Rétine – Tome 1 : Guérilla dans la ville basse – Par Stéphane (...)

Rétine – Tome 1 : Guérilla dans la ville basse – Par Stéphane Piatzszek et Inaki Holgado – Quadrants

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Une planète colonisée par des terriens en quête de richesses, une lutte pour l'émancipation d'un peuple opprimé, "Rétine" nous convie dans un monde en confrontation permanente, entre violence quotidienne sous le joug de l'asservissement et rébellion face à l'exploitation.

2156, planète Gaiata, capitale Rétine ; un humain, Sacha, dérobe un container volé précédemment par un congénère, Jeep, révolutionnaire en exil, avec l’aide de deux Yeux Gris.

Même endroit, même moment, Jude fait un cauchemar récurrent de destruction totale, flamme vivace embuant son esprit.

Ville dédiée à la civilisation marchande, Rétine puise son existence dans la puissance d’un geyser, tout à la fois décharge expéditive et nid de vie. La planète est contrôlée par les Sept, vieux acariâtres prêts à tout pour engraisser.

Peuplé à l’arrivée des premiers exilés terriens, ce nouveau monde a été mis en coupe réglée pour servir les intérêts d’une haute classe. Le colonisateur a asservi les indigènes, les exploite en les conditionnant, perpétuelle condamnation à l’esclavage. Mais la révolte couve, le peuple des Yeux Gris accablé par le joug humain veut sa liberté mais devra combattre les affidés au régime. Au sein d’une société séparée en castes, Jude et Sacha, fils des Sept, vont se lier aux rebelles et les accompagner dans leur lutte.


Rétine – Tome 1 : Guérilla dans la ville basse: Stéphane Piatzszek et Inaki Holgado – Quadrants ©

Inaki Holgado signe un dessin aux rondeurs et à l’enjouement contagieux. Une approche graphique associant vivacité et naïveté qui facilite l’ancrage dans sa réalité. Cette bonhomie favorise la mise en place d’une série de science-fiction grand public au thème connu.

Le dessinateur, aux influences comics prégnantes, signe un univers coloré et dynamique dans la lignée des publications Soleil. Une application indéniable est à l’œuvre pour soigner les décors et animer des scènes d’action qui pêchent parfois par leur manque de clarté.

Stéphane Piatzszek (Commandant Achab) scénarise une série prometteuse mais qui manque d’éclat. Les éléments de l’intrigue devront se développer par la suite afin d’éviter de donner au lecteur l’impression d’avancer à l’aveugle.

(par Vincent GAUTHIER)

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