Après s’être retrouvé sur l’Ile sans nom, Takeo et son frère sont sur les traces de leur passé pour découvrir qui a massacré leur famille et ainsi retrouver leur honneur ! Mais le destin entrave leur progression. Ils font étape dans une petite ville paisible et tombent au milieu d’un conflit entre le suzerain local, les moines Ishozu et des yakuzas aux dents longues.
Pour sauver son frère qui a trouvé avec le moine le parfait compagnon de virées nocturnes, Takeo se verra contraint et forcé d’endosser la peau d’un voleur le temps d’une nuit ; mais il ignore que l’endroit renferme des secrets que les puissants dignitaires du royaume ne veulent à aucun prix voir révélés !
On ne compte plus les digressions dans cette série ! Après un premier cycle assez sombre, le second cycle a posé résolument l’empreinte du bushido sur le héros Takéo. Maintenant que son frère a retrouvé ses esprits, l’originale quête de l’assassin de leurs parents peut débuter.
Heureusement, Di Gorgio fait preuve d’inventivité en donnant un caractère festif à ce grand frère qu’on croyait protecteur. La série prend donc un tournant légèrement plus humoristique, ce qui donne par opposition d’autant plus de cachet aux combats et aux discussions tendues.
Mais on lit Samurai avant tout pour l’incroyable trait de Frédéric Genêt, relevé par les très belles couleurs de Delphine Rieu. Entre vues panoramiques, actions saccadées, flashbacks sombres et échanges au grand air, ce septième tome contient tout ce qu’il faut pour en faire un excellent moment de lecture, quelques traits d’humour en prime.
Avec Frères d’armes, la série se taille désormais sa place au top des séries du Moyen-âge nippon ! Il faudra désormais compter avec elle...
(par Charles-Louis Detournay)
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