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Le phénomène Dune, du grand écran aux cases de BD

Par Kelian NGUYEN le 9 février 2024                      Lien  
À quelques jours de la sortie en salle du deuxième volume de l’adaptation cinématographique de "Dune" par Denis Villeneuve, les éditions Delcourt en sortent la version comics.

Réputé inadaptable (Moebius et Jodorowsky s’y étaient essayé...), le célèbre roman de Frank Herbert, Dune, a vu de nombreux projets d’adaptation avorter.

Un film avait déjà vu le jour en 1984 mais avec Denis Villeneuve le sort semble être conjuré pour une grande saga sur grand écran. Le 28 février prochain, le deuxième épisode des aventures de Paul Atréides débarque en salle. Mais avant cela, le 14 février, pour la Saint-Valentin, le premier opus ressort au cinéma tandis qu’une adaptation en BD déboule en librairie.

Le phénomène Dune, du grand écran aux cases de BD

Le comics, quasiment du roman-photo traité en dessins, reprend fidèlement la trame du film, un procédé loin d’être nouveau de l’autre côté de l’Atlantique. Mais à un tel niveau de précision graphique, comme dans le choix des couleurs, l’un et l’autre donnant l’impression d’un recours à l’IA, on a du mal à voir dans cet album autre chose qu’une opération commerciale.

(par Kelian NGUYEN)

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Code EAN : 9782413079248

Dune T. 1 - Par Frank Herbert, Lila Struges & Drew Johnson - Ed. Delcourt

Delcourt ✍ Lila Struges ✏️ Drew Johnson à partir de 10 ans Adaptation littéraire Science-fiction Etats-Unis
 
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17 Messages :
  • Hum, en fait il y eut déjà un film de Dune en 1984 :
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Dune_(film,_1984)
    Marvel Comics l’avait même adapté en comics (trois fascicules de Billl Sienkiewicz)

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  • Le phénomène Dune, du grand écran aux cases de BD
    9 février 10:20, par Milles Sabords

    Pourquoi publier un produit qui se travestit en BD ? Autant faire carrément un roman-photo tiré du film. Ce qui éviterait le four éditorial possible et prendre le public pour ce qu’il n’est pas. Et après on s’étonnera que certains auront recours à l’IA… c’est même inutile d’acheter une licence Ricaine aussi mal fagotée.

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    • Répondu par Fred le 9 février à  16:58 :

      Pour une fois je suis d’accord avec vous, c’est nul !

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      • Répondu le 10 février à  02:29 :

        Nul, ça ne veut vraiment rien dire. Le traitement hyper-réaliste d’après photo existe depuis longtemps dans les comics, rien de neuf là-dedans. Le génial Al Williamson a adapté Star Wars comme ça et c’était tout sauf nul. John Van Fleet aussi utilise fort bien la photographie et en France, Christophe Bec aussi. Ce n’est pas parce qu’on utilise des photos que c’est forcément nul ou de l’IA.

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        • Répondu par Milles Sabords le 10 février à  10:10 :

          Le problème n’est pas l’utilisation de la photo, mais ce que l’on en fait, et là c’est tout sauf talentueux ; problèmes de perspectives, de visages tordus et de mains incohérentes… sans parler des décors et de la narration. Pour comprendre les mécanismes du corps il faut savoir dessiner, avec photo ou pas, Williamson a su réinterpréter par le dessin toutes ces contraintes. Tout comme Bec. Pour Jhon Van Fleet, c’est différent, c’est un très bon alchimiste de l’image, un plasticien qui joue habilement avec les codes BD et du n&b, mais pour le dessin pur, on repassera. Trop de photos tue la photo.

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        • Répondu par Oleg le 10 février à  10:29 :

          Ce n’est pas parce qu’on utilise des photos que c’est forcément nul ou de l’IA.

          Non, mais ce n’est pas du dessin, c’est du roman photo. Le principe du dessin c’est que c’est dessiné, là ce n’est que de la photo bidouillée, même pas redessinée.

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          • Répondu le 10 février à  11:12 :

            Tous les grands dessinateurs réalistes utilisaient des modèles ou à défaut des photographies. Alex Raymond, Neal Adams, Raymond Poivet, Paul Gillon, Jijé, Giraud… le dessin de mémoire à 100% est un mythe très bien défendu. Et l’idée qu’utiliser une photo c’est « tricher » est une bêtise puérile.

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          • Répondu le 10 février à  12:46 :

            Le dessin on ne sait pas ce que c’est. Les artistes ont toujours eu des modèles et depuis l’invention de la camera obscura, sous Léonard de Vinci, le dessin a pu devenir photo-réaliste, voire hyper-réaliste. Les dessinateurs, en particulier dans le comics américain, ont toujours utilisé la photo.

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            • Répondu le 10 février à  19:54 :

              Oui, utiliser de la documentation photo n’est pas un problème, à condition de ne pas en être prisonnier quand on est dessine.

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              • Répondu par Michel Dartay le 10 février à  21:11 :

                Evidemment que de grands auteurs utilisaient de la documentation photo ! On ne peut tout reproduire de mémoire avec talent et cela fait gagner du temps ! Mais on reconnait à chaque fois la patte personnelle, car l’auteur s’approprie la docu de base et la transfigure.
                Mais dans le cas présent, je ne vois pas de talent, désolé, en effet cela sent trop l’IA qui a bossé à partir de photos. Aucun charme, aucun attrait !
                Je donnerai quand même sa chance au film , en allant le voir au ciné demain !

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                • Répondu le 11 février à  07:26 :

                  Ça ne ressemble pas à de l’IA en tout cas.

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                  • Répondu le 11 février à  15:22 :

                    En effet, y a pas d’IA ici, mais on arrivera bientôt à faire aussi moche que l’IA sans utiliser l’IA. Le cerveau humain est sans limites.

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                    • Répondu par Gina Vanilla le 11 février à  19:49 :

                      Bien sûr que c’est moche, mais peut-être que Delcourt en vendra plus d’albums que le dernier Dan Clowes ! A suivre !!

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                    • Répondu le 11 février à  23:59 :

                      Ce n’est pas de l’IA, ce sont juste des effets dans Photoshop < filtre< artistiques (au choix, on cumule, on en fait une paterne et on ajuste suivant la photo de base).

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                      • Répondu par Gina Vanilla le 24 février à  21:23 :

                        “C’est moche quand même !
                        Grosse présentation à la Fnac, il faut croire que cela peut se vendre !”

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                        • Répondu par Lena M. le 27 février à  20:55 :

                          IA (hihan, hihihi), PAO-CAO, dessin assisté par tablette graphique, docu photo appuyée, c’est sans grand intérêt si cela n’est pas retranscrit avec un talent personnel, AMHA.
                          La technique doit rester l’outil de la femme et de l’homme, il ou elle ne doivent pas en devenir l’esclave involontaire.

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                          • Répondu par Milles Sabords le 6 mars à  13:19 :

                            Désolé de vous contredire Léna, mais la PAO et la CAO n’ont rien à voir : la PAO (ou Publication assistée par Ordinateur) s’adresse au monde de l’imprimerie et des métiers artistiques, à l’inverse, la CAO (ou Conception Assistée par Ordinateur) s’adresse au monde de l’industrie et de l’architecture.

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