conflit avec le gouvernement canadien et qui interdisent l’accès à leurs terres. Le temps presse : il y avait aussi parmi les passagers un petit garçon, et Uma a de bonnes raisons de penser qu’il a survécu à l’accident…
Au scénario, Yann ne s’embête pas de vraisemblances pour façonner son récit (le gamin qui se retrouve, planche 6, par l’opération du Saint-Esprit avec un masque à oxygène sur la tête, il fallait y penser…). Non, son plaisir est manifestement ailleurs et plus précisément (une fois de plus) dans les dialogues. Après le breton des Porphyres, le scénariste s’amuse avec la "parlure québécoise". Certains s’agaceront du procédé quand les autres tomberont sous le charme des expressions de l’ancienne Nouvelle-France.
Une chose est certaine, c’est que les diamants suscitent des convoitises partout dans le monde. De ce fait, la belle Uma, dont les courbes inspirent Félix Meynet, a du pain sur la planche avant sa retraite !
Les auteurs et l’éditeur nous offrent en fin d’album un poster d’Uma avec juste un pistolet pour masquer partiellement son anatomie. Les fans apprécieront !
(par Laurent Boileau)
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