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« L’Art de la bande dessinée actuelle au Québec » : une meilleure édition la prochaine fois ?

Par Marianne St-Jacques le 22 juillet 2020                      Lien  
Dans son plus récent essai publié aux Presses de l’Université Laval, Mira Falardeau livre un vibrant plaidoyer pour la reconnaissance de la bande dessinée québécoise comme art à part entière. Malheureusement, les nombreuses erreurs factuelles décrédibilisent sa démarche.

Ancienne professeure à l’Université Laval et au Cégep de Limoilou (Québec), Mira Falardeau propose, avec son plus récent ouvrage, une véritable défense et illustration de la bande dessinée québécoise. Pour appuyer son propos, celle-ci s’est penchée sur le travail de 30 auteurs de bande dessinée contemporains. Cette sélection toute personnelle a plusieurs mérites : elle présente des artistes issus de divers milieux et diverses générations, avec une belle représentation des artistes établis à Québec et ailleurs en région (hors de Montréal), ainsi qu’un grand nombre de femmes (10 au total). Or, si le projet est ambitieux, la méthodologie choisie n’est pas tout-à-fait à la hauteur.

En effet, l’essai est divisé en quatre grandes sections. Dans la première, Falardeau dresse un portrait actuel du milieu la bande dessinée au Québec (éditeurs, revues, événements) tandis que dans la deuxième, elle survole différents genres, auteurs et courants.

La troisième section représente le cœur de l’ouvrage : on y trouve une sélection de 30 artistes, pour lesquels l’essayiste propose une courte biographie, suivie d’une reproduction d’une planche et d’une analyse de celle-ci.

La quatrième section, intitulée « Plaidoyer pour l’art de la BDQ », permet à Falardeau de revenir sur sa participation aux « Journées de réflexion sur la BD au Québec », tenues conjointement au Festival de la BD francophone de Québec (désormais connu sous le nom Festival Québec BD) et au Festival BD de Montréal 2017. Cette section lui permet de dresser « 10 recommandations pour que la BD soit reconnue comme un art à part entière », ainsi que d’élaborer sur différentes « pierres d’achoppement ». Enfin, l’ouvrage se conclut avec deux « bibliothèques idéales de la BDQ », l’une tout public et l’autre consacrée à la jeunesse.

Si les différentes avenues présentées sont intéressantes en elles-mêmes, cette approche fragmentaire ne favorise pas les réflexions en profondeur. Aussi, une argumentation plus serrée aurait été préférable.

« Une coquetterie d’auteure »

Mira Falardeau est passionnée par la bande dessinée québécoise, et cela se sent. Dans L’Art de la bande dessinée actuelle au Québec, le ton est engagé voire exalté : l’auteure veut absolument nous convaincre de la valeur de la bande dessinée québécoise. Celle-ci ne cache nullement son admiration pour les artistes choisis. Bref, la mission est noble, et la démarche honnête.

Dès la première page, celle-ci précise d’ailleurs son intention : « C’est à cet art merveilleux de la BDQ, bande dessinée québécoise, que je veux rendre hommage dans ce livre. J’ai bien choisi 30 artistes qui me semblent intenses et talentueux. Oui, je sais, c’est bien subjectif ! ». De même, celle-ci n’hésite pas à attribuer des surnoms à certains artistes, qualifiant la manœuvre de « coquetterie d’auteure [1] ».

Cette approche toute personnelle lui permet de justifier – et d’assumer – ses choix : celui de se consacrer à la bande dessinée contemporaine (plutôt qu’opter pour une approche historique), celui de délaisser la bande dessinée québécoise de langue anglaise, ou encore celui d’écarter la bande dessinée jeunesse du corpus des 30 analyses. De même, si Falardeau aborde différents genres (humour, aventure, comics, fantasy, science-fiction), celle-ci laisse de côté le reportage BD et la bande dessinée de vulgarisation scientifique, un genre en plein essor au Québec.

Une caution scientifique qui fait sourciller

Cette démarche subjective serait tout-à-fait acceptable si cet essai avait été publié chez un éditeur généraliste (Mira Falardeau a notamment déjà publié chez VLB éditeur). Or, sa publication chez un éditeur universitaire demeure problématique, dans la mesure où les Presses de l’Université Laval lui apportent une caution scientifique indue. En effet, L’Art de la bande dessinée actuelle au Québec n’est pas un ouvrage de recherche scientifique et ne peut prétendre à la même rigueur qu’un livre universitaire.

