Nsob manque de tonus en ce moment. Nävis décide alors de lui remettre une bonne dose d’électricité dans les circuits. Mais la charge est un peu trop forte pour le robot qui se retrouve hors service. Nävis décide alors d’aller chercher des batteries dans l’épave de son vaisseau. Là où rôde une créature assoiffée d’énergie…
Cet album fait le lien avec le tome 10 de Sillage où Jean David Morvan évoquait déjà cet horrible monstre mécanique hantant le vaisseau de Nävis. Par petites touches, le scénariste ajuste son univers et dévoile certaines zones d’ombre. Ici, le ton et le propos sont plus légers que dans la série mère. Simplicité de narration et comique de situation font bon ménage et rendent la lecture très agréable.
Jose-Luis Munuera ne manque manifestement pas d’énergie. Son dessin fait, une fois de plus, merveille dans cette série contant l’enfance de Nävis, l’héroïne de Sillage. Dynamique et spontané, le trait de l’Espagnol insuffle rythme et émotion au récit. Le dessin plus cartoon que dans Sillage permet de jouer la carte de l’humour sans pour autant négliger les moments dramatiques.
À noter le rendu particulier des quatre premières planches. Le coloriste Christian Lerolle a voulu clairement distinguer le rêve de la réalité et a donc abandonné les aplats de couleurs, caractéristique de la série.
(par Laurent Boileau)
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