Pendant que le public s’installait pour assister à la remise du Grand Prix 2022, le festival a projeté plusieurs dessins en hommages à l’Ukraine.
Après la remise du Prix, c’est à une prestation émouvante que se sont prêté une dizaine d’auteurs et autrices de toutes nationalités, ainsi que le pianiste franco-ukrainien Dimitri Naïditch, à l’issu de la remise du Grand Prix.
En binôme, les dessinateurs et dessinatrices se sont prêtés à l’exercice de la performance en direct, accompagné par les notes, tantôt lentes et langoureuses, tantôt vives, du pianiste. Et la dizaine de dessins réalisé a produit une histoire, des bombardements et de l’exil au dessin de l’enfant dessinant l’espoir, la famille, le soleil, en un mot la paix, par-devant les destructions.
Avec en fil rouge une lettre, bleue, qui symbolise ce dessin d’enfant que nous découvrons avec la dernière prestation.
Ce n’est pas grand chose, certes. Mais, comme l’a dit au public Dimitri Naïditch, la moindre pensée est un baume de réconfort pour ses amis et parents ukrainiens.
Nous continuerons à penser à eux en arborant le ruban jaune et bleu, et la standing ovation du public clôturant la cérémonie est aussi un signe de notre solidarité.
Certes, les ukrainiens, relevant la jambe de leur pantalon demain, ne la trouveront pas plus belle qu’hier. Pour autant, ne rien faire aurait été une faute qui n’aurait pas été pardonné au festival.
Peut-être peut-on suggérer à Franck Bondoux, directeur de Neuvième Art+ (qui organise le FIBD), de mettre en vente les dessins réalisés lors du concert de ce soir et d’en reverser les profits à la Croix-Rouge internationale ou à une autre association d’aide aux réfugiés ?
(par Jérôme BLACHON)
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