Une situation d’autant plus gênante lorsque l’on relève les nombreuses erreurs factuelles qui se sont glissées dans ce livre et qui, malheureusement, viennent décrédibiliser le propos de l’auteure. Si certaines erreurs sont mineures, d’autres sont difficilement pardonnable : à cet effet, comment peut-on encore sérieusement attribuer l’invention de la bande dessinée à Richard F. Outcault plutôt qu’à Rodolphe Töpffer [2] ?

Parmi les affirmations qui auraient besoin d’être rectifiées, précisées ou nuancées, notons quelques exemples :
« L'Art de la bande dessinée actuelle au Québec » : une meilleure édition la prochaine fois ?  Le cinéma et le dessin animé ne sont pas des formes d’art antérieures à la bande dessinée [3].
-  Ex, drague et rock’n’roll ! de Delaf et Dubuc (Dupuis) n’est pas le tome 2 de la série Les Vacheries des Nombrils mais bien le tome 8 de la série mère, Les Nombrils (p. 101).
-  L’album La liste des choses qui existent de Cathon et Iris (La Pastèque) n’a pas été pré-publié dans la revue Planches ; il s’agissait plutôt de la chronique Spécialistes des bébés des mêmes auteures (p. 17).
-  Gargouille, le personnage de Tristan Demers, n’est pas un « gamin cocasse » mais plutôt un père de famille chauve et bedonnant (p. 30).
-  Le recueil de poésie Maman apprivoisée de Geneviève Elverum alias Geneviève Castrée a été publié chez L’Oie de Cravan et non chez La Pastèque (p. 26).
-  Jimmy Beaulieu, Jean-Paul Eid, Siris et Francis Desharnais ont tous gagné le prix le Prix de la critique ACBD de la bande dessinée québécoise, tour à tour nommé « Prix de la critique ACBD » (p. 115), « Grand prix de la critique de la BDQ » (p.69), « Prix de la critique ACIBD » (p. 65) et « Prix de l’ACBD » (p.113). Ces appellations erronées évoquent davantage le Grand prix de la Critique de l’ACBD que son pendant consacré exclusivement à la bande dessinée québécoise [4].
-  Dans un passage consacré aux manuels scolaires, Mira Falardeau évoque « une BD française des auteurs Derib et Job (Éditions Le Lombard » (p.32). Or, Derib et Job sont suisses, et Le Lombard est un éditeur belge.
-  Dans son plaidoyer final, l’auteure dénonce les méthodes de classement des ouvrages consacrés à la bande dessinée dans les bibliothèques universitaires québécoises et demande la création d’une « zone BD ». Elle regrette également que l’université québécoise ne se soit jamais ouverte à la BD [5]. Or, il convient de rappeler que l’Université du Québec en Outaouais offre depuis plus de 20 ans un programme de bande dessinée, et qu’elle possède également une « bédéthèque québécoise ».

Bref, à la lecture de cet essai, il est regrettable de constater que ni l’auteure, ni l’éditeur n’ont fait leurs devoirs. C’est bien dommage, car la bande dessinée québécoise méritait mieux.

Des analyses pertinentes

Tout n’est pas perdu, puisque L’Art de la bande dessinée actuelle au Québec possède néanmoins certaines qualités, à savoir la pertinence de ses analyses de planches.

En introduction de son corpus de 30 auteurs, Mira Falardeau écrit : « Nous voilà sur le point dans le vif du sujet, dans le cœur de ce panorama de la bande dessinée québécoise, qui se veut le meilleur argumentaire pour attester de la valeur de cet art et de la qualité de ses artistes [6]. »

Si cet « argumentaire » rate quelque peu la cible, celui-ci demeure néanmoins fascinant. En effet, l’œil aiguisé de Falardeau dissèque chaque planche avec précision. Chaque caractère, chaque signe, chaque détail, chaque innovation du langage BD est soulevé et révèle des nouvelles possibilités d’interprétation.

En vérité, ces analyses se suffisent à elles-mêmes et celles-ci auraient mérité d’être poussées plus loin. Aussi, au terme de ces 176 pages, on se dit que l’auteure aurait mieux fait de tabler sur cet aspect de son livre. On en vient également à se demander à quoi ressemblerait une analyse sémiologique approfondie de l’œuvre d’un auteur comme Henriette Valium (Patrick Henley). À considérer.

