On y retrouve son héroïne fétiche, Jill Bioskop, la femme-piège, une beauté froide aux cheveux bleus (incarnée par Linda Hardy) ; on y retrouve Horus, le dieu à tête de faucon, incarné dans le corps du prisonnier politique d’Alcide Nikopol.
On y retrouve la mystérieuse pyramide en vol stationnaire où les dieux de l’Olympe se jouent du destin des hommes comme dans une partie d’échec. Ambiance oppressante, univers futuriste, cette métaphore filée de la dictature soviétique qu’est la trilogie Nikopol est devenue le symbole de la tyrannie dans toute ses dimensions : morale, politique, esthétique. Un univers totalement original que l’on a hâte de voir dans sa version filmée.
Charles Gassot (Téléma), le producteur du film, qui a déjà quelques succès au palmarès, comme Le Goût des Autres], joue gros avec ce film qui est une des productions phares du cinéma français en 2004. De son succès dépendra sans doute la mise en chantier d’un autre de ses projets en cours de réalisation : « La Marque Jaune ».
(par Didier Pasamonik (L’Agence BD))
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