Les humains et affiliés doutent-ils à peine de leur chef que déjà se présente aux portes de l’arène la foule des prétendants au trône. Des rumeurs ont circulé, bases du complot fomenté par les deux autres races pour empêcher cette masse grouillante et en continuelle croissance de prendre le pouvoir. Il lui faut monter qui gouverne, il doit donner une leçon. Pourtant, même pour Khaal, ils sont trop nombreux à le défier cette fois-ci.
Plus que jamais ce qui lui a permis d’acquérir son rang doit l’aider aujourd’hui à le garder. Ce secret qu’il cache si jalousement, ce secret à l’image de ce monde. Car Khaal n’est pas qu’un, il est multiple. Un trio indissociable lié par le sang. Dhälym, son demi-frère éthéré qui assimile, Shÿl, son demi-frère psi, qui transfère et khaal qui reproduit. Et encore une fois, ce lien si particulier lui permet de démontrer dans l’arène qui est le maitre.
Au delà d’Ether, le Royaume galactique est mort. Dans le froid du cosmos, ce qui en a provoqué la chute, sent la puissance de Khaal. Une reine le réclame comme époux et roi. Alors qu’il mène ses troupes à la conquête d’Ether, Khaal va croiser son destin. Celui qui, il le pressent, doit faire de lui un empereur.
À mi-chemin entre La Caste des Métabarons et Les Technopères, Louis (Tessa, agent intergalactique et 42 agents intergalactiques) nous dépeint un univers sombre et froid sous le joug de la violence. Même si cela semble avoir un goût de déjà vu, l’histoire et le personnage principal dévoilent leur richesse au fur et à mesure de la lecture. On a un récit de qualité servi par un dessin et une mise en couleur remarquable de Valentin Sécher emprunts de maturité et de dynamisme.
Un petit bémol toutefois pour quelques passages de communications télépathes dont les protagonistes ne sont pas toujours simples à identifier.
(par Arnaud Houel)
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