(par Marianne St-Jacques)

Cet article reste la propriété de son auteur et ne peut être reproduit sans son autorisation.

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Code EAN : 9782763747583

L’Art de la bande dessinée actuelle au Québec, par Mira Falardeau, Presses de l’Université Laval, Québec, 2020, 176 pages.

[1« Une coquetterie d’auteure m’a donné le goût de donner un qualificatif à chacun des auteurs underground, lesquels sont souvent des artistes de grand talent, très courageux de nager ainsi à contrecourant. », Mira Falardeau, L’Art de la bande dessinée actuelle au Québec, p. 24.

[2Ibid., p. 15. Il est d’ailleurs intéressant de noter que plusieurs ouvrages de Thierry Groensteen sont recensés dans la bibliographie de cet ouvrage, à l’exception bien sûr de M. Töpffer invente la bande dessinée (Les Impressions nouvelles, 2014).

[3« Comme je le dis souvent, tellement de formes d’art inspirent la bande dessinée, ou sont en osmose avec cet art original, qu’il suffit de se référer aux terminologies théâtrales, cinématographiques, littéraires, propres au dessin, à la gravure, au dessin animé, pour trouver tant et plus de concepts et de mots pour qualifier les prouesses des bédéistes. (…) Oui, la palette de la bande dessinée emprunte vraiment à toutes les formes d’art antérieures, elle est l’art syncrétique par excellence. », Mira Falardeau, L’Art de la bande dessinée actuelle au Québec, p. 33. L’attribution de l’invention de la bande dessinée à Rodolphe Töpffer (en 1827) plutôt qu’à Richard F. Outcault (en 1896), infirme en partie ce raisonnement, puisque la bande dessinée devient alors une forme d’art antérieure au cinéma (1895) et au dessin animé (1892).

[4Par souci de transparence, notons que l’auteure de ces lignes est membre votante de l’ACBD et ancienne coordonnatrice du Prix de la critique ACBD de la bande dessinée québécoise.

[5« Avez-vous déjà fait de la recherche en bande dessinée dans une bibliothèque québécoise, je parle d’une bibliothèque universitaire ou préuniversitaire ? (…) Dans les bibliothèques universitaires, dis-je, le domaine de la bande dessinée a la chance d’être découpé en tant de tranches qu’il est pratiquement impossible d’aller fureter dans les rayons à la recherche d’un livre qu’on ne connaît pas mais qui va nous éclairer, technique tellement connue des chercheurs, même à l’ère de la recherche hyper efficace d’Internet et de sa magie. (…) Serait-il temps de créer une zone « Bande dessinée », comme on a, il y a quelques années, bâti un secteur « Communication », qui ne devait sûrement pas exister au départ ? C’était mon cri de cœur de chercheure, mais il faut convenir que ce problème touche très peu de personnes puisque la recherche universitaire en ce domaine est quasi absente. C’est une énorme source de frustration, car malgré le fait que les années 1970 ont vu naître et se développer une réelle recherche en BD, liée surtout il est vrai à l’enseignement dans les Cégeps – et qui a fondu depuis comme neige au soleil – l’université québécoise ne s’est réellement jamais ouverte à la bande dessinée et on peut le regretter. » Mira Falardeau, L’Art de la bande dessinée actuelle au Québec, p. 162-163.

[6Ibid., p.33.

 
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6 Messages :
  • Concernant l’erreur a votre second point, il est interessant de noter que ni Richard F. Outcault ni Rodolphe Töpffer n’ont été les premiers a pratiquer la bande dessinée. Ce dessin attribué à John George Hochstetter montre qu’au Québec en 1792, la BD existait déjà sous sa forme dessins/bulles :
    https://images.huffingtonpost.com/2017-05-28-1495977592-7700457-premierebd.jpg

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    • Répondu le 22 juillet 2020 à  18:10 :

      comme quoi on en apprend tous les jours

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    • Répondu par Marianne St-Jacques le 23 juillet 2020 à  11:59 :

      Merci de partager cette affiche électorale que je connaissais un peu grâce à l’album « 1792 : À main levée » publié par l’Assemblée nationale du Québec, en 2017.

      https://www.publicationsduquebec.gouv.qc.ca/cspq/fr/Catalogue/Histoire-du-Qu%C3%A9bec-et-patrimoine/978-2-551-25987-8/p/978-2-551-25987-8

      http://www.assnat.qc.ca/fr/actualites-salle-presse/nouvelle/Actualite-45533.html

      Dans ses travaux, Thierry Groensteen propose une série de critères pour identifier la première BD, particulièrement la séquentialité, mais aussi la conscience du médium BD (très pratique, puisque Töpffer a théorisé sur « ses histoires en estampes », notamment dans son « Essai de physiognomie », en 1845).

