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Les meilleurs super-héros français sont : Photonik, Foxboy et évidemment Imbattable.

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• Répondu par Gina Vanilla le 8 avril à  15:51 :
  

  Je ne connais que le très amusant Imbattable !

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Ahh ! les comics français ! Il serait judicieux de mentionner tous les personnages de la production « French Comics » depuis l’an 2000. Excepté super-dupont, je tiens à souligner que c’est le patrouilleur qui a ouvert la voie en 2009 grâce aux magnifiques Éditions Wanga Comics.
Et je parle là de nouveaux super héros, pas des vieux de la vielle comme Photonix ou Mikros. Ensuite, je me pose des questions sur l’ampleur de ces publications. Comment les comics français se positionnent-ils parmi les 4 pour cent du marché des comics en France ?! est-ce un marché de niche ?
Et finalement, est-ce vraiment utile d’exploiter les anciennes publications de l’âge d’or du comic US ? Je me demande si c’est légalement autorisé d’utiliser des personnages prétendant tomber dans le domaine public. Quand on voit ce que produit les « éditions » Dante…

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• Répondu par Romain GARNIER le 11 avril à  12:12 :
  

  Bonjour Alison,

  Même si cela se confond dans un certain nombre de cas, il ne faut pas oublier que le comics français ne signifie pas nécessairement super-héros français. Comme aux États-Unis, les codes du comics s’emparent de bien d’autres genres que le super-héros.

  Ensuite, si je ne conteste pas la dimension pionnière des Éditions Wanga Comics pour les nouvelles générations de super-héros, notamment avec le Patrouilleur, il faut indiquer qu’elles ne sont pas les seules. En 2009, sont également publiées Les Sentinelles (de Xavier Dorison et Enrique Breccia) et la Brigade Chimérique (Serge Lehman, Gess, Fabrice Colin et Céline Bessonneau). La Brigade Chimérique étant référencée comme un comics.

  Quelle place pour le comics français sur le marché ? Si on omet le fait que certaines publications ne sont pas toujours étiquetées comics, la mention « roman graphique » étant privilégiée - ce qui sous-estime le poids réel du comics en France, qui n’en demeure pas moins marginal - oui, le comics français est un marché de niche à l’échelle du marché français. Beaucoup de structures qui portent ce type de projets sont des structures modestes et certaines recourent beaucoup au financement participatif pour exister. Ce qui, au-delà des évolutions récentes des financements du marché de la BD et des auteurs de manière marginale, illustre une difficulté à émerger via un système classique. S’il existe de petits festivals qui mettent en avant le comics français, notamment de super-héros, il n’existe pas de vitrine nationale qui permettrait de dynamiser les ventes. Et, cela est important, dans l’esprit des français, les super-héros, c’est nord-américain. C’est eux qui savent faire. Pas nous. J’y reviendrai en détails dans ma série d’articles « Une brève histoire des super-héros français dans la littérature et la bande dessinée ».

  Est-ce utile d’exploiter les anciennes publications de l’âge d’or du comics US ? Je n’ai pas à me prononcer sur ce sujet. Chacun juge à la lecture si la démarche est réussie ou non. Cependant, il est bon de noter qu’une majeure partie de grands comics des années 1980 à aujourd’hui comprend de nombreux titres DC et Marvel dont beaucoup de personnages ont été inventés au Golden Age. La question me semble donc davantage porter sur la qualité de la reprise même si, à titre personnel, j’ai tendance à être favorable à la création de nouveaux personnages.

  Quant à la question du domaine public, cela est une question problématique et je ne suis absolument pas spécialiste du sujet. Mes propos sont donc à prendre avec des pincettes et si un spécialiste passe par là, qu’il n’hésite pas à s’exprimer.

  Xavier Fournier, spécialiste du comics américain de super-héros, s’est d’ailleurs récemment emporté, sans donner de noms, contre celles et ceux qui croient posséder les droits et qui ne les ont pas. Selon la SACD – une société d’auteur(e)s – toute œuvre cinématographique ou audiovisuelle publiée aux États-Unis, à partir du moment de diffusion, est protégée pendant 95 ans, voire jusqu’à 120 ans en faisant jouer le droit des marques. C’est le système du droit de copyright, littéralement le droit de copier. D’où le fait que les premières œuvres avec Mickey viennent de tomber dans le domaine public en 2023. Dans le domaine des comics, tous les copyrights avant 1923 ont expiré, mais entre 1923 et 1963, si je ne dis pas d’erreur – à revérifier – la durée est également de 95 ans, à moins que les droits d’auteur n’aient pas été renouvelés à l’époque. Alors, ce n’est que 28 ans. Donc, à moins que les super-héros en question n’aient pas connu de renouvellement des droits d’auteur après leur création, entre 1923 et 1963, ils ne sont absolument pas tombés dans le domaine public, et de loin. Par exemple, les premières aventures de Superman, qui sont créées l’année de ce qui est considérée comme le début du Golden Age, ne tomberont théoriquement dans le domaine public qu’en 2033. Soit dans 9 ans.

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  • Répondu par Alison Marcpelle le 12 avril à  12:56 :
    

    Bonjour Romain,
    et bien je tiens à vous remercié pour toutes ces informations utile ! il est toujours bon d’avoir l’avis de professionnelle consciencieux dans leurs travaille. merci

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