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Mimi Stinguette : au naturel - Par Myriam Rak - La boîte à bulles

Par David TAUGIS le 30 août 2011                      Lien  
Encore une blogueuse qui fait son album ? Ce serait un peu court. Ce pétillant recueil de dessins dresse un portrait juste et savoureux des jeunes femmes urbaines, avec suffisamment d'humour et de distance pour se rendre accessible à tous.

Juriste de formation (et de métier), Myriam Rak n’en croyait pas ses crayons quand La Boîte à bulles lui a proposé de rassembler bon nombre de ses dessins en album. Depuis trois ans, cette Parisienne de 28 ans propose plusieurs illustrations par semaine sur son blog, visions décalées de sa vie quotidienne.

Mimi Stinguette : au naturel - Par Myriam Rak - La boîte à bulles

Si le trait, entre graphisme « indé » à la française et expressions typiques du shôjô manga, montre des limites, les commentaires, sorte de légendes en voix off, ne manquent pas de piquant. Et puis Myriam Rak réussit parfaitement les vêtements et accessoires féminins, éléments ô combien importants dans le contexte.

Parmi les obsession de cette Mimi Stinguette : la consommation, la ligne, le travail. La vie sentimentale passe presque après, mais elle est décrite ici comme plus stable que le reste !

Au naturel compte plus de 150 dessins et, malgré les thèmes récurrents, l’ennui demeure tenu à distance par la vivacité du propos. Ce n’est certes pas vraiment de la BD, mais entre les jeunes gens cherchant un cadeau réussi et les demoiselles dans la vingtaine, le potentiel ne manque pas. Le partenariat affiché avec la chaîne française June TV en fournit la preuve.

(par David TAUGIS)

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117 Messages :
  • C’est une blague, c’est ça ? Un poisson d’avril en août ?
    Rassurez-moi.
    Dites-moi que c’est une blague.
    Pitié.

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  • Raaaaaaaaaa
    30 août 2011 13:48, par minaly

    C’est aussi laid que vide ! Dessins niveau 7 ans pour un propos futile et plat ! La "jeune femme urbaine" amatrice de B.D que je suis se sent consternée par un choix éditorial aussi affligeant !

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  • Whouuuuu !!! Trop original ! On ne sent pas du tout les références. Et puis, oui, quel graphisme enchanteur. Bon sang, mesdames, arrêter d’acheter de tels produits marketings...

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  • Même la signature est en lettrage informatique... on touche le fond.

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  • Oh, mon Dieu !
    Pétillant ? Eventé, oui ! Ou bien les exemples montrés ici sont très mal choisis ou bien... Non, je ne vais pas être grossière. C’est affligeant de nullité dans la forme comme dans le fond. Rien que le nom... Mimi Stinguette ? C’est pour rire ? Pépéte Tasse, plutôt. Mai son s’en fout, on va en vendre des brouettes !
    Un nouvel et triste exemple de l’inanité de beaucoup d’éditeurs et de directeurs de collection, auteurs frustrés ou à la botte des commerciaux...

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    • Répondu par Elisa, fan number one le 31 août 2011 à  13:23 :

      cest vrai que ton pseudo a toi est beaucoup mieux cherie

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  • C’est pathétique de nullité et de vide... Sans même parler du dessin digne d’un cahier de collégien... Feutre mal maîtrisé, dégradés photoshop abominables... C’est un concours entre éditeur de celui qui sortira la plus grosse bouse estampillée "girly" ? Un concours de l’auteur qui utilisera le plus de papier pour ne rien dire ?

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  • C’est vrai que c’est nul (j’ai été sur son site), mais ça fait parler en attendant, pas le cas de tous les sujets.

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  • Comment peut-on éditer une BD d’une telle médiocrité ? Ca n’est pas digne d’un éditeur professionnel. Le dessin est d’un niveau de CP. On touche vraiment le fond malheureusement.

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  • "Si le trait, entre graphisme « indé » à la française et expressions typiques du shôjô manga"

    Mon dieu je ris, mais je ris !!!!

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  • Ses sujets et son niveau graphique reste du domaine du blog , une publication serait honteuse et dévalorisante pour d’autres auteurs plus sérieux .

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    • Répondu par Marcelline of Marseille le 31 août 2011 à  09:23 :

      Quelle ouverture d’esprit ! C’est vraiment une joie de vous lire.

      Mimi Stinguette est une femme qui sait saisir des instants de la vie, les mettre en exergue et nous faire rire ou sourire avec nos petites angoisses du quotidiens, nos travers et nos comportements névrosés. Elle fait une photographie de notre quotidien aujourd’hui. Elle fige les interrogations personnelles d’une partie des femmes des années 2010.
      Ce qui me plaît dans ces dessins c’est à la fois la simplicité, la clarté, et le côté enfantin qui charme l’adulescente que je suis/nous sommes.

      Je suis le travail de Mimi Stinguette depuis des années et ce livre, s’il ne vous plaît pas, n’atterrira pas dans votre bibliothèque, mais sera en bonne place dans la mienne.

      Je ne sais pas ce qui rabaisse le plus le monde de la BD : les auteurs de style différent ou bien les gens à l’esprit si étroits qu’ils ne voient pas plus loin que le bout de leur trait de crayon.

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      • Répondu par Yaneck Chareyre le 31 août 2011 à  19:07 :

        Si vous aimez que les femmes soient prises pour des idiotes, libres à vous. Mais laissez donc aux féministes, mêmes masculins, le soin de désapprouver ce genre de produit marketing, qui surf sur une vague qui renvoi les femmes au simple rôle de potiches sans fonds.
        Et pour ma part, je prend ce genre d’ouvrages comme une insulte faite aux femmes.

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      • Répondu par Mec feministe le 1er septembre 2011 à  19:37 :

        Comment un dessin de collégienne représentant une jeune femme (dont le bras ne valait visiblement pas la peine d’être dessiné) regardant sa carte bleue, intitulé "Les soldes en équipe", le tout écrit dans une police microsoft à l’identité graphique forte, peut "figer les interrogations personnelles d’une partie des femmes des années 2010" ??? Michel Sardou est-il votre artiste préféré ? Je connais une certaine madame de Beauvoir (parmi tant d’autres...) qui doit faire plusieurs tours sur elle-même 6 pieds sous terre.

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      • Répondu par Marie Meier le 3 septembre 2011 à  12:32 :

        alors il est temps que tu lises de la vraie BD avec des Vraies images et un vrai propos... Des années à Mimistinguette ça ne te fait pas que du bien...

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  • Mimi Stinguette : au naturel - Par Myriam Rak - La boîte à bulles
    31 août 2011 03:48, par Garance L0b0t0mie

    Quand je vois le niveau de dessin je me dis que même moi je fais mieux, je devrais surement me faire éditer aussi ! Ah non je ne fais pas de girly ça ne marchera pas...

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  • Personnellement je ne suis pas une pro de photoshop, ni de graphisme, ni de je ne sais quoi encore... Mais une chose est sûre je suis mimi depuis plus d un an maintenant et j attends chaque dessin avec impatience et à chaque fois ca me plais alors peut être que la spontanéité et la simplicité vaux mieux que le reste !

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    • Répondu par Marie Meier le 3 septembre 2011 à  12:35 :

      simplicité ne veut pas dire non connaissance des outils avec lesquels on travaille. Bien au contraire... sauf qu’ici la simplicité est surtout une non connaissance de son matériel et une non maîtrise des techniques, ne nous voilons pas la face.

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  • Cela fait 2 ans que je suis attentivement le blog de Mimi et donc 2 ans que j’attends impatiemment que je puisse enfin le trouver en librairie... Alors merci la boîte àbulles. Je ne capte pas trop pourquoi susciter un tel énervement, si ça ne vous plaît juste n’allez pas l’acheter quoi. Depuis tout ce temps, le nombre de rires et sourires attribués àMimi se comptent par centaines et c’est loin d’être le cas de tous les autres auteurs "académiques" en ce qui me concerne.

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  • Que de redondance dans les commentaires !!
    Soyons clairs, si on aime Mimi Stinguette, ce n’est pas pour le graphisme ! C’est plutôt pour la façon qu’elle a de croquer certains traits féminins au travers de ses billets. C’est fait sans prétention et ca fait sourire, c’est le but d’un blog BD.

    Là où certains démolissent un travail à grands coups de "c’est nul, c’est plat, bouh j’pourrais faire mieux", bref, que des critiques constructives, moi je salue la constance de la créatrice, qui depuis 3 ans publie régulièrement avec humour sur les travers de la femme d’aujourd’hui.

    De toute manière, ce ne sont pas les commentaires emprunts d’un cynisme plus ou moins recherché (pour certains) qui influeront sur les ventes futures de l’album alors autant passer votre énergie à faire autre chose que déverser votre fiel ici ;)

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    • Répondu par narwaal le 31 août 2011 à  11:29 :

      C’est fait sans prétention et ca fait sourire, c’est le but d’un blog BD

      C’est bien tout le problème : ça aurait dû rester un blog.

      Ça n’a tout simplement aucune originalité dans le thème traité et c’est graphiquement très amateur : dans un blog, ça ne pose aucun problème.

      D’un point de vue éditoriale ( chez un vrai éditeur de bd), cet objet est très discutable et relève de l’opportunisme mercantile simple. Et ce n’est pas parce que ce type de comportement chez certains éditeurs n’est pas neuf, qu’il ne faut pas s’en plaindre.

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    • Répondu le 31 août 2011 à  11:43 :

      Je dirais plutôt "que de constance". Il y avait longtemps que je n’avais plus vu une aussi belle unanimité dans la détestation. D’une manière générale, ce qui est sur les blogs devraient y rester.

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    • Répondu par Baptiste le 31 août 2011 à  12:11 :

      Pour vous répondre, ainsi qu’au commentaire de Caroline au-dessus :

      Peu importe la constance de l’auteure à publier sur son blog. C’est son droit de faire ou non un blog, comme tout un chacun, qu’il y ait un grand talent ou non. Vous le dites vous même : c’est fait sans prétention puisqu’il s’agit d’un blog BD. Ce qui amène la polémique c’est que ces dessins soient publiés à titre professionnel. Si Myriam Rak avait choisi d’auto-publier une modeste version papier de son blog, nous n’en serions pas là. Elle aurait vendu ce qu’elle aurait vendu, gagnant une petite marge sur un prix de vente pas très élevé. Mais ici, il s’agit bien d’un album publié par un éditeur -certes pas des plus "gros"- dont le rôle est, normalement, de faire les meilleurs choix, de découvrir des talents et d’éditer des choses de qualité. Ce que La Boîte à Bulles faisait effectivement. Et qui dit album dit coût de fabrication, papier utilisé en quantité, prix de vente en conséquence et rémunération - même minimale - du travail de l’auteur.

      Vous êtes parfaitement en droit d’apprécier lire le blog Mimi Stinguette, mais la qualité est loin d’être suffisante pour faire un bon livre. Quoi que vous en pensiez, c’est graphiquement pauvre et loin d’un niveau dit "professionnel". Bien entendu, le dessin ne fait pas tout. Sauf que le fond aussi manque d’âme et d’originalité. Les gags sentent le réchauffé, ça n’est pas toujours drôle non plus, et les propos sont soit d’une grande banalité soit ils véhiculent ces mêmes clichés de la femme "moderne et urbaine" que bon nombre combattent depuis des années. Avec en prime une bonne grosse couche de "blonde écervelée".

      Maintenant, mettez-vous à la place de certains que cet album énerve, voulez-vous :

      Imaginez que vous êtes auteur. Votre rêve est de faire des albums, de vivre de votre passion. Vous êtes talentueuse, douée en dessin, et vous avez une idée de scénario originale et intéressante. Vous tentez donc votre chance : vous passez des semaines, des mois, des nuits blanches à travailler sur votre projet, en y mettant tout votre coeur et toute votre énergie pour monter un dossier de présentation digne de ce nom. Au bout du compte, vous avez effectivement un travail d’une réelle qualité.

      Pourtant, comme de nombreux autres jeunes (ou moins jeunes) auteurs dans le même cas, aucun éditeur ne vous donne votre chance. Vous avez passé beaucoup de temps sur un très bon projet, et il est refusé partout, souvent sans aucune explication.

