Qu’elle est fade et cruelle, la vie de Chisé Hatori : À 15 ans, sans talent particulier, seule et sans espoir, elle est vendue aux enchères à un non-humain, Elias Ainsworth, un sorcier dont la présence remonte à la nuit des temps. Outre son âge impressionnant, son apparence impressionne : doté d’un crâne d’animal, cet être hybride possède des dons surnaturels qui échappent au commun des mortels.
D’abord, effrayée, Chisé devient peu à peu intriguée par cette créature qui semble vouloir faire d’elle sa disciple, mais également son épouse... Celui qui devient son bienfaiteur dégage une aura bénéfique, douce et remplie d’émotions.
Koré Yamazaki place résolument les protagonistes de son histoire sur son échiquier. D’un côté, la belle fleur délicate qu’est Chisé ; de l’autre, d’apparence malsaine mais au cœur ô combien généreux, un sorcier millénaire. Un duo qui défie les normes, et pourtant destiné à se rencontrer. L’auteur nous propose ici une œuvre raffinée et humaine, à la croisée de mondes qui mêlent fantastique, dragons et fées en tous genres.Graphiquement, ce premier tome aligne avec précision des plans rapprochés où les visages s’expriment avec finesse.
The Ancient Magus Bride a reçu du public un feedback très prometteur, devenant même le phénomène éditorial de l’année au Japon. Récompensé par de nombreux prix ( Manga Taisho, Natalie Grand Prize,...), cette série est de fait la plus recommandée par les libraires japonais en 2015. La série compte trois tomes seulement à ce jour au Japon mais engrange déjà plus d’1,4 millions d’exemplaires vendus.
Laissez-vous ensorceler à votre tour !
(par Marc Vandermeer)
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