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Décès de Claude Vistel la "Miss" Marvel des Éditions Lug

Par Pascal AGGABI le 11 décembre 2023                      Lien  
SUPER-HÉROÏNE DES COMICS. Elle est celle qui a permis aux comics de super-héros créés par les illustres Stan Lee, Jack Kirby et Steve Ditko, au début des années 1960 et pour le compte de l'éditeur Marvel Comics, d'arriver jusqu'aux lecteurs Français et au delà. Claude Vistel directrice de publication des Éditions Lug, "mademoiselle" comme l'appelaient avec respect les employés de cet éditeur lyonnais spécialisé dans la BD de kiosque, nous a quitté ce 5 décembre 2023 à 86 ans.

Il y a bien sûr eu un avant Claude Vistel pour l’éditeur Lug. Ainsi, après la Second Guerre mondiale, la ville de Lyon bastion reconnu de la Résistance contre l’occupation de la France, devient un autre solide bastion : celui de l’édition BD. De la BD populaire, dites, avec une certaine condescendance qui va en lasser plus d’un : "de gare".

Décès de Claude Vistel la "Miss" Marvel des Éditions Lug
Claude Vistel, "mademoiselle" Marvel Comics en France et grande dame de l’édition BD par Laurent Lefeuvre

Le papier, un des nerfs de la guerre de la relance économique et quelque-part idéologique de l’époque, est destiné en priorité aux anciens résistants. Logique. Résistants qui vont donc bénéficier d’aides à l’attribution de papier qui en profitent pour se lancer dans l’édition. C’est comme ça que Lyon va compter jusqu’à cinq éditeurs de BD.

Parmi eux, les Éditions Lug créées en 1950 -Lug pour Lugdunum, le nom latin de la ville de Lyon, Lug étant aussi la divinité celtique et gauloise inventeur et praticien de tous les arts- par le grand résistant Auguste Vistel, connu sous le pseudonyme de Colonel Alban et le journaliste et scénariste Marcel Navarro -créateur du personnage Fantax avec le dessinateur Pierre Mouchot, dit Chott.

Par ailleurs, Fantax va avoir beaucoup de problèmes avec la Commission de censure de la Loi de 1949 pour la protection de la jeunesse, jusqu’à faire abandonner la BD à Pierre Mouchot, dégoûté. Auguste Vistel lui non plus n’est pas un novice dans le monde de la BD.

© Marvel Comics

Les éditions Lug achètent des séries en Italie, les adaptent grâce à un atelier de retouche et de montage et se spécialisent finalement, dans la publication de petits formats. Des livres de poches avec pour titres : Blek, Kiwi, Mustang, Nevada, Ombrax, Rodéo (avec Tex Willer), Yuma, Zembla...

Cependant, au fil du temps, Marcel Navarro va écrire ses propres histoires, conscient de la nécessité pour la maison d’édition de posséder ses propres personnages (Zembla, Wampus) et les faire dessiner à Milan.

Gourmande et toujours aussi pleine de célérité, la Commission de censure encore et toujours n’est jamais très loin. Alors c’est le cas de le dire : gare !
Wampus va en faire les frais.

L’équipe Lug. Claude Vistel à gauche et Marcel Navarro les bras croisés.
DR

Claude Vistel est la fille d’Auguste, et elle rejoint le rang des employés de Lug en janvier 1960, en tant que correctrice et traductrice. D’ailleurs, jusqu’au bout de son mandat chez l’éditeur, elle sera très à cheval sur la qualité du lettrage et de la traduction qui, dans le cas de Lu,g tiendra plus de l’adaptation, textes et plus que tout images.

Miss Marvel.

Mais la concurrence est rude et au milieu des années 1960 chez l’éditeur de la Rue Émile Zola, on commence à chercher à se diversifier. Justement, l’éditeur de comics Marvel, éditeur de Spider-Man, Fantastic four et Avengers cherche à s’implanter en Europe et surtout en France. Mais rien à faire, rien : personne n’en veut. Chez Lug, on en veut pas plus. Bien sûr, les super-héros de DC Comics (Superman, Batman, Wonder Woman) sont déjà publiés et bien présents chez nous, avec un certain succès, mais ça n’y change rien.

Cependant, Claude Vistel met la main sur un ouvrage qui met l’accent sur les chefs-d’œuvre de la bande dessinée mondiale, et ...

De là, à partir de l’année 1969, sous la houlette de "mademoