Dakota échappe de peu à un attentat. Il retrouve alors la trace de la mystérieuse fillette recueillie par Mismy. Mais il n’est pas le seul à connaître son existence. La gendarmerie vient de lancer un avis de recherche et des tueurs à gages la poursuivent également…
Là où le bât blesse, c’est clairement au niveau des dialogues. Patauds, trop souvent exhaustifs, ils rendent la lecture fastidieuse. Étonnant de la part de Daniel Pecqueur (Golden City, Cargal, Thomas Noland…) qui nous avaient habitué à mieux. Les valeurs écologiques de cette série d’anticipation disparaissent dans ce deuxième volume au profit de l’action menée tambour battant.
Le récit tout aussi rythmé devient plus linéaire, ce qui ne gêne nullement Boyan Kovačević qui nous livre notamment une jolie séquence sous-marine. Les couleurs informatiques, toujours aussi denses, de Pierre Schelle, s’harmonisent avec le graphisme du dessinateur serbe.
Le personnage du Doge, l’origine et la finalité de cette fillette demeurent suffisamment mystérieux pour se laisser tenter par la suite. En espérant un peu plus de finesse sur les dialogues…
(par Laurent Boileau)
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