Au cours d’une descente au coeur de Chinatown, Martin Penn, chef de l’opération baptisée "Larmes d’opium", parvient à mettre la main sur une importante cargaison d’héroïne. Mais la vengeance de Khun Yu, puissant seigneur du Triangle d’or, ne se fait pas attendre : la femme et le fils de l’agent sont retrouvés décapités... Dès lors, Penn, assoiffé de vengeance, entame une descente aux enfers...
Réalisé par deux Italiens, le scénariste Roberto Dal Pra’ (Le Manuscrit interdit) et le dessinateur Giancarlo Caracuzzo (La Dernière Reine, Hercule Potiron), Les Larmes d’opium nous plonge dans les méandres de la violence humaine, aux portes de l’enfer. Haine et volonté de représailles hantent le désespoir de Martin Penn qui ne s’embarrasse pas de bons sentiments face à ses ennemis.
D’une histoire de vengeance somme toute classique, les auteurs en tirent un polar haletant et brutal. Réaliste, violent et très efficace, le dessin de Caracuzzo s’ancre (malheureusement dans le premier volume uniquement) sur le grain du papier, se donnant ainsi encore plus de caractère.
La dernière case du volume 3 laisse entrevoir une possible suite. Pourquoi pas se laisser tenter…
(par Laurent Boileau)
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