Le commissaire Raffini se rappelle les jours heureux : ceux avec Denise, sa tendre et rousse épouse. C’était à Besançon, là où il a obtenu son premier poste en tant que jeune inspecteur. Mais de nombreuses années après leur séparation, Denise, brocanteuse isolée et désœuvrée, est morte accidentellement. Du moins, à première vue. Raffini remarque d’abord quelques détails mais n’y prête pas attention. Ils prennent un sens nouveau quand, au lendemain des obsèques de Denise, le grand Lescure, présent à la cérémonie, est retrouvé assassiné. Raffini va alors se mettre en quête d’une vérité qui passe par une mystérieuse toile de peinture, qui représente une femme dont les traits ressemblent étrangement à ceux de Denise. On a donc cette fois affaire à la vie personnelle du commissaire, ce qui rend l’album particulièrement touchant.
Depuis que la série est revenue en 2014 chez Tartamudo, on retrouve les mêmes ingrédients posés par Rodolphe au scénario et Maucler à l’illustration par aquarelle : le respect des codes policiers, une intrigue bien ficelée et un dénouement assez inattendu, dans une ambiance qui nous plonge quelques décennies en arrière, à des années-lumières des techniques modernes d’investigation.
Pour conclure l’album, quelques pages révélant quelques secrets de fabrication (croquis du story-board, des encrages, des éclairages et de la mise en couleur à l’aquarelle) sont révélés.
(par Damien Boone)
Cet article reste la propriété de son auteur et ne peut être reproduit sans son autorisation.