      Évidemment, il n’y a pas de critères universels parfaits pour désigner officiellement ce qu’est la bande dessinée (pas plus qu’il n’en existe pour l’art ou la littérature), mais ceux-ci ont le mérite de reconnaître l’apport de plusieurs « proto-BD » auxquelles il manquait toutefois l’aspect séquentiel ou la conscience du médium, et surtout d’exclure les genres visuels séquentiels qui ne sont évidemment pas de la BD (ex : les chemins de croix dans les églises, la colonne de Trajan).

      En ce qui a trait a l’affiche « À tous les électeurs », son aspect séquentiel est remarquable, tout comme l’usage des phylactères (bien avant les Katzenjammer Kids)… Reste à prouver sa « conscience BD » ? En vérité, si quelqu’un veut produire un véritable corpus de recherche pour défendre la préséance de cette œuvre dans l’histoire de la BD, je serais la première intéressée, et surtout je serais ravie de dire que ce médium pour lequel nous nous passionnons tous a été inventé ici plutôt qu’ailleurs.

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  • J’ai lu avec un étonnement croissant la critique réalisée à propos de mon dernier essai sur le site d’ActuaBD et j’aimerais apporter certaines précisions aux commentaires de Madame Saint-Jacques.

    En effet, à part six petites erreurs factuelles, courantes dans les ouvrages historiques contenant un très grand nombre de données (environ 3000 données factuelles se trouvent dans cet essai) (6 sur 3000= 0.002%), le reste de la critique, assez acerbe, se rattache à une prise de position et non à une « erreur ». Il me semble qu’il aurait été plus honnête de parler de point de vue que de simplement balayer du revers de la main le fait que certains chercheurs n’ont pas la même opinion que vous.

    J’ai toujours soutenu dans mes écrits, que la bande dessinée est un art à part entière qui est né au tournant du XXe siècle dans les quotidiens américains. Je me suis permis de livrer ma propre définition de la « bande dessinée » (page 10, 2e paragraphe de mon essai Histoire de la bande dessinée au Québec (VLB, 2008), et suivant cette définition que je ne suis pas la seule, loin de là, à partager, j’emprunte plutôt la vision américaine d’une naissance de la bande dessinée dans les quotidiens avec les grands dessinateurs tels Dirks et son fameux Katzenjammer Kids de 1897 suivi de Bourgeois et son Timothée ici au Québec en 1904 (et de plusieurs autres dans nombre de pays) que la vision de la naissance de la BD sous la plume du Suisse génial Töpffer, ce qui n’enlève rien à ce merveilleux artiste visionnaire qui a énormément contribué à bâtir ce langage à naître. J’ai souvent pris cette approche dans mes écrits, que ce soient des essais ou des articles. Bref, ceci est un point de vue et ce n’est ni la place ni le moment d’en débattre en ce moment. Sachez tout de même que je suis profondément offusquée que vous confondiez opinion et fait, ce qui vous entraine à poser un jugement très dur envers la qualité de ma recherche et de mon éditeur. Si mon erreur était si grossière, pouvez-vous m’expliquer comment il se fait que deux critiques émérites ont signé chacun de leur côté une critique extrêmement louangeuse de mon essai, sans même souligner ce que vous dénommez une « erreur » ; Chris Reyns-Chikuma, professeur à l’Université d’Alberta et spécialiste de la bande dessinée, a publié deux critiques dont l’une sur le site de La Revue Canadienne de Littérature Comparée, juin 2020, et Gilles Ratier, spécialiste français de bande dessinée bien connu pour son implication, sur le site de BDZoom, le 23 mai 2020. Poser la question, c’est y répondre.

