Cette année, pour simplifier la circulation, les organisateurs ont décidé d’associer chacun des espaces des deux halls accueillant l’événement avec un code-couleur qui permet d’y circuler intuitivement.
Pour aller jusqu’au bout de leur "geek attitude" (Ségolène Royal dirait : "geekitude"), ils sont illustrés par des mots japonais : Yuzu (un agrume) pour l’espace manga et anime, Sakura (fleur de cerisier) pour l’espace Japon & Traditions, Kitsuné (renard) pour l’espace cosplay libre et les activités, Také (bambou) pour l’espace jeux vidéo, Nezumi (souris) pour l’espace Web Culture, Kuri (Châtaigne) pour l’espace dédicace, Surimé (Violette) pour l’espace manga & merchandising, Sora (le ciel) pour l’espace activités du genre Karaoke, enfin Bûdo (la grappe de raisin) pour les arts martiaux... La grande scène est sous le signe du Karasu (Corbeau) et la scène Cosplay sous celui de l’Ichigô (la fraise).
Dans l’espace Yuzu, on retrouve tous les grands et les petits éditeurs de mangas de l’Hexagone. Chacun essaie de se distinguer comme il le peut. Chez Elsa Brants a sorti son plus beau diadème de serpents entremêlés, conçu par un créateur, pour faire la promo de son manga Save me Pythie. Elle participera notamment à la table ronde qui a lieu cet après-midi : "Quel futur pour le manga à la française ?".
Chez Kana toujours, des stands de tir façon fête foraine pour attirer l’œil sur Assassination Classroom. Chez Glénat Manga, on peut se faire photographier avec son personnage de manga favoriser et poster le résultat sur sa page Facebook. Ki-Oôn en profite, comme chaque année, pour monter un stand extraordinaire... Plus loin, démonstration sur le stand Wacom : grands et moins grands s’essayent à dessiner sur la tablette graphique. Plus loin encore, un espace d’exposition de la mangaka Hirumo Arakawa, l’auteure de Fullmetal Alchemist et du récent Heroïc Legend of Arsan pour les 10 ans de Kurokawa.
On avance au hasard et on est attiré par l’espace Bûdo où une démonstration de tir à l’arc japonais, le kyûdô, impressionne par sa maîtrise.
Dans la section Kitsume, c’est la folie des cosplayers libres, cela va du costume bricolo fait le week-end précédent à l’oeuvre d’art élaborée depuis des années. À chaque fois, c’est la déconnade, le sourire... Sauf ceux qui, déguisés en Bugs Bunny ou en armure intégrale, meurent de chaud dans leur costume.
Le plus souvent, les costumés voyagent en bande. Souvent ils s’arrêtent, pour la photo, quand ils ne se font pas photographier sur le stand de CrunchyRoll. Ils posent complaisamment. Dans quelques secondes, la photo circulera sur Twitter, Facebook, Tumblr... Le cosplay est véritablement l’attraction reine de Japan Expo. Parfois le costume est accompagné par le "Free Hugs" (libres embrassades) de circonstance. On s’embrasse à qui mieux mieux en dépit de la chaleur étouffante.
L’événement-phare de la journée d’aujourd’hui, c’est bien entendu la venue de Shigeru Miyamoto, le génial inventeur de Super Mario Bros, de The Legend of Zela, Pikmin, Wii Fit,... et de plus de 100 jeux pour Nintendo. Il ne fait aucun doute que ce sera la ruée.
L’autre point fort de cette année, c’est la multiplication des stands de cuisine japonaise, notamment celui où l’on vous explique comment fabriquer des sushis et autres sashimis vous-mêmes. Miam !
(par Didier Pasamonik (L’Agence BD))
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Japan Expo 16e impact
du 2 au 5 juillet
au Parc des Expositions de Paris-Nord Villepinte.
Photos : D. Pasamonik (L’Agence BD)