      Et puis vous voyez qu’un éditeur - qui vous a probablement refusé votre projet - est allé chercher la première blogueuse du coin et lui a signé un contrat. Son travail est objectivement 10 fois, 20 fois moins bon que le votre, sur le plan de la qualité comme celui de l’intérêt, mais puisqu’il s’agit d’une blogueuse, l’éditeur suit un effet de mode et part du principe que les lecteurs/trices du-dit blog achèteront le bouquin, peu importe qu’il soit bon ou mauvais.

      N’y a-t-il pas là matière à s’énerver ?

      Allez, un rapide dernier exemple, hors BD cette fois : Vous postulez pour un job disons commercial ou touchant à la relation avec la clientèle. Vous êtes parfaitement compétente et qualifiée, intelligente et dynamique. Mais l’entreprise ne retient pas votre candidature, préférant la jeune femme qui patientait derrière-vous, bien moins compétente etc, simplement parce qu’avec son décolleté proéminent elle est susceptible d’attirer plus de "clients faciles". Trouveriez-vous cela juste ?

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      • Répondu par Thibaut le 31 août 2011 à  13:05 :

        Je comprends le sentiment qui est le vôtre, mais il y a de la place pour tous les styles. Vous ne pouvez pas attribuer la faute des refus envers certains auteurs à ceux qui réussissent à obtenir une publication. Ca serait une mauvaise foi manifeste empreinte de jalousie et d’amertume.

        D’ailleurs, à supposer que vos accusations envers les éditeurs soient fondées, j’imagine qu’un éditeur qui a toujours cru dans les projets d’auteurs a aussi besoin de trésorerie pour pouvoir continuer à faire ce que les grands groupes ne font plus : prendre des risques.

        Même si je trouve que le livre Mimi Stinguette est un choix risqué pour lequel il faut saluer la boite à bulles.

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        • Répondu par Baptiste le 31 août 2011 à  14:36 :

          Il n’est pas question de jalousie ni de mauvaise foi. Des jeunes auteurs très talentueux qui ont un mal fou à faire éditer de très bons projets, il en existe plein, j’en connais moi-même un certain nombre et, fort heureusement, ça n’est pas parce qu’un dessinateur se voit refuser son travail pour d’obscures raisons qu’il n’est pas en mesure de reconnaitre le travail et le talent des autres.

          Je ne parlais évidemment pas d’un point de vue personnel mais général (avec une certaine connaissance du sujet, autrement je ne me permettrais pas). Il est question de logique. Est-il judicieux de tirer ainsi la qualité vers le bas ? Je doute que "Mimi Stinguette" soit la meilleure manière de faire rentrer beaucoup d’argent dans les caisses de LBAB. C’est un pari risqué, oui, mais plutôt dans le mauvais sens du terme. Il suffit de voir la polémique qui entoure la prochaine sortie de ce livre. Pas seulement ici, mais un peu partout sur la toile (blogs, réseaux sociaux...), les avis très négatifs affluent et ça ne va faire que de la mauvaise pub à l’éditeur.

          Q’un éditeur prenne des risques, oui, je suis amplement d’accord quand on voit que certains ne se mouillent pas trop dans l’originalité. Mais cela, on peut le faire en recherchant la qualité.

          Si Myriam Rak travaillait davantage son trait, ses techniques, qu’elle se donnait le temps de s’améliorer (elle est encore une dessinatrice débutante, sans jugement négatif) elle pourrait sans doute parvenir à quelque chose de meilleur, de plus maîtrisé techniquement. Quitte à travailler avec un(e) scénariste ensuite. En l’état, ses travaux n’ont pas la légitimité de se retrouver sur le circuit professionnel.

          Et le parallèle avec tous ces auteurs qui ont du mal à se faire éditer n’est pas mal venu, je persiste : ils sont nombreux à avoir les compétences, le talent, les idées nécessaire pour être édités. Ils sont nombreux à passer beaucoup de temps pour s’améliorer, donner le meilleur d’eux-même. Bref, nombreux sont ceux qui auraient leur place en librairie mais qui ne la trouvent pas. Et si les places sont prises par des gens bien moins talentueux qui servent des choses sans originalité, on se retrouve dans une position qui n’a pas de sens et qui fausse tout.

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      • Répondu par Caroline le 31 août 2011 à  17:02 :

        Pour repondre a votre comparaison Baptiste : Mimi Stinguette est la jeune femme avantagee plus belle que les autres ? Parce que ya deux secondes c’était un dessin terriblement mal fait et inregardable. Donc les editeurs ont vraiment pris "la plus canon ?". Ca me parait contradictoire...

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        • Répondu par Baptiste le 1er septembre 2011 à  12:23 :

          Ca n’est pas contradictoire : dans l’exemple elle correspond à la jeune femme qui n’a pas les compétences pour le job mais qu’on engage parce qu’elle est susceptible d’attirer les clients.

          Dans le cas réel, Mimi Stinguette c’est un travail trop amateur pour une édition pro mais qu’on publie quand même parce que, comme c’est un blog "girly", c’est susceptible de se vendre sur ce simple fait et en attirant les lectrices du blog en question.

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    • Répondu par LC le 31 août 2011 à  12:13 :

      J’ai du mal à croire que ce soit le même éditeur qui publie Vanyda, Lucie Albon, Nancy Pena ou Coudray qui édite cette... chose... Si La boite à bulles souhaitait se décrédibiliser pour un bon moment, elle a fait le bon choix. Faut-il être aveugle ?

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      • Répondu le 31 août 2011 à  13:29 :

        La Boite a bulles est en train de devenir un gros ou moyen éditeur et comme les autres il a besoin de carburer et donc sortir des titres...

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    • Répondu le 31 août 2011 à  12:22 :

      Ces dessins ont leur place sur un blog... pas en librairie (le niveau n’est pas requis) ! Pourquoi encombrer les librairies déjà surchargées ? Ce n’est pas non plus un "beau livre". Est-ce que les gens vont acheter "Mimi Stinguette" (16 euros) ? Si ce n’est pas le cas, la place aura été occupée en librairie pour rien, si c’est le cas c’est bien triste pour l’avenir de la BD...

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      • Répondu le 31 août 2011 à  22:36 :

        Ces dessins ont leur place sur un blog... pas en librairie (le niveau n’est pas requis)

        Ca veut dire quoi "le niveau n’est pas requis", qui définit ce niveau ? Vous ? L’éditeur qui la publie a jugé ce niveau requis lui.

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    • Répondu par Rafia le 31 août 2011 à  13:20 :

      "C’est plutôt pour la façon qu’elle a de croquer certains traits féminins"

      Je vois que vous vous fait une haute opinion de la féminité... Libre à vous de vous retrouver dans un étalage de vide, mais merci de ne pas associer femmes et cruches frivoles assoiffées de soldes et de chaussures. Vous contribuez à véhiculer une image dégradante de la femme, cantonnée à des clichés réducteurs.

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      • Répondu par Cecile le 1er septembre 2011 à  12:21 :

        Il ne s’agit pas là de "clichés réducteurs" ramenant "toutes les femmes à des cruches frivoles..." mais plutôt d’illustrations au second degré des petits défauts des femmes de notre époque. Justifier un achat inutile en soldes ou un moment de flemmardise avec un peu de mauvaise foi n’a jamais tué personne !
        Et si cela ne vous est jamais arrivé, tant mieux pour vous, et de grâce, expliquez nous comment vous faites !!

        La femme d’aujourd’hui n’est pas parfaite et si certaines en tirent de quelque chose de positif tout en faisant sourire les autres je ne vois pas où est le mal.

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        • Répondu par elsafraulein le 6 septembre 2011 à  12:30 :

          Justement c’est bien un cliché !! Et ce n’est pas du second degré, il n’y a rien à tourner en dérision puisqu’il n’y a pas de sujet. Ce trip girly, c’est aussi profond que de dire "Tiens, il fait beau aujourd’hui" ou "Mmm j’ai bien aimé la moussaka ce midi".
          Je suis une jeune trentenaire, je ne suis pas parfaite et j’arrive à être très féminine sans faire des réunions copines pour parler chaussures, soldes etc.
          Ce stéréotype de la fifille qui sait rie de tout et croquer la vie à pleine dents, c’est niais et dégradant pour les femmes.
          Un vraie cliché de nunuche, à 40 ans elle se dessinera avec un rouleau à pâtisserie attendant son mari à la porte. Au secours !

          Tirer du positif des désagréments quotidiens, soit,
          sur un blog perso passe encore,
          mais les publier... quelle honte !

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  • Une question me taraude : le livre n’est pas sorti me semble-t-il ? Donc en dehors du journaliste qui en a reçu une version, sur quoi se basent ces commentaires ? Sur un livre qui n’a pas encore ete lu ? Ne serait-ce que vu ? Peut-être que la critique - aussi constructive soit-elle - meriterait de se baser sur le livre en lui même, non ?

    Perso, je ne connaissais pas le personnage et vient de me taper plusieurs fous rires en parcourant les pages du blog...

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    • Répondu par Baptiste le 31 août 2011 à  14:45 :

      Cher Thibaut,

      En effet, on ne peut porter un jugement que sur ce que l’on connait un minimum. Si on n’a pas lu, on ne peut en parler.

      Or, ici il est question d’un album qui reprend des dessins issus du blog. Et même s’il y a des retouches faites ici ou là, une lecture du blog en lui-même permet aisément de se forger un avis. Le dessin de la couverture concorde avec ce que l’on peut voir sur ce fameux blog, et les gags que l’on retrouvera sur papier seront forcément similaires à ceux du blog. Il ne devrait donc pas y avoir de surprise ni sur le dessin ni sur l’écriture.

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  • Les versions en ligne sont bien différentes des originaux et versions haute definition travaillées de l’auteur, qui se vendent en galeries et lors d’expositions (pour info, ces deux dernières années, Mimi Stinguette a effectué 6 expositions parisiennes dans des galeries et fait partie de la collection permanente de LA GALLERY dans le Marais).

    Il y a un cadre numéroté très grand format dans mon salon et depuis plus d’un an, il fait sacrément sensation.

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    • Répondu par LC le 31 août 2011 à  14:06 :

      Cher Thibaut,
      pour quelqu’un qui ne connaissait pas ce blog dans votre premier commentaire, vous passez aussitôt au rang d’expert dès votre deuxième post pour savoir tant de chose sur cette blogueuse ! Quelle faculté d’acculturation ! :)
      Toujours est-il, pour répondre à un intervenant plus haut, que le principe d’éditer un blog, ne demande pas d’avoir eu l’ouvrage entre les mains. Il suffit d’aller lire la chose en question et, si nos yeux survivent à la lecture, de se forger une opinion. Le bilan est sans appel : ces pages de bande dessinée sont légitimes sur un blog, honteuses dans une publication professionnelle.

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      • Répondu le 31 août 2011 à  19:14 :

        Enorme Thibaut, merci pour ce bon moment de rigolade. Owned comme disent les jeunes !
        Les fan de blogs sont des groupies sans aucun recul. Allez, jeunesse se passe...

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    • Répondu par kyungjin le 3 septembre 2011 à  23:30 :

      Ah ah, mortel ! Comme dit LC, passer de "je ne connaissais pas" à "j’ai un grand format dans mon salon depuis plus d’un an" en un commentaire, c’est énorme. C’est de l’ironie ?
      Nan parce que quand je vois ça http://www.digibidi.com/comics/mimi-stinguette-au-naturel ou ça http://www.lagparis.com/209/artist.html?ida=5041§ion=&pagenb3=1 , ce sont les dessins du blog...