    Suivant sa logique, Marianne Saint-Jacques peut par la suite affirmer que « le cinéma et le dessin animé ne sont pas des formes d’art antérieures à la bande dessinée ». Oui, elles le sont si la BD est née au tournant du XXe siècle ! Disons que pour le dessin animé, leurs naissances furent simultanées, mais n’oublions pas le contexte : il s’agit ici d’une longue énumération métaphorique.
    Et puis, la critique me reproche des incohérences : le texte de mon livre se lit comme suit (p. 163) : « l’université québécoise ne s’est réellement jamais ouverte à la bande dessinée ». Elle écrit dans son texte : « Elle regrette également que l’université québécoise ne se soit jamais ouverte à la BD ». Mon texte donne une nuance qu’elle ne cite qu’en note 5, et ainsi, je semble faire une erreur. Or, je traite du programme de l’UQO en pages 13 et 14. Dans les faits, on compte 9 grandes institutions universitaires au Québec et dix antennes de l’Université du Québec, ce qui donne un total de 19 universités : que l’une des antennes de l’Université du Québec, l’UQO, donc une sur 19, donne un programme en BD, est vraiment minime, me semble-t-il.

    Mais le commentaire le plus byzantin concerne sans aucun doute les variations dans le nom du prix de l’ACBD Québec, nom pompeux et si difficile à mémoriser que les auteurs l’appellent comme ils le peuvent : le nom du Prix de la critique ACBD de la bande dessinée québécoise est en effet inscrit différemment au gré des cv et des sites qui le dénomment, ce qui sera rapidement corrigé sur la version numérique de mon livre ainsi que les petites erreurs factuelles, mais permettez-moi de vous citer les diverses appellations que j’ai pu noter sur le site officiel du prix ou de votre revue !
    -  Remise du « prix ACBD de la bande dessinée québécoise 2019 » (site officiel de l’ACBD)
    -  « Prix ACBD Québec » (Site ActuaBD 4 novembre 2019)
    -  « Prix de la BD québécoise » (avec le nom au long dans le sous-titre) (Site ActuaBD, page actuelle à propos de ce prix).
    Et voilà. De quoi y perdre son latin, n’est-ce pas ?

    Mira Falardeau

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    • Répondu par Roland Girard le 25 juillet 2020 à  07:47 :

      Bonjour Mme Falardeau,

      Vous avez raison de dire que vous donner votre définition de la BD dans un autre livre mais il aurait pu être bon de la rappeler ? Tout le monde n’a pas tout vos livres. Je lis dans une critique (très acerbe aussi je vous l’accorde, mais c’est une citation de votre texte) de votre ancien ouvrage ce que vous indiquez être BD : « c’est-à-dire d’histoires en images sur plusieurs cases où les héros et héroïnes se parlent avec des bulles et évoluent à l’aide de ligne de mouvement et d’idéogrammes » c’est une définition assez particulière et franchement problématique (les lignes de mouvements sont obligatoires ? La BD muette ?). On voit en commentaire une autre erreur factuelle signalée par M. Eid, donc votre affirmation de seulement 6 erreurs sur 3000 données en prend un coup. Il semble que ce ne soient que quelques exemples.

      Sur l’université, une sur dix-neuf avec un programme BD total, du baccalauréat au doctorat maintenant, c’est quand même assez exceptionnel. En comparatif international, par exemple avec la France qui a bien plus d’habitants, c’est même plutôt à l’avantage du Québec non ? (je ne parle pas de petits modules dans des cours de lettre, histoire de l’art, etc. Ils sont difficiles à quantifier et doivent exister au Québec aussi).

      A vrai dire vous avez l’air de bonne foi mais les critiques et commentaires sur vos textes montrent toujours de vraies failles et erreurs, vous gagnerez à accepter un peu plus la critique et peut-être à faire relire vos textes par d’autres confrères ? C’est en effet un problème que des erreurs assez grossières (je ne parle pas de l’assez complexe prix ACBD...) soient ainsi indiquées dans un ouvrage universitaire. Certes elles seront corrigées dans la version numérique, comme l’ont déjà été plusieurs erreurs non citées ici, mais c’est quand même dommage que l’édition papier serve de copie de relecture.

      Je retiens de cette chronique tout de même aussi l’aspect agréable à lire et les portraits vivants. La dernière partie s’attarde sur les aspects positifs de vos analyses de planches, il faut le retenir aussi :-)

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  • J’ai aussi noté une erreur que je ne m’explique pas. Dans la liste des livres faisant partie de la bibliothèque québécoise jeunesse idéale, parmi les suggestions de l’auteure, on m’attribue le livre "la faille maléfique", livre dont je suis bel et bien l’illustrateur, mais il s’agit ...d’un roman. À corriger dans une prochaine édition... Merci !

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