Confrontée à une terrible crise alimentaire, Index se rend au lycée de Tôma et y fait la connaissance de Hyôka, une élève récemment transférée dans l’établissement scolaire. D’entrée de jeu, les deux filles se lient d’amitié et décident de passer l’après-midi à la galerie marchande.
Au même instant, une magicienne du Necessarius apparaît et déclenche une guerre entre mages et espers. Elle utilise un golem de pierre qui affronte Tôma et Hyôka tandis qu’elle tente de s’approprier la clé du légendaire district I.
A certain magical Index se montre de bout en bout rempli d’action à cent à l’heure, de situations cocasses ainsi que de rebondissements incessants.
Les personnages surgissent de chaque recoin de la case et jouent en permanence de leurs super-pouvoirs ce qui, malheureusement, empêche par moment de saisir correctement l’action. Ces scènes de combats à rallonge finissent par lasser les lecteurs les plus acharnés.
Au niveau de la trame,Kazuma Kamachi dévoile enfin le mystère de l’invincibilité de Hyoka ainsi que son identité réelle. La seconde partie du volume s’étend sur le combat du Golem de pierre et de la magicienne qui en tire les ficelles.
D’un point de vue graphique, force est de constater la maitrise de Chuya Kogino tant son style dynamique et agressif trouve là matière à s’exprimer. Les protagonistes ouvrent ouvertement leurs sentiments notamment dans des visages fort expressifs qui tentent de faire oublier le manque de détails dans l’arrière-plan qui laisse souvent d’énormes vides bien décevants. Quant au découpage, il est particulièrement soutenu avec de longues séquences de travelling.
Sans prétendre être un chef d’œuvre, A certain magical Index demeure un bon divertissement.
(par Marc Vandermeer)
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