LIBERTÉ D’EXPRESSION. Philippe Geluck, dont le félin raisonneur fête, on le rappelle, les 40 ans de sa création a inauguré sa statue « Le Martyre du Chat », symbole de la liberté d’expression, devant le Mémorial de Caen.
C’était une des statues qui ont pérégriné des Champs-Elysées de Paris au Parc de Bruxelles et qui, pour certaines, ont été acquises par certaines municipalités, leur vente étant destinée à financer le Muse du Chat à Bruxelles.
Elle représente la liberté d’expression sous la forme d’un Chat-Saint-Sébastien qui, au lieu d’être criblé de flèches, est dardé de crayons, symboles de la critique de la liberté d’expression qui, dans bon nombre de régimes autoritaires comme en France -on l’a vu avec Charlie-Hebdo- peuvent être réprimés y compris par le meurtre.
L’inauguration a fait l’objet d’un entretien dont le Mémorial a publié la vidéo, animé par Jean-Philippe Gautier, journaliste à Ouest-France, sur le thème "La liberté d’expression a-t-elle des limites ?"
Le Mémorial de Caen – lieu de mémoire de la Seconde Guerre mondiale- ouvre depuis plusieurs années ses portes aux artistes-caricaturistes. Elle avait notamment accueilli une mémorable rencontre de 35 artistes du monde entier autour de la liberté organisée par Cartooning for Peace en 2011.
DP
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