Parasite édition originale T. 4 - Par Hitoshi Iwaaki - (...)

Parasite édition originale T. 4 - Par Hitoshi Iwaaki - Glénat

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Malgré un calendrier éditorial perturbé par la crise du Covid, la réédition de la saga horrifico-science fiction culte "Parasite" suit son cours avec un quatrième volume paru fin août. On y découvre les dessous de l'invasion des parasites, bien plus organisés que ne le soupçonnaient nos deux héros Migy et Shinichi.

À la fin du troisième volume, l’humanité (ou en tout cas le Japon) apprenait l’existence de ces parasites, suscitant parmi la population une vague de peur mêlée d’incompréhension. Dans ce quatrième volet, on reprend l’intrigue quelques mois après cette grande annonce alors que tout un chacun commence à s’habituer à la situation.

L’auteur Hitoshi Iwaaki poursuit ainsi sa réflexion sur la manière dont notre société réagirait en pareilles circonstances. Et à bien des égards, par un malheureux hasard du calendrier, le monde qu’il nous décrit n’est pas sans rappeler le nôtre : une défiance généralisée des uns envers les autres, de peur que son prochain ne représente une menace, une certaine incompréhension et une tendance à n’en faire qu’à sa tête en ignorant les directives officielles sous couvert de pseudo-théorie du complot... La population met même en place des gestes barrières !

: KISEIJU KANZENBAN © 2003 Hitoshi Iwaaki / Kodansha Ltd.

Mais le coeur de l’opus est surtout centré sur la découverte par nos deux héros du véritable plan des congénères de Migy. Alors qu’on les pensait désorganisés et uniquement mus par leur instinct, il s’avère que les envahisseurs ont mis en place tout un plan incluant une phase d’infiltration des plus hautes sphères de la société. La menace qu’ils représentent prend ainsi une toute autre envergure...

Ce quatrième tome illustre à merveille l’intemporalité de Parasite qui lui a conféré dès sa première publication son statut d’oeuvre-culte. Et comme pour les précédents, Glénat nous offre un travail éditorial remarquable, tant au niveau de la couverture que de la traduction. Vivement la suite.