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  • Mimi Stinguette : au naturel - Par Myriam Rak - La boîte à bulles
    31 août 2011 13:20, par Elisa, fan number one

    Non mais quelle blague...Vous qui n’avez que ca a faire que de rester plante devant votre ordinateur a jouer les papys du muppet show, personne ne vous demande d’elire le dernier pullitzer. Une anonyme qui fait de sa passion, le dessin comique , un livre cest avant tout son reve qui se realise, alors meme si ce ne sonnt pas vos lectures quotidiennes , qui vous demandent d’accabler ainsi quelqu’un ? vous vous prenez pour qui pour pietiner un livre dont la fraicheur nous evade ? ohlala elle n’a pas le dernier photo xp shlouk dernier cri pour faire ses dessins LA HOOOONTE !! Ben cest justement ca qui est incroyable ! avec son peu de moyens technique et en faisant ca dans sa chambre sur son ordi perso, MIMI a su toucher des maisons d’edition, qui ont su voir en elle la verite, un talent frais et naturel, chose qu’on a certainement jamais vu chez vous. Personne ne vous demande d’acheter le livre, on sera bien assez nombreux comme ca, BRAVO MIMI, on t’aime !!!!!!!!!!!!!!!!

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    • Répondu par Baptiste le 31 août 2011 à  14:10 :

      Sans vous en rendre compte, vous mettez en lumière un des problèmes qu’engendre la sortie de ce genre de bouquins : au même titre que les télé-réalités et autres, éditer ce genre de travaux laisse croire que tout le monde peut réussir, peut concrétiser un rêve sans pour autant avoir le talent requis ou fournir les efforts nécessaire pour arriver à un niveau suffisant. Cela fait énormément de tort à plusieurs niveau : on donne de fausses illusions à ces gens qui n’ont pas (encore) le niveau et qui -plus ou moins légitimement- vont se prendre dans la figure une volée de critiques négatives qu’ils n’auraient pas eues dans d’autres circonstances. On tire la qualité et les exigences par le bas. On dégrade également l’image de toute une catégorie professionnelle (non seulement les auteurs mais aussi celle de l’éditeur qui a accepté de miser sur ces travaux). Et j’en passe.

      Vous avez le droit de lire ce blog s’il vous amuse. Puisque l’album sort, vous pouvez aussi l’acheter, vous faites ce que vous voulez de votre argent. Mais ça n’est pas pour autant que les dessins issus de ce blog méritent d’être vendus en librairie. Le travail d’un éditeur est de choisir des choses qui valent la peine, des choses de qualité (le fait qu’un blog plaise à un petit nombre d’internautes n’est pas un critère de qualité, jusqu’à preuve du contraire), des travaux dont il serait dommage de passer à côté. Dans le cas présent, ça sonne clairement comme un incident de parcours pour la Boîre à Bulles.

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    • Répondu par Yaneck Chareyre le 31 août 2011 à  19:12 :

      On se prend pour des gens qui pensent que la bande dessinée est un art, et pas un produit marketing destiné à suivre la voie de Pénélope Bagieu et Margaux Mottin. Et cette exigence ne trouve pas satisfaction avec cette publication

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  • Euh, les gens ? Allo ?
    Arrêtez de croire que la maison d’édition a été "séduite" par ces dessins "croquant le quotidien des filles". Ou encore que la maison d’édition "prend des risques".
    L’édition de ce blog se fait en partenariat avec June TV.
    Vous comprendre ? Une chaîne pleine de thunes finance l’édition du livre, et récupérera une partie des bénéfices, ou profitera au moins des répercutions que ça aura sur elle.
    La boîte à bulles n’en a probablement rien à faire, zéro intérêt, zéro risque, c’est juste un bouquin qui lui rapportera des sous, sans plus.

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    • Répondu par Pepe Tasse le 1er septembre 2011 à  00:31 :

      Trop bien dit, vraiment :-D
      Je voulais formuler mon opinion sur ce sujet, mais, c’était trop dur de rester correcte.
      Donc, merci d’avoir formulé ma pensée.

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  • Je crois que certains n’ont pas compris ce qu’était le métier d’auteur de bande-dessinée. Ce n’est pas un concours de dessin, ni une démonstration de technique. Il n’y a pas un seuil qui délimite la "vraie bd" de la "fausse bd" .

    Ce qui différencie un professionnel d’un amateur, c’est sa capacité à assurer une constance dans le style et dans la qualité et sa capacité à produire et à respecter les délais. Et surtout : sa capacité à cibler et rassembler un public (car ici nous parlons d’une bd éditée et donc à vocation commerciale)

    J’ai vu de nombreux dessinateurs loués pour leur virtuosité technique, et tout le monde de s’exclamer "ah, mais les éditeurs ont-ils donc de la crotte dans les yeux pour ne pas voir le talent de cet artiste ?" "Quand on voit le nombre de daubes dans les rayons, c’est incompréhensible !"
    La vérité, c’est que c’est le genre de dessinateur qui tombe une planche tous les 6 mois, donc le style fluctue, qui peine à affirmer son identité, incapable de respecter des délais et qui est donc tout sauf professionnel.

    Là, on a une artiste qui publie ses notes à un rythme régulier depuis 3 ans, réussissant à rassembler une base de fans autour d’elles. Qui peut se targuer de pouvoir présenter 150 dessins humoristiques à un éditeur ? Même torchés en deux minutes (dans ce style, quel importance que ce soit dessiné avec les pieds ?) si sur la longueur il y a un univers qui ressort et un public à la clé, pour un éditeur, ce projet est beaucoup plus viable et rassurant qu’un simple dossier contenant un synopsis et quelques planches. Surtout que la Boite à bulle n’est pas Dupuis. On parle de tirages plutôt confidentiels, ils n’espèrent pas en faire un best-seller, Myriam ne vas pas gagner des millions. Et désolé mais au rayon "indé", certains peuvent se moquer mais ils ne font pas tellement mieux !

    Et puis l’argument du "ces gens là prennent la place des vrais auteurs" est totalement stupide. Le public n’est pas constitué que de connaisseurs et le fait est que beaucoup de gens se retrouvent dans les gags de Bamboo ou dans la bd girly. Le public n’est pas plus abruti que vous, il a peut-être juste moins de temps à consacrer à la bd et préfère lires des bd "faciles d’accès". Et pointer du doigt un vilain petit canard et le désignant comme responsable de tous les maux, merci mais on a déjà de quoi faire avec certains mouvements politiques nauséabonds.

    Et ne vous y trompez pas, je trouve le travail de Myriam Rak très médiocre, je ne supporte pas la scène "girly" (et la scène blog en général), ça ne me dérange pas qu’on se moque, qu’on raille, qu’on râle (je suis le premier à le faire), mais quand j’en vois qui s’indignent que cette bd soit publiée au détriment des """vrais""" auteurs 1000 fois plus talentueux (lol !) que Myriam Rak, je me dis qu’ils devraient sortir leur tête de leur trou du cul et comprendre la notion d’auteur avant de râler.

    Cordialement.

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    • Répondu le 1er septembre 2011 à  15:30 :

      Je ne comprends pas votre raisonnement... Quelqu’un qui "torcherait" régulièrement 3 à 5 planches par jour serait selon vous plus professionnel qu’un Lidwine (par exemple) qui a peaufiné de longues années sa reprise de "la Quête de l’oiseau du temps" ? Permettez-moi de ne pas vous suivre. Quelqu’un comme Tati au cinéma n’a réalisé que peu de films et pourtant il est un auteur majeur. Même chose pour Orson Welles. En bd, on pourrait citer Spiegelman ( dont le rythme de production actuel est loin d’être stakhanoviste, ou luc Warnant...
      Le plus affligeant pour moi dans le livre présenté ici est l’humour(?). N’importe quel auteur mâle présentant ce type d’humour (?!) serait aussitôt et à juste titre traité de sale phallocrate. Non qu’il ne faille pas crtiquer le comportement de certaines femmes, comme celui de certains hommes, mais il me semble plus malin de le faire en montrant en parrallele d’autres comportements sexués radicalement différents chez d’autres personnages (comme le pratiquent Delaf et Dubuc dans "les Nombrils"). Un peu d’equilibre et de subtilité ne fait jamais de mal .

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      • Répondu par Felix le 1er septembre 2011 à  18:06 :

        Je suis simplement pas d’accord avec l’idée qu’une bd n’aurait PAS LE DROIT d’être publiée. En vertu de quoi ? Quelle autorité ?

        En vertu du bon goût ? J’aimerai bien connaître leurs références à ces "garants du bon goût", histoire de rigoler. Pour moi un auteur qui a des choses à dire et qui est capable de pondre 50 planches cohérentes (même mauvaises), a le droit d’être publié, s’il trouve éditeur à son pied.

        En l’occurrence, Mimi Stinguette sera sûrement tiré à 2000 exemplaires (voir moins) et se retrouvera dans les bacs des "indés", en compagnie de bonnes bd et d’autres à peine plus reluisantes. Et quoi ? C’est l’argent de la Boite à bulle, ils en font ce qu’ils veulent et personne ne vous force à l’acheter. La richesse de la bd française tient justement à cette multitude de petits éditeurs qui font ce métier bénévolement, par passion (ce qui est la cas de la BàB) qui prennent des risques en publiant des auteurs inconnus (dont certains deviendront peut-être des grands). Des fois il y a des ratés, c’est vrai, mais on ferait mieux de saluer cette prise de risque et d’inciter les "grosses" boites à faire de même !

        Et si vous voulez râler contre la surproduction, ce n’est pas la Boite à bulles qu’il faut brûler, hein !

        Bref, tout ça pour dire que Myriam Rak et la BàB ne méritent pas cet acharnement. Ils ne volent pas la place de """vrais""" auteurs et encore moins votre argent. Si on s’acharnait autant sur chaque mauvaise bd qui sort, on n’en aurait jamais fini...

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        • Répondu le 1er septembre 2011 à  18:29 :

          Pauvre Darwin... Les américains l’avaient déjà trahi en inventant le darwinisme social et vous, vous inventez le darwinisme éditorial...

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          • Répondu par christine le 1er septembre 2011 à  22:49 :

            tout à fait...en gros, si un éditeur a le choix entre Léonard de Vinci et un bras cassé, il "doit" choisir le bras cassé, car Vinci est fatiguant à publier, alors que l’amateur est silencieux, corvéable à merci et prévisible. Et en plus on veut avoir les honneurs de l’art, par dessus le marché ! ("la BD est devenue adulte"). Belle vision à faire pâlir Staline et tout les totalitaires, sans compter que cela relève de l’hypocrisie la plus abjecte ; ce que les gens aiment-et donc ce qui marche sur le long terme- c’est Bourgeon, Pratt, Loisel...bref que des gens qui sont soit lent, ponctuel, ou de style changeant, et non ce clonage organisé. Quel bonheur y a-t-il à prévoir, à se perdre dans des calculs mentaux qui ne se réalisent jamais ?
            on en est VRAIMENT à ce point de dégénérescence ? Faut-il vraiment en arriver là ? bientôt on trouvera que c’est un profit subtil de se couper un bras pour le manger ! FOLIE ! on ne pourra pas dire qu’on ne savait pas...

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        • Répondu par Yaneck Chareyre le 1er septembre 2011 à  22:07 :

          En vertu de valeurs politiques monsieur. Publier des produits marketing comme ceux ci, mettant en scène une image dégradante et réductrice me pose problème politiquement parlant, pour ce qui me concerne.

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    • Répondu le 1er septembre 2011 à  15:54 :

      Savoir tomber des pages au kilomètre ne donne en général rien de bien excitant. Peut-être une persistante odeur de transpiration.

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      • Répondu par Sergio SALMA le 1er septembre 2011 à  21:14 :

        Sans prendre réellement parti dans ce débat étonnamment passionné , je voudrais juste ajouter que si on s’en tient aux images du blog ( je sais pas de quoi est constitué le livre entier) ce n’est pas de la bande dessinée ! Ce sont des cartoons , des gags en une image. Voutch( qui est d’ailleurs admirable ou Gary Larson, Kiraz ou plein d’autres) non plus. On est plus dans l’illustration d’une idée( qui conviendrait parfaitement à une revue par exemple. Je ne veux pas faire de ségrégation ou établir une échelle de valeur du genre " ce qui est bien c’est la BD le reste est inintéressant" . C’est juste que c’est pas vraiment la même chose. Même si l’éditeur est spécialisé BD et que le style est évidemment sous l’influence BD et mangas.

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        • Répondu par Oncle Francois le 1er septembre 2011 à  22:41 :

          le mérite involontaire de ce genre de publications, c’est qu’il donne irrrésistiblement envie de se replonger dans les chefs d’oeuvre du passé. Ils ont accumulé du succès il y a vingt trente quarante ou cinquante ans, mais restent toujours formidablement agréables à lire ou à regarder. M6 a diffusé ce soir le petit Nicolas, il s’agit d’une oeuvre pleine de fraîcheur toujours agréable et plaisante à regarder. Que restera t’il de Mimi Stinguette et de Mimi Molette d’ici cinq ans ? Telle est la question que je pose !!

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        • Répondu le 2 septembre 2011 à  10:06 :

          Je crois qu’au-delà de la série elle-même, la colère qui suinte sur ce sujet est le reflet de l’incompréhension et de la perplexité des auteurs devant l’évolution de l’édition BD.
          En effet, après tout, quoi qu’en pense de Mimi Stinguett (pour autant qu’il y ait quelque chose à en penser), tant mieux pour l’auteur. Si on lui propose un bouquin, avec du matériel déjà réalisé qui plus est, elle serait bien bête de refuser. Et l’achètera qui voudra...
          Par contre, là où je comprends les réactions, c’est quand on sait que, grâce à l’appui d’une télévision, on va sûrement en vendre des camions, là ou l’auteur lambda (quand il arrive à être édité !) peine à atteindre 3000 exemplaires pour un truc quand même un peu plus torché et abouti.
          Il s’agit d’un pur coup marketing difficile à avaler quand, de plus en plus, on arrête des séries après un seul album ou on rivalise d’idées fumeuses pour payer le moins cher possible, quitte à torpiller des séries pas assez ou pas assez vite rentables.
          Bien sûr, on dégainera immédiatement le bon vieil argument selon lequel c’est en éditant ce genre d’ouvrage qu’on peut financer des oeuvres plus risquées et difficiles. Ce qui est bien sûr un sophisme, car alors pourquoi les cas de figures cités plus haut se multiplieraient, et touche même des éditeurs qu’on croyait incapables de ce genre de pratique.
          La vérité est que la BD n’est plus aux mais de familles paternalistes ou de passionnés prêts à prendre des risques mais aux mains de financiers que seul le bilan financier présenté aux actionnaires en fin d’année intéresse. On peut certes le regretter mais, en fait, la BD a simplement le monde économique d’aujourd’hui et fonctionne comme n’importe quel secteur d’activités capitaliste. Retour sur investissement, rentabilité, profits à court terme et dividendes. Bienvenue dans la réalité...

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    • Répondu par Laurelin le 7 septembre 2011 à  18:32 :

      La constance est le plus important ? Chouette alors, j’ai pleins de jolis petits dessins dans mes cahiers qui trainent depuis 10 ans, toujours le même personnage, je suis sure que ça va faire un tabac, et tant pis si je ne sais pas dessiner !

      Par contre, j’ai un peu grandi depuis la 4eme et, de fait, le style de dessin à un peu changé... Je peux en faire un album quand même ?

      Sérieusement... Joan Sfar change de style de dessin à chaque case de ses albums, dois-en conclure qu’il ne sait pas créer un univers et n’est, par conséquent, pas un bon auteur ?

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  • beaucoup de critiques sur la qualité du dessin soit disant infantile...

    Sans etre fan de son dessin qui n’a rien d’artistique, j’admire vraiment sa capacité a savoir etre constante dans la suite des dessins et à savoir dessiner son heroine sur tous les angles et a y faire ressortir le mouvement ; A aucun moment c est moche, etrange, de travers, biscornu, deformé, etc...

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    • Répondu le 2 septembre 2011 à  13:27 :

      Non mais vous avez bien regardé les mains ??? 0_°

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    • Répondu le 2 septembre 2011 à  13:41 :

      Ca aussi c’est une blague ? Jamais "moche, etrange, de travers, biscornu, deformé, etc..." ? On ne doit pas avoir les mêmes goûts, ni sens de la perspective et des proportions...

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      • Répondu par rolka le 2 septembre 2011 à  13:56 :

        sincèrement, avec une parution comme celle-là, le monde de l’édition touche le fond...et c’est objectif...on peut ne pas aimer la bd "girly" et admettre que M.Mottin a un dessin sans faille, des posings et des mises en scènes qui tiennent la route.
        Mais là, il y a un moment ou il faut arrêter de prendre les gens pour des cons : c’est mauvais, point barre.
        Et si on essaye de mettre un avant un sois-disant parti-prix graphique la-dedans qui rendrait des auteurs frustrés de ne pas avoir la chance d’être publiés, ce n’est surement que pour maquiller une médiocrité certaine ...

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        • Répondu par hohoho le 2 septembre 2011 à  14:25 :

          il ne faut pas tout mettre dans le même panier : Margaux Mottin a une VRAIE virtuosité au niveau de son dessin. Son trait est vivant, ses attitudes de personnages très fouillées et justes. Ceux qui verraient pas ça doivent mettre des lunettes.

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          • Répondu par Maidy Ab. le 2 septembre 2011 à  15:18 :

            Et pendant ce temps là, il y a de vraies meufs avec de vraies cervelles et de vraies capacités qui galèrent à soumettre leurs projets.

            Au nom de l’art, de ma féminité et de la justice, je hurle au scandale.

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          • Répondu par rolka le 2 septembre 2011 à  15:37 :

            je suis complètement d’accord au sujet de M. Motin, même si perso, je ne m’identifie pas à toutes les anecdotes qu’elle illustre, son style est indéniablement maîtrisé ( ce que j’explique plus haut ), et justement,ce n’est pas parce que ce genre d"ouvrage" surfe sur le même genre, que ça en fait un livre "éditable" .
            Et ce n’est pas parce-que l’on trouve cela mauvais qu’il est systématiquement question de point de vu subjectif..."des goûts et des couleurs...", oui mais non, pas tout le temps, et je ne pense pas que cette publication rende service aux auteures talentueuses qui excellent dans cette catégorie , c’est même assez dévalorisant quelque part...

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        • Répondu par LC le 2 septembre 2011 à  14:33 :

          Je ressors de 20 minutes (perdues) à lire une cinquantaine de notes de blogs et malheureusement, même pas le moindre microscopique début de sourire. Et là, je me rends compte que les deux critiques disponibles pour le moment (c’est à dire DBD et Actuabd) sont pour la première TRES bonne, et la seconde bienveillante et encourageante ! Et là... C’est le drame. Faut-il à ce point avoir de la m*** dans les yeux ? Ce sont eux les journalistes, chargés de nous aider à notre travail de veille, ceux sur qui on souhaiterait légitimement compter pour nous aider (un peu) à extirper parmi les 5000 bds annuelles, celles qui vraiment valent le coup ? J’en ai des sueurs froides... La démarche de l’éditeur est incomprise par beaucoup depuis l’émergence du cas Mimi suivi du coup de gueule de Tanxx, mais j’ajouterais mon incompréhension personnelle face aux deux journalistes qui ont chroniqué cet album.

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          • Répondu par Didier Pasamonik (L’Agence BD) le 2 septembre 2011 à  17:58 :

            Bien sûr, les éditeurs et les journalistes sont des incapables et seul VOUS avez la perspicacité, l’œil, l’intelligence et, disons-le, oui, le TALENT de savoir ce qui est bon ou mauvais pour le peuple.

            Notre journaliste n’a émis qu’une opinion, le malheureux, qu’at-il donc fait ? Certes il sait de quoi il parle : il a eu l’ouvrage en mains, contrairement à vous qui n’avez pu vous contenter qu d’aller sur le blog. Il ne manquerais plus qu’on l’achète, ce livre ! Pouarc, acheter un livre !

            Or, il est évident qu’entre le blog et l’imprimé il y a un travail éditorial et commercial. L’éditeur a fait un choix, l’auteur plus que probablement des retouches, une cohérence a été donnée au livre. Le filtre n’est pas qu’éditorial : des représentants sont passés chez les libraires et leur ont proposé ce livre. Il apparaîtrait qu’il y a eu suffisamment de commandes pour justifier une mise en place.
            Cela fait beaucoup de gens qui ont de la « M... dans les yeux » comme vous dites.

            Le monde est mal fait quand même. Devant tant de médiocrité, faites quelque chose, s’il vous plaît ! Qu’attendez-vous pour devenir journaliste ET éditeur ET libraire ET auteur de talent (tant qu’on y est) ? Le monde vous attend.

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            • Répondu par Rafia le 2 septembre 2011 à  18:06 :

              Vu le nombre de réactions négatives, il serait peut-être judicieux de les prendre en considération...
              Et depuis quand faut-il être auteur, libraire, journaliste ou éditeur pour critiquer une BD ? J’ose espérer que vous n’avez jamais osé sortir d’une salle de cinéma déçu par un mauvais film, vous qui n’êtes pas réalisateur...

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            • Répondu par Falcon le 2 septembre 2011 à  18:30 :

              Cher Didier,
              Vous savez très bien que ce livre n’est pas à la hauteur mais vous préférez défendre bec et ongle la moindre chronique de votre site. Dommage, un bon journaliste se doit d’être impartial.
              Bref...
              Puisque apparemment, selon vous, il faut être dans la profession pour pouvoir donner un avis recevable, je vais vous apprendre que je connais assez bien le monde de l’édition. Et clairement, la qualité des dessins de cette BD n’est pas bonne ; n’importe quel travail d’édition digne de ce nom aurait poussé Myriam Rak à retravailler encore son style avant d’espérer une publication. Quant à la police utilisée, elle provoquerait un infarctus chez un graphiste. C’est pourquoi je suis vraiment surpris que ce soit La Boite à Bulles qui édite cet ouvrage, elle nous avait habitué à mieux.

              Sur le fond, je n’accroche pas aux blagues ni à l’esprit, mais pourquoi pas (bien que les retravailler aussi n’aurait pas été un mal). C’est avant tout la forme qui m’irrite les yeux. Avec la surproduction actuelle, mettons-nous à la place d’auteurs dont le travail n’est pas édité au profit de BD comme celles-ci qui misent tout sur un buzz.

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              • Répondu par Didier Pasamonik (L’Agence BD) le 2 septembre 2011 à  22:30 :

                Cher Didier, Vous savez très bien que ce livre n’est pas à la hauteur mais vous préférez défendre bec et ongle la moindre chronique de votre site. Dommage, un bon journaliste se doit d’être impartial.

                C’est incroyable cette prétention. Nous seulement vous allez nous expliquer ce qu’est un bon dessin, mais en plus comment être un bon journaliste. Ah non, vous n’expliquez pas, vous préférer proférer vos opinions péremptoirement en laissant croire que votre interlocuteur y adhère.

                Vous avez vos opinions, j’ai les miennes, et d’ailleurs, je préfère.

                Bref... Puisque apparemment, selon vous, il faut être dans la profession pour pouvoir donner un avis recevable, je vais vous apprendre que je connais assez bien le monde de l’édition.

                Je ne vous crois pas. Signez déjà de votre nom, vous serez plus crédible.

                Et puis votre interprétation de mes propos est à côté de la plaque.

                Et clairement, la qualité des dessins de cette BD n’est pas bonne ;

                Mais on s’en tape. Il s’agit ici d’un livre qui peut très bien trouver son public, bon dessin ou pas. Vous prétendez imposer votre vision du monde à tout un chacun en mettant en cause l’honnêteté de notre journaliste. Attendez-vous à ce qu’on ne soit pas d’accord avec vous.

                n’importe quel travail d’édition digne de ce nom aurait poussé Myriam Rak à retravailler encore son style avant d’espérer une publication. Quant à la police utilisée, elle provoquerait un infarctus chez un graphiste. C’est pourquoi je suis vraiment surpris que ce soit La Boite à Bulles qui édite cet ouvrage, elle nous avait habitué à mieux.

                Sur le fond, je n’accroche pas aux blagues ni à l’esprit, mais pourquoi pas (bien que les retravailler aussi n’aurait pas été un mal). C’est avant tout la forme qui m’irrite les yeux.

                Votre opinion vous regarde. libre à vous de considérer que l’éditeur na pas assez travaillé. Cela dit, c’est la décision de Vincent Henry, et il la paie de sa poche, pas de la vôtre.

                Comme éditeur, il m’est arrivé plus d’une fois de publier des choses pas terribles pour mieux accompagner un auteur dans son développement parce que l’on parie toujours sur un auteur, pas sur une œuvre. Vous n’avez pas perçu cet album au même niveau que David Taugis, et alors ?

                Avec la surproduction actuelle, mettons-nous à la place d’auteurs dont le travail n’est pas édité au profit de BD comme celles-ci qui misent tout sur un buzz.

                Si un travail n’est pas édité, c’est qu’il n’a pas trouvé d’éditeurs, que ceux-ci pensent (peut-être à tort) qu’il n’y aura pas d’acheteurs en face. Cette façon de renier la dimension marchande de l’édition, c’est d’une naïveté !

                Votre vision du métier transpire un déterminisme vraiment curieux. L’éditeur n’est pas un messie, il est juste un moyen d’atteindre (peut-être) un public, lequel est peut-être à l’opposé de vos attentes. L’éditeur n’est pas là pour VOUS faire plaisir. Il est là pour faire tourner sa boutique. Delcourt a bien montré qu’on peut publier les Blagues de Toto (et maintenant Les Blondes)en même temps que Chris Ware ou Alan Moore. Ce n’est en effet pas incompatible.

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                • Répondu par Falcon le 2 septembre 2011 à  23:50 :

                  C’est incroyable cette prétention. Nous seulement vous allez nous expliquer ce qu’est un bon dessin, mais en plus comment être un bon journaliste. Ah non, vous n’expliquez pas, vous préférer proférer vos opinions péremptoirement en laissant croire que votre interlocuteur y adhère.

                  Vous avez vos opinions, j’ai les miennes, et d’ailleurs, je préfère.

                  Okay. Je vais vous expliquer ce qui ne colle pas : cette anatomie approximative et aléatoire, ce trait bancal mal scanné, ce personnage sans relief qui change d’un dessin à l’autre, cette colorisation aux crayons de couleur mal maîtrisée, ces affreux dégradés, et encore une fois cette police rigide sans âme placée n’importe où. Je peux encore détailler plus si vous le voulez puisque vous semblez avoir un grave problème d’analyse. Par exemple je peux vous expliquer pourquoi un dégradé photoshop est moche lorsqu’il est mal utilisé : par manque de texture (qu’on retrouve au contraire en technique traditionnelle par le grain du support et la matière utilisée), par le choix des couleurs lorsqu’on ne réfléchit pas à la cohérence globale de l’illustration (et qu’on va piocher au pif des couleurs RVB parce que "c’est des couleurs qui flashent"), par le décalage qu’il peut exister entre le trait (ici très plat) et la complexité qu’un dégradé suggère...Voulez-vous également un petit topo sur les lignes de fuite ou la manière d’avoir un beau trait qui ne bave pas ?

                  Concernant le journalisme, je ne comprends pas pourquoi je ne pourrais pas avoir d’avis sur la question. J’ai en effet ma vision d’un bon journaliste. C’est grave dites ?

                  Je ne vous crois pas. Signez déjà de votre nom, vous serez plus crédible.
                  Et puis votre interprétation de mes propos est à côté de la plaque.

                  Vous me trouviez prétentieux, mais en filigrane de votre réponse apparaît cette pédanterie : "Moi monsieur, je suis professionnel, je suis du métier, je suis journaliste, je fus éditeur...". Vous avez vraiment dû jubiler lorsque vous avez eu votre carte de presse. Alors soit, tant mieux pour vous si vous vous sentez supérieur, assez en tout cas pour balayer d’un revers de main mes propos. Pour ma part je ne ressens pas le besoin de porter un étendard, mon avis est le même sous pseudonyme et sous mon vrai nom, et mon expérience également.

                  Mais on s’en tape. Il s’agit ici d’un livre qui peut très bien trouver son public, bon dessin ou pas. Vous prétendez imposer votre vision du monde à tout un chacun en mettant en cause l’honnêteté de notre journaliste. Attendez-vous à ce qu’on ne soit pas d’accord avec vous.

                  Ben...Non, excusez-moi, vous vous en tapez mais ce n’est pas le cas de tout le monde. Ce n’est pas en servant de la soupe qu’on va tirer les gens vers le haut.
                  Je vous vois venir évidemment, "tirer les gens vers le haut", mais quelle prétention ! Quelle drame, j’ose avoir un avis sur l’édition et la consommation de masse, sur le marketing, sur le conditionnement à la facilité et à la futilité. Vous devriez lire Edward Bernays.

                  Votre opinion vous regarde. libre à vous de considérer que l’éditeur na pas assez travaillé. Cela dit, c’est la décision de Vincent Henry, et il la paie de sa poche, pas de la vôtre.

                  Nous sommes d’accord. Rassurez-vous je ne compte pas empêcher Vincent Henry de faire son travail, d’autant qu’il le fait à mon sens plutôt bien. D’où mon incompréhension par rapport à cet ouvrage.

                  Comme éditeur, il m’est arrivé plus d’une fois de publier des choses pas terribles pour mieux accompagner un auteur dans son développement parce que l’on parie toujours sur un auteur, pas sur une œuvre. Vous n’avez pas perçu cet album au même niveau que David Taugis, et alors ?

                  Et alors ? Je vous retourne la question : et alors ? Je n’ai pas perçu cet album au même niveau que David Taugis, cela me dispense de donner mon avis ?
                  Quant à votre phrase toute faite "on parie toujours sur un auteur, pas sur une oeuvre", je vous suggère la solution de parier sur les deux à la fois.

                  Si un travail n’est pas édité, c’est qu’il n’a pas trouvé d’éditeurs, que ceux-ci pensent (peut-être à tort) qu’il n’y aura pas d’acheteurs en face. Cette façon de renier la dimension marchande de l’édition, c’est d’une naïveté !

                  Bien. S’il y a un public assuré pour Mimi Stinguette, pourquoi ne pas leur proposer un album plus abouti ? Vous ne pensez pas qu’ils méritent mieux que des illustrations et des textes torchés à la va-vite ? C’est aussi le rôle d’un éditeur d’encadrer un auteur qui débute, et encore plus quelqu’un qui n’est pas professionnel.

                  Votre vision du métier transpire un déterminisme vraiment curieux. L’éditeur n’est pas un messie, il est juste un moyen d’atteindre (peut-être) un public, lequel est peut-être à l’opposé de vos attentes. L’éditeur n’est pas là pour VOUS faire plaisir. Il est là pour faire tourner sa boutique. Delcourt a bien montré qu’on peut publier les Blagues de Toto (et maintenant Les Blondes)en même temps que Chris Ware ou Alan Moore. Ce n’est en effet pas incompatible.

                  Je suis d’accord qu’il en faut pour tout le monde. Mais au delà des goûts et des couleurs, il y a le professionnalisme. Et cet album n’a pas un résultat professionnel. Vous êtes d’une mauvaise foi absolue de ne pas le reconnaître.
                  Je connais des adolescents de 14 ans qui ont le même style graphique et des propos aussi voire plus intéressants. Faut-il qu’ils commencent à démarcher ?

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                  • Répondu par Didier Pasamonik (L’Agence BD) le 3 septembre 2011 à  01:29 :

                    Je connais des adolescents de 14 ans qui ont le même style graphique et des propos aussi voire plus intéressants. Faut-il qu’ils commencent à démarcher ?

                    Mais qu’ils fassent donc leur blog ! Au moins, ils auront des tas de lecteurs et ils pourront progresser en recueillant leurs critiques car sur les blogs, elles sont souvent plus constructives qu’ici.

                    Vos interventions et d’autres que je lis ici de la part de "professionnels" suintent la peur. Vraiment, qu’a donc cette BD qui vous met dans un tel état ? C’est fou, cela, c’est un vrai phénomène.

                    Oui, c’est grave, docteur. C’est probablement un accès de fièvre réactionnaire.

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            • Répondu par Laurent Colonnier le 2 septembre 2011 à  19:36 :

              Je tiens à signaler qu’aucun message signé LC sur ce sujet n’est de moi, bien que ce soit mon pseudo habituel sur Actuabd, il s’agit d’un usurpateur.

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            • Répondu par tanxxx le 2 septembre 2011 à  20:50 :

              votre discernement n’a d’égal que votre foi absurde en ce que pense le plus grand nombre, monsieur Pasamonik.

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              • Répondu par Didier Pasamonik (L’Agence BD) le 2 septembre 2011 à  21:50 :

                Ma chère Tanxxx, je suis surpris que vous qui, dans vos bandes dessinées, prêchez la tolérance, le respect de la différence, preniez la plume pour cautionner ce qui n’est rien d’autre qu’un lynchage.

                David Taugis fait état d’une opinion positive sur ce qui n’est qu’un travail de débutant. Il n’a pas crié au chef d’œuvre, il a juste été touché par le travail de cette demoiselle.

                Ce n’est pas faire foi au plus grand nombre que d’admettre qu’un travail puisse être diversement apprécié. Tout le monde dans notre rédaction n’a pas la même opinion que David Taugis et il est arrivé que le même ouvrage essuie deux chroniques contradictoires.

                Personnellement, je ne connais pas Melle Rak mais ses débuts ne sont sans doute pas plus honteux que bien d’autres, les vôtres par exemple. Est-ce que cela demande tant d’indignité ? Je ne le pense pas. À lire certains commentaires, on a l’impression que l’éditeur a imposé une promotion canapé à son auteur ou que celui-ci a versé un dessous de table de son éditeur. Jusqu’où irez-vous dans l’indignité ?

                Je pense que tout cela relève d’un esprit grégaire, d’une hystérie collective qui moi me déplaît. Et que ce soit pour Beineix, pour un album d’Astérix ou une publication Bamboo, j’ai toujours trouvé que cet esprit de lynchage était ce qui peut arriver de pire à la bande dessinée, la véritable expression d’une vulgarité que vous prétendez combattre.

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                • Répondu par Guillaume Long le 3 septembre 2011 à  00:35 :

                  Bonjour Didier,

                  J’ajoute mon commentaire stérile en réaction au tien.
                  On est libre de penser ce qu’on veut de ce truc sorti à La Boîte à Bulles (par ailleurs éditeur de ma chère et tendre, et ami), je suis bien d’accord. On peut même appeler ça un livre, puisque effectivement ce truc est imprimé et possède une couverture. Mais je ne peux m’y résoudre, personnellement.
                  Pas plus que je ne peux me résoudre à lire que tu parles de Myriam Rak comme d’une auteur en argumentant que "l’on parie toujours sur un auteur, pas sur une œuvre" et que "ses débuts ne sont sans doute pas plus honteux que bien d’autres".
                  Je crois rêver, vraiment. Et je suis le premier à avoir honte de mes débuts et de mon dessin... Ce n’est pas pour m’enfermer dans ma tour d’ivoire je te l’assure, mais ce truc est tout sauf l’œuvre d’un auteur et je ne comprends pas qu’en tant qu’ancien éditeur ayant eu affaire avec des auteurs, tu puisses penser ça et que tu défendes cette idée. Je ne crois pas que Myriam Rak fasse un parcours quelconque d’auteur... Pas plus que bon nombre de blogueurs qui ont été édités le temps d’un livre. Ce sont juste des personnes qui profitent d’une tendance actuelle de l’édition de vouloir des albums livrés "clé en mains" mais très certainement, cette mode passera.
                  Je crois que faire des livres prend du temps, demande de la maturité et un certain investissement (et j’englobe très volontiers dans cette définition des auteurs Bamboo ou Jungle ou ce que tu veux même si je ne les lis pas) et je regrette que quand mes collègues s’énervent à juste titre d’être mis au même plan que cette blogueuse amateur, tu parles d’hystérie collective. Il faudra un jour admettre que nous exerçons un vrai métier qui demande des compétences, mais bien sûr comme tout le monde a dessiné un jour ou l’autre dans sa vie, être légitime dans ce domaine n’est pas facile.
                  Alors qu’on admet volontiers qu’avec un bistouri à la main, on ne s’improvise pas chirurgien.

                  Répondre à ce message

                  • Répondu par Didier Pasamonik (L’Agence BD) le 3 septembre 2011 à  01:20 :

                    On peut même appeler ça un livre, puisque effectivement ce truc est imprimé et possède une couverture. Mais je ne peux m’y résoudre, personnellement.

                    Et si on parlait simplement de liberté d’expression. Cette fille n’aurait pas le droit de publier un livre sous prétexte qu’il n’est pas assez bien...dessiné selon les critères de quelques-uns !?! Je dis que les défauts-même de cet album en font son prix. Après tout, les dessins de Saint-Ex pour le Petit Prince étaient aussi naïfs et "mal dessinés". Le livre est un ensemble, un esprit, une personnalité. Celle-ci peut ne pas vous séduire, mais elle est signifiante.

                    Pas plus que je ne peux me résoudre à lire que tu parles de Myriam Rak comme d’une auteur en argumentant que "l’on parie toujours sur un auteur, pas sur une œuvre" et que "ses débuts ne sont sans doute pas plus honteux que bien d’autres". Je crois rêver, vraiment. Et je suis le premier à avoir honte de mes débuts et de mon dessin... Ce n’est pas pour m’enfermer dans ma tour d’ivoire je te l’assure, mais ce truc est tout sauf l’œuvre d’un auteur et je ne comprends pas qu’en tant qu’ancien éditeur ayant eu affaire avec des auteurs, tu puisses penser ça et que tu défendes cette idée. Je ne crois pas que Myriam Rak fasse un parcours quelconque d’auteur... Pas plus que bon nombre de blogueurs qui ont été édités le temps d’un livre.

                    C’est ahurissant de lire cela. Quand on écrit, quand on dessine, on est un auteur, même si c’est moche. Je revendique la possibilité pour chacun de faire sa bande dessinée. Vive le web pour cela. Et si un éditeur veut en faire la version papier, tant mieux. Que des artistes diplômés viennent après nous expliquer que ceci n’est pas assez bien dessiné, etc. cela me semble un débat d’un autre âge. À votre aune, Dominique Goblet dessinerait comme un enfant. Et tout cela pour nous dire quoi, qu’un enfant ne peut pas avoir du génie ?

                    Ce combat des anciens contre les modernes (car il y a un peu de cela dans ce débat) me rappelle Morris claquant la porte de l’Académie des Grands Prix car elle avait osé élire Vuillemin, dont les dessins sont "si mal dessinés".

                    Je ne crois pas que Myriam Rak fasse un parcours quelconque d’auteur

                    J’aurais du te balancer cela au visage quand tu as publié ton premier ouvrage chez Vertige Graphic, alors que j’en étais directeur de collection.

                    Ce sont juste des personnes qui profitent d’une tendance actuelle de l’édition de vouloir des albums livrés "clé en mains" mais très certainement, cette mode passera.

                    Bon sang, cette propension à la boule de cristal ! Je suis persuadé du contraire. Le Net va bouleverser les hiérarchies.

                    Il faudra un jour admettre que nous exerçons un vrai métier qui demande des compétences, mais bien sûr comme tout le monde a dessiné un jour ou l’autre dans sa vie, être légitime dans ce domaine n’est pas facile. Alors qu’on admet volontiers qu’avec un bistouri à la main, on ne s’improvise pas chirurgien.

                    Pardon de dire cela, mais le gouvernement des élites ("vrai métier" ’compétences", "légitime"...) est un programme politique auquel je n’adhère pas.

                    Raconter une histoire, dessiner une BD, a longtemps été et est encore le fait d’un bon nombre d’autodidactes et je trouve cela très bien.

                    Il y a un académisme du dessin indé aussi insupportable que les clonages de la Ligne Claire d’une certaine époque. Ce genre de dessin "malhabile" est salutaire parfois, rien que pour cela.

                    Je me souviens, chez Magic Strip, d’avoir jeté Ptiluc que mon frère me proposait avec insistance (comme c’est un gars intelligent, il ne m’en veut même pas). Ce génie a fait le succès d’une maison concurrente. Depuis, je me méfie de mon opinion sur les "mauvais dessinateurs".

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                    • Répondu le 3 septembre 2011 à  01:36 :

                      La liberté d’expression coûte cher en arbres. Moi j’aurai bien aimé que cette liberté d’expression en reste au blog, c’est plus éco-responsable.

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                      • Répondu par Didier Pasamonik (L’Agence BD) le 3 septembre 2011 à  08:47 :

                        Tout est bon pour restreindre la liberté d’expression, à ce que je vois.

                        Après l’argument esthétique, l’argument féministe à côté de la plaque, la production éditoriale surpondérale, il ne manquait plus que l’argument écologique parfaitement farfelu jouant sur le vibrato de la bonne conscience...

                        Tout le monde sait très bien aujourd’hui que les stocks de papier en Europe occidentale ne sont plus la cause de la déforestation. Quant à l’impact écologique de votre ordinateur, je ne suis pas sûr qu’il soit positif.

                        Il manque l’argument religieux, tentez-le pour être complet.

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                        • Répondu le 3 septembre 2011 à  13:35 :

                          Y a pas que le papier, y a l’encre, les solvants, le transport etc etc.

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                        • Répondu par Jean-Marc Leroy le 14 septembre 2011 à  00:38 :

                          AMEN.

                          Voilà. C’est court, mais je pense que ça répond à votre désir spirituel. "Restreindre la liberté d’expression", quel grand mot. Vous pouvez écrire ce que vous voulez, mais n’attendez pas des lecteurs qu’ils soient d’accord avec vous quand ils ont autant de raisons de contester les goûts exprimés par votre journaliste.

                          Au passage, je trouve sacrément gonflée votre comparaison avec le Petit Prince. Le dessin de St-Exupéry est peut-être d’une qualité contestable, mais il sert son propos (les dessins sont ceux de l’aviateur, qui n’avait plus dessiné depuis son enfance, rappelez-vous) et il serait mal avisé de croire que l’oeuvre littéraire est absente du Petit Prince.

                          Mon désaccord par rapport à l’opinion d’ActuaBD sur cette BD ne tient pas à la seule qualité du dessin : j’ai lu et je lis des bandes dessinées en ligne dont la qualité de dessin a été parfois pire à leurs débuts. Questionable Content, Yu+Me Dream, XKCD, ...
                          La différence ? Le FOND. Toutes ces BD au dessin tout pourri ont suscité mon intérêt. Or, le seul intérêt que je trouve aux planches de Mimi Stinguette que j’ai lues sur digibidi, ce serait pour les imprimer sur des cartes postales (y’a pas de honte à ça !). De la part d’un éditeur qui a sorti "L’immeuble d’en face", ça me déçoit. Faut-il qu’il soit financièrement aux abois ou que l’équipe éditoriale ait perdu un pari stupide pour avoir accepté de s’investir dedans. Je ne comprends pas. Et je ne suis pas le seul.

                          C’est dix mille fois trop tôt pour Myriam Rak, et vous le savez. Je ne connais pas le travail de Guillaume Long chez Vertige Graphic, mais je doute qu’il ait pu signer quoi que ce soit si son niveau tant au dessin qu’au scénario était comparable à celui-là. Qu’il se demande ouvertement ce qu’elle fiche là prouve bien qu’elle n’était pas prête à avoir l’honneur d’une publicité avantageuse dans une publication en ligne appréciée par ses lecteurs, dont moi-même, pour le nombre de bonnes bandes dessinées qu’elle nous fait habituellement découvrir.

                          Bien à vous.

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                    • Répondu par Charlotte le 3 septembre 2011 à  10:19 :

                      Monsieur Didier,

                      En amoureuse de la BD, je n’avais aucune envie de prendre part à la tempête dans un verre d’eau à laquelle nous assistons ici. D’autant que parmi les voix mécontentes, j’ai entendu tellement d’horreurs que je ne voulais pas être associée à ça. Mais là votre réponse me fait bouillir.

                      Désolée de vous l’apprendre vu qu’il a l’air de s’agir de votre métier que de le savoir, mais oui, il y a des gens qui dessinent mal. Tout comme il existe des gens qui chantent faux. Taxez-moi d’élitisme si vous le souhaitez, ça ne change rien. Toute forme d’art demande un apprentissage et des connaissances, les génies existent mais sont extrêmement rares.

                      Je suis les blogs depuis des années, et il ne me viendrait par exemple jamais à l’idée de dire que des gens comme Marion Montaigne ou Lisa Mandel dessinent mal. Elles ont pourtant un trait minimaliste et maladroit et aucune connaissance "académique" du dessin. Cependant elles ont su exploiter cela et leur dessin, en adéquation avec leur propos, est d’une force (et du coup d’une beauté)exceptionnelle.

                      Votre Mimi, là, elle n’a pas de dessin. Il n’y a aucun choix graphique, il n’y a aucune personnalité : elle se contente de régurgiter du mauvais shojo comme le ferait une adolescente de douze ans sur son cahier de texte.
                      Mais là encore, pourquoi pas. Des blogs dessinés pire que ça sont bons, sont drôles. Je ne citerai par exemple que l’américain XKCD qui arrive à faire rire ses milliers de fans avec juste des bonshommes bâtons. Alors pourquoi pas Mimi, avec ses infâmes gribouillages ?
                      Je répondrais : parce qu’il n’y a aucun contenu. L’ensemble de ses gags est une énumération de banalités du quotidien. "hihi j’ai dû me battre pour mes chaussures", "ouh, le soleil c’est bien mais ça éblouit", "j’ai pas eu le temps de prendre une douche, est-ce que ça va se sentir ?".

                      Le voilà, le génie pour lequel vous vous battez, Didier.
                      Ne venez pas nous bassiner avec la grande démocratie du net, avec la lutte des petits contre les élites établies... Ne comparez pas ÇA à Saint-Ex, par pitié. Saint-ex se foutait du dessin, il l’a utilisé quand même pour illustrer son propos, qui pouvait vivre seul. Là vous défendez le summum de la bêtise consumériste, le pire de la vacuité de cette génération abrutie de télé-réalité pour qui "être Rock n’Roll" c’est repousser son loyer pour aller s’acheter un nouveau sac à main son iPod aux oreilles.

                      Je suis abasourdie de vous lire, de vous voir vous ridiculiser à défendre l’indéfendable juste pour avoir l’air d’un grand libertaire à l’esprit ouvert. Vous êtes en train de défendre l’ado de télé-réalité qui braille avec le nez et à contretemps du Britney Spears en nous disant que c’est le nouveau Brel.

                      Pour terminer cet énorme pavé : oui, la liberté d’expression, oui, mille fois oui. Tout le monde a le droit de se frotter à un public, tout le monde a le droit de faire entendre sa voix. Bravo Mimi, elle a son album, tant mieux pour elle, tant mieux pour les trois lecteurs de sa famille qui suivent son blog.
                      Tant pis pour les nombreux talents qui se heurtent aux portes fermées des éditeurs parce que ceux-ci préfèrent éditer du mauvais blog "dans l’air du temps" plutôt que de leur donner une chance méritée après des années de galère. Ah ! Malheureux auteur ringard qui essaie d’apprendre ton métier ! Crétin de belle âme qui t’es usé les doigts sur tes crayons ! Passe ton chemin, la liberté d’expression arrive avec ses gros sabots !

                      Votre Mimi ne se fait pas lyncher, Didier, elle se fait huer. Comme on hue au théâtre le mauvais chanteur ou le mauvais acteur.
                      Vous voulez voir ce que peuvent générer les blogs ? Vous voulez découvrir du génie ? Allez plutôt voir des boulots comme celui de la petite Anne-Lise Nalin, qui a à peine 18 ans ridiculise déjà la moitié de la blogosphère en termes de virtuosité. Parlez d’Ultimex, le voilà votre dessin dégueulasse qui dégouline de talent !
                      Mais pitié arrêtez de brandir vos étendards pour ce truc grotesque.

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                      • Répondu par Didier Pasamonik (L’Agence BD) le 3 septembre 2011 à  11:23 :

                        Chère Charlotte,

                        Je comprends vos sentiments et j’entends vos arguments. Mais vous êtes dans la confusion.

                        Qu’a fait David Taugis ? Un petit article, 3 phrases et une douzaine de lignes, dans une chronique comme on en publie environ 500 chaque année. Il ne criait pas au génie et soulignait d’entrée que le trait de cette auteure "montrait ses limites".

                        ActuaBD est avant tout un organe d’information. Nous sommes attachés à rendre compte de l’actualité de la BD. Vous pensez bien que cette chronique n’a aucune prétention critique particulière et d’ailleurs, la critique n’aurait aucun intérêt ici.

                        A partir de là, le forum devient un exutoire pour dessinateurs frustrés de ne pas être publié, alors que cette fille-là...

                        Alors oui, il y a atmosphère de lynchage et oui, les arguments qui sont avancés m’horripilent. Que ce soit pour cet album-là ou pour autre chose.

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                        • Répondu par Falcon le 3 septembre 2011 à  12:45 :

                          Sérieusement, vous avez relu l’article de votre chroniqueur ? J’en viens à me poser la question :))
                          Certes il ne crie pas au génie, mais on n’en est pas loin...

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                        • Répondu par matthias lehmann le 3 septembre 2011 à  13:36 :

                          Pardon,
                          je ne suis pas un habitué de ce site, mais il ne m’avait pas semblé que les réactions épidermiques qu’a suscité l’article concernaient actua bd à proprement parler, mais le livre incriminé avant tout(du coup, je ne vois pas pourquoi vous tenez à défendre bec et ongles votre site, le propos n’est pas vraiment là).
                          Ce qui est alarmant, quand on est auteur, lecteur voire libraire, c’est de constater à quel point on veut créer une nouvelle norme du commercialement correct avec ce genre de livres totalement inaboutis, en nivelant vers le bas.
                          Si on accepte aveuglément que ce travail de sape de toute recherche artistique - et je pense qu’ "artistique" n’est pas forcément un mot sale et qu’il peut parfois fort bien s’allier avec une certaine forme de commerce (puisque ça fait partie du "circuit")- on finit pas accepter implicitement cette régression. ça s’appelle de la résignation.
                          Hé bien, parfois on n’a plus envie.
                          Quant à Myriam Rak, je ne sais pas si je suis désolé pour elle. Je crois que rejeter ainsi toute dimension politique et artistique dans un travail de création est finalement assez critiquable car oui, la création ça n’est peut-être pas seulement un petit hobby confortable et distrayant, ça demande peut-être davantage d’implication personnelle ou sociale ; de pensée.
                          Se mettre en danger un minimum.
                          Michel Leiris dans sa préface à la seconde édition de "l’âge d’homme" comparait ainsi son travail d’écriture à la corne du taureau dans la corrida.
                          Avouez qu’avec "mimi stinguette", on est plus proche du cure-dent que de la corne.

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                          • Répondu par Didier Pasamonik (L’Agence BD) le 3 septembre 2011 à  13:56 :

                            Écoutez, la mise en cause du site et de la position de notre chroniqueur est suffisamment explicite dans ce fil de discussion pour qu’on n’y revienne pas.

                            La vérité est que cette chronique est le prétexte à exprimer des tas de choses qui ne la concerne pas.

                            Le cas de Tanxxx est caractéristique : elle prend le prétexte du graphisme faiblard de cette débutante pour mener une croisade contre la BD "girly" qui renvoie une image de la femme qui ne lui plaît guère.

                            Fort bien, cela me semble un vrai sujet, mais dans cette perspective ni l’auteur de Mimi Stinguette, ni son éditeur, ni notre chroniqueur ne sont en cause. Pire : mêler cette mise au point avec une marée de posts rancuniers et bas de plafond me semble contre-productif par rapport à cette cause.

                            C’est cette confusion permanente des genres (journalisme, chronique, critique, considération esthétiques ou sociales), cette récurrente hypocrisie dans la démarche (la plupart des intervenants les plus virulents ont masqués), et un conformisme purement corporatiste exprimant la rancœur contre les éditeurs, qui sont à l’œuvre ici.

                            Et je ne parle même pas des quelques abrutis qui viennent profiter de la curée pour régler les comptes de gens parfois critiqués dans nos pages (JC Menu, Manu Larcenet, Fabrice Parme...) qui ont pour habitude de traîner la libre critique dans la boue tout simplement parce qu’il ne l’admettent pas.

                            En général, ces posts-là sont modérés (c’est à dire refusés) par le comité de rédaction avec une belle constance.

                            Répondre à ce message

                            • Répondu par tanxxx le 3 septembre 2011 à  14:40 :

                              Je ne prends pas le graphisme faiblard (merci de le dire, hin, ça me rassure dans un sens, mais je serais allée plus loin, aaah ça, c’est mon côté "hystérique") comme prétexte pour mener une "croisade" (au passage je ne suis pas l’affreux Guéant). Non, cette image de la femme ne me plait pas, et pire, j’ai la prétention de croire que je ne suis pas seule. Mais vous avez manqué, volontairement ou non, tout le fond de mon article.

                              Répondre à ce message

                    • Répondu par Laurelin le 7 septembre 2011 à  18:58 :

                      Si on est auteur à ce prix là, je suppose que quand on enregistre une cassette dans son garage on est chanteur ? Ou que quand on récite le monologue de l’avare de Molière en classe on est comédien ? Et digne de passer pro ?

                      Les métiers de l’art sont comme tous les autres métiers : il s’apprennent. Faire de la BD, ce n’est pas gribouiller un petit dessin par semaine et le mettre sur internet.

                      Ce n’est pas une "politique", c’est un fait. OK, on a pas besoin d’avoir fait les beaux arts pour faire un album, mais on peut attendre un peu de qualité. On va pas demander à une gamine qui fait un peu de danse classique de danser le premier rôle dans un ballet à l’opéra, ou à un groupe de copains qui jouent dans leur garage d’être la tête d’affiche à l’Olympia. Ici, c’est la même chose.

                      Quand au dessins "mal dessinés" et "naïf" de Saint Exupéry, ce sont des aquarelles empruntes de poésie qui ont du demander un peu plus de travail et d’imagination que des crayonnés de blog qui rejouent (mal) Pénélope Bagieu.

                      Répondre à ce message

            • Répondu par LC le 3 septembre 2011 à  15:55 :

              Je suis curieux.
              Vous en avez pensé quoi vous, Didier Pasamonik de cet album ? Hors polémique, hors bon mot à placer, hors petits piques à placer pour tel ou tel de vos supposés contradicteur. Je vous croise, on papote sur les dernières lectures et comme vous l’avez lu, vous m’en dites quoi de cet ouvrage ? Vous le recommandez ?

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              • Répondu par Didier Pasamonik (L’Agence BD) le 3 septembre 2011 à  16:55 :

                Je suis comme la plupart d’entre vous : Je ne l’ai pas lu (il sort le 15 septembre) alors que David Taugis l’a lu, lui.

                Je vois ce que vous en voyez. Je ne trouve pas cela honteux. Certainement pas génial non plus. Les gags me font un peu sourire, sans plus.

                D’une manière générale, je suis très tolérant, surtout avec un premier album, mais aussi parce que je ne considère pas que ce soit le dessin qui prime dans la bande dessinée. C’est pourquoi j’ai publié Kamagurka ou Schlingo par exemple.

                Je sais aussi que, au début surtout, un encouragement est toujours le bienvenu et un éreintement très décourageant. Souvenez-vous du mot de Maurice Rosy rapporté dans ces colonnes : « Si Franquin ou Jijé avaient été plus généreux dans leurs critiques par rapport à Tillieux, il aurait été placé plus haut beaucoup plus vite. Ce n’était pas un dessinateur virtuose comme Franquin. Mais vous savez, pour moi, la virtuosité, elle éblouit, et quand on est ébloui, on ne voit pas. En ce qui me concerne, à la virtuosité, je préfère l’efficacité ! » Il s’agit là du directeur artistique de Spirou dans les années d’or.

                Je suis moins tolérant quand le boulot est ordinaire (c’est le cas de 98% de ce qui paraît) et quand le discours qui l’entoure appelle au dénigrement et à l’exclusion de toute autre forme de création.

                Je n’aime pas qu’une auteure reconnue comme Tanxxx assassine une débutante sur le bûcher d’un anticonsumérisme bêlant.

                Cet album émane d’un petit éditeur, pas d’une grosse machine commerciale. L’auteure a un boulot, n’attend probablement pas que cet ouvrage marche pour en vivre. Tant mieux pour elle. Les jeunes auteurs qui ont un boulot "en attendant", j’en connais plein. J’en connais même qui sont plus âgés. Ils ne sont pas pour autant pétris de ressentiment.

                Répondre à ce message

                • Répondu par tanxxx le 3 septembre 2011 à  17:10 :

                  ce n’est PAS une débutante, puisqu’il ne s’agit PAS d’un auteur, bordel de MERDE.

                  Répondre à ce message

                  • Répondu par Didier Pasamonik (L’Agence BD) le 3 septembre 2011 à  18:01 :

                    Vous pouvez utiliser votre propre dictionnaire cryptique à votre usage propre et ponctuer toutes vos phrases de gros mots, si cela vous chante, mais c’en est évidemment un.

                    Je parlais de discours excluant : en voilà un.

                    Répondre à ce message

                    • Répondu par Tanxxx le 3 septembre 2011 à  18:27 :

                      vous faites un sophisme : elle a un livre, donc c’est un auteur, c’est un raisonnement tronqué.

                      Répondre à ce message

                      • Répondu par Didier Pasamonik (L’Agence BD) le 3 septembre 2011 à  18:58 :

                        Peut-être dans "Le Petit Tanxx illustré" mais dans le Dictionnaire de l’Académie française, c’est cette définition qui prévaut :

                        "AUTEUR, subst. masc.
                        Celui ou celle qui est la cause première ou principale d’une chose. Synon. créateur, instigateur, inventeur, responsable."

                        Et fait incroyable, La Boîte à Bulles verse à Mademoiselle Rak des droits d’auteur.

                        Répondre à ce message

                • Répondu par matthias lehmann le 3 septembre 2011 à  19:17 :

                  Il me semble qu’être auteur, c’est s’astreindre à se remettre suffisamment en question sur la valeur intrinsèque de sa production, en l’occurrence graphique et écrite, pour espérer un jour faire oeuvre.
                  Cela implique de la réflexion et du travail et une certaine forme d’abnégation (tout de même).
                  De fait,entre une Tanxx prolétaire du dessin qui sue pour créer sans certainement réussir à en vivre royalement et une Mimi Stouquette totalement dilettante mais qui par ailleurs, gagne très bien sa vie, il n’y a pas photo.
                  Là où cette affaire confine à l’insupportable, c’est quand la mode dépasse l’investissement personnel, on nous dit en substance, ne faites pas bien, faites ce qu’il faut.
                  Et qui décide de ce qu’il faut ?
                  Alors pardon, mais la notoriété, n’a rien à voir dans l’affaire, vous savez bien qu’aujourd’hui le pouvoir, c’est l’argent.

                  Répondre à ce message

                  • Répondu par Sergio SALMA le 3 septembre 2011 à  20:03 :

                    Bon, ça ne peut plus durer. Il faut contacter mademoiselle (ou madame) Rak pour qu’elle vienne un peu expliquer sa démarche. Qu’on sache qui elle est, pourquoi, comment. Et si elle est au courant de ce qui se passe autour d’elle, ce qu’elle en pense. ça intéresserait beaucoup de monde je crois.

                    Répondre à ce message

                    • Répondu par Didier Pasamonik (L’Agence BD) le 3 septembre 2011 à  22:03 :

                      Tu as raison, Sergio, il faut maintenant donner la parole à l’auteur...

                      Répondre à ce message

                      • Répondu par Ganguro le 3 septembre 2011 à  22:20 :

                        La ponctuation ne mérite pas tant d’égards voyons.

                        Par ailleurs, la définition d’un mot n’est qu’un repère, généralement de langage. Si le terme convient, le sens en revanche fait encore défaut.

                        Je pense que c’est ce que la personne voulait dire par là.

                        Répondre à ce message

                      • Répondu par LC le 3 septembre 2011 à  23:59 :

                        Pour ceux que la parole, la démarche, les influences de mademoiselle Rak intéressent, voici une interview assez complète (qui date d’avant le projet de livre) :
                        http://blog.proboks.com/2009/01/myriam-alias-mimi-stinguette-est-une.html

                        Répondre à ce message

                        • Répondu par Falcon le 4 septembre 2011 à  09:00 :

                          J’avais lu cette interview avant de réagir, et je dois reconnaître que c’est en grande partie la phrase suivante qui m’a fait bondir : je dessine principalement dans le RER.

                          A part ça, Myriam Rak fait un peu d’autodérision, interrogée sur la superficialité du contenu : Tu pointes du doigt le caractère intellectuel de tous ces thèmes :) Il faut que je pense à faire un dessin "Mimi Stinguette aime lire Pascal et s’interroge sur la formulation de la clause II.B.4.(ii) d’un contrat tripartite de coproduction internationale"
                          Hé bien oui, voilà qui aurait été intéressant, des illustrations sur son boulot de juriste plutôt que des sujets de gourdasse.

                          Répondre à ce message

                    • Répondu le 4 septembre 2011 à  02:22 :

                      C’est vrai que le débat commence à tourner en rond, il faut un rebondissement : l’intervention de l’auteur !
                      Vous avez le sens du spectacle jeune homme (ou monsieur) Salma, félicitations !

                      Répondre à ce message

                      • Répondu par n le 4 septembre 2011 à  13:05 :

                        On s’en fout de ce que l’auteur va dire. Elle n’a pas à se justifier quoi qu’en pense de son travail. C’est plutôt à l’éditeur de défendre et d’expliquer ses choix...

                        Répondre à ce message

                        • Répondu par Ganguro le 4 septembre 2011 à  14:51 :

                          Il est difficile de défendre un coup de coeur, qui ne doit rien aux connaissances et aux relations, voyons. N’êtes vous pas touché par cette innocence dans le trait ?

                          Répondre à ce message

                          • Répondu par elsafraulein le 6 septembre 2011 à  12:37 :

                            je travaille dans l’édition, je ne suis pas du tout touchée mais abasourdie par le manque de recul sur ce travail,
                            comment peut on objectivement se dire qu’il y a du travail derrière ça et que ça mérite d’être imprimer...?
                            Sans même parler de travail pro abouti,
                            là, c’est vraiment l’utilisation de base d’outils graphiques professionnels.
                            Il s’agit bien d’incompétence ici...
                            L’innocence on la trouve dans les dessins d’enfants non ?

                            Répondre à ce message

                            • Répondu par Michel Vandam le 9 septembre 2011 à  13:39 :

                              Je ne pige pas très bien ce débat "Qui est auteur ? Qui ne l’est pas ?" J’ai une allergie profonde à ce genre de mots comme, par exemple, le mot artiste. Il ne s’agit que de mots galvaudés, vidés de leur sens par la grande lessiveuse consumériste. Alors, que les détracteurs de ce "machin" l’utilisent à profusion ne me rassurent pas davantage. Quelle perte de sens !
                              Pour moi, le vrai problème dans toute cette histoire est l’écriture "journalistique" ! Que c’est mal écrit, plat, anodin, cette critique ! Une écriture type "catalogue par correspondance" On dirait un flyer pour un produit
                              "carrefour" à l’occasion de la fête des pères-mères-commu-nion-noêl. Rien qui m’inciterait à me ruer sur ce "machin" !

                              PS
                              Pour revenir à la notion d’auteur etc. En musique,par ex, j’adore (voire, j’idolâtre)Daniel Johnston. Réaction des proches, musiciens ou non ; c’est quoi ce truc ? il chante comme un fausset ! ça ressemble à rien ! quel son pourri comment peut-on sortir une merde pareille !Pfff ! M’en fous ! J’adore Daniel Johnston.
                              J’arrête. Là, on s’éloigne...bien que !

                              Répondre à ce message

                              • Répondu le 10 septembre 2011 à  17:39 :

                                Et en plus cet animal fait des supers dessins aussi mal fichus-étonnants que sa musique.

                                Grand homme !

                                Répondre à ce message

  • J’adore ! Enfin un vrai talent, qui ne copie pas sur ces camarades, ça change.

    Répondre à ce message

    • Répondu par Oncle Francois le 6 septembre 2011 à  21:40 :

      ahahahah ! excellent ! oh oui son trait ne ressemble à celui de personne. Si vous aimez l’inattendu, je comprends que ça vous plaise !!

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  • Je ne sais pas pourquoi La boite à bulles est tombée si bas... Je n’ai rien contre tous ces gens, et tant mieux pour Myriam Rak si ça marche si ça lui fait plaisir de faire de la BD etc mais honnêtement c’est loin d’être de qualités, c’est froid, plat, sale, mal fait et pas drôle... La Boite à bulles semblait être quelque peu élitiste, je pense qu’il vienne donc d’être racheter par une grosse boite qui cherche à les couler...

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  • "un portrait juste et savoureux des jeunes femmes urbaines"

    J’ai beau avoir 20 ans et vivre en région parisienne, si ça c’est le portrait des "jeunes femmes urbaines", alors je n’en fais pas partie... Et je ne suis sûrement pas la seule.
    Quelle horreur de lire ça...

    Répondre à ce message

  • Allez, j’ajoute mon grain de sel. En ce qui me concerne, la BD (forme et fond) est mauvaise. Ce n’est que mon opinion, et ce n’est pas à ce propos que je souhaite participer. Je voudrais juste dire à quel point il est agréable de lire des commentaires cohérents, bien écrits, et que l’ensemble ne vire pas à l’habituel et inconstructif crépage de chignons. Gloire à vous de réussir à défendre votre steack sans tomber dans la boucherie !

    Ca change.

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    • Répondu par Marie le 11 novembre 2011 à  11:55 :

      Bon, bien-sûr, son blog & son bouquin sont infâmes : c’est, très exactement, le genre de trucs que quelqu’un ne sachant pas dessiner mais aimant dessiné gribouille sur ses feuilles de cours au collège. C’est moche et ça ne raconte rien d’intéressant (non mais sérieusement ? Il y en a que ça intéresse de savoir la vie d’une gourde niaise au possible ?) ... De plus, j’ai lu son interview, et ça me débecte encore plus :

      "# Comment définirais-tu ton style ?

      C’est sans doute le sous-titre du blog qui résume le mieux mon style : "Friends, love, loose & rock’n’roll". Mimi Stinguette, c’est un équilibre entre le côté très girly et glamour du personnage, et son coté râleuse, gaffeuse, maladroite, parfois enervée et un brin grossière. C’est ce qui donne sa saveur au personnage, et c’est sans doute la raison pour laquelle on l’aime et on se reconnait en elle."

      sa SAVEUR au personnage. Laissez-moi rire.

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  • La boite à bulles doit avoir un bon attaché de presse puisque Myriam Rak était ce soir invité sur Europe n°1 par Michel Field, ils ont été gentil, ils ne lui ont pas fait remarqué que ses dessins étaient faiblards, mais ses propos en interview ne sont pas plus intéressants que ceux de son livre. C’est dommage qu’ils n’aient pas invité un auteur intéressant sur Europen°1, il y en a plein des auteurs qui ont des choses à dire et un livre digne de ce nom à vendre.

    Répondre à ce message

  • Je conseille à ceux qui ne comprenaient pas ce qui était consternant dans la publication de ce livre de lire cet article : http://fannymichaelis.ultra-book.com/actualites.
    “Parmi les obsession de cette Mimi Stinguette : la consommation, la ligne, le travail.” et “Elle fige les interrogations personnelles d’une partie des femmes des années 2010.” : je suis vraiment désolée pour cette partie des femmes des années 2010.

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  • Mimi Stinguette : au naturel - Par Myriam Rak - La boîte à bulles
    2 janvier 2013 13:14, par L’Âme Errante (ne me demandez pas pourquoi)

    ... Ahem... Laissez-moi crever. BON, allons-y.
    J’aimerais bien que l’on m’explique ce que ces... dessins (BEUARGH !!) ont de "manga". RIEN. De "shôjo" non plus. PAR PITIÉ, je m’adresse à celle qui nous a écrit cette article...

    A-t-elle lu un VRAI manga au moins UNE FOIS DANS SA VIE ?!
    Les dessins de style MANGA n’ont RIEN À VOIR avec ce... Ce trait gamin aux couleurs dégueulasses ! Le style "manga" se définit non pas par des GRANDS YEUX EXAGÉRÉS (même si ils y sont dans la plupart) mais par des mouvement "de caméra", des changements de points de vue et des effets un peu comme au cinéma ; l’utilisation de trames et d’encre de chine.
    Alors que là... aucun changement, pas de plongée ou de contre-plongée, aucunes trames, des couleurs à gerber tellement leur utilisation par photoshop est ratée. Vous avez déjà vu une peau rose... BONBON ?!

    Bon, que dire d’autre... Les mains sont complètement foirées. Et je LE DIT, je LE RÉPÈTE, ce N’EST PAS parce qu’on fait de GRANDS YEUX que l’on fait UN MANGA !! ici, nous pouvons voir l’exemple PARFAIT d’une CARICATURE à faire GERBER les fans de VRAIS MANGAS (j’en fait partie).
    Et puis... Qu’est-ce que cette "BD"(bien qu’elle ne mérite en aucun cas ce nom) à de "pétillant" et de "savoureux" ?
    Tout ce que je vois, c’est une blonde-rousse conne comme une asperge qui se prélasse devant une télé immonde aux couleurs foirées dans un salon TOUT VIDE (aucun décor, mais elle est au paradis, ou quoi ?), qui nous fait un grand sourire triangulaire et figé (comme sur la première de couverture. Cette fille porte un masque, j’ai trouvé l’explication) en tenant dans sa main (foirée) une carte bancaire avec un commentaire ô combien pertinent sur la vie(plate et sans intérêt) de la vie de l’héroïne (dont le nom me fait penser à celui du chien du voisin).

    Elle fait quelque chose dans la vie, à part se foutre de la gueule des femmes actuelles en les réduisant à l’état d’idiotes qui achètent, font des réunions chaussures et se prélassent devant la TV ? Elle travaille, peut-être ? Ça aurait peut-être été intéressant qu’elle nous raconte ses déboires au boulot (peut-être, je dis bien, il aurait fallut que l’auteure soit suffisamment pertinente dans ses commentaires).

    Et puis c’est quoi, cette police informatique qui ne change jamais ? L’écrire à la main pour donner du caractère c’était trop demander ? Peut-être que la même flemme l’a saisie quand il a fallu dessiner, remarquez...

    Tout ça pour dire : CE TRUC NE MÉRITE PAS D’ÊTRE PUBLIÉ.

    Cordialement.

    Répondre à ce message

    • Répondu par ST le 2 janvier 2013 à  19:09 :

      Tout ça pour dire : CE TRUC NE MÉRITE PAS D’ÊTRE PUBLIÉ.

      Ce n’est que votre avis. Vincent Henry de la boite à bulles a trouvé que ça méritait d’être publié, et c’est l’éditeur qui décide, pas vous.

      Répondre à ce message

      • Répondu par dessinateur since 1998 le 3 janvier 2013 à  09:21 :

        Ouais bon, le dessin c’est vite casse gueule quand on veut faire du réaliste alors qu’on manque de base.
        Bon les couleurs j’en parle pas, c’est pas top.
        Mais après tout, pourquoi cette BD aurait droit à une avalanche de venin , alors que d’autres ayant pignon sur rue et bien établis dans le paysage BD, n’ont pas plus de talent graphique que cette jeune fille (et sont de plus de piètre scénariste) ont le droit à des montagnes d’éloges ?
        Vous pensez qu’une Aurélia Aurita est plus douée ?? Graphiquement c’est pas mieux mais comme elle parle de "cul", on lui trouve forcement quelques qualités.

        Aussi, si on s’amusait à sortir tous les premiers albums de pas mal d’auteurs, on serait affligé par la pauvreté technique.

        C’est avec l’expérience que que ça évolue. Un style graphique est vivant, jamais figé. Il s’affûte .

        Et puis c’est une femme, cible facile.
        Allez donc faire les même critiques à Mathieu Sapin tiens, pour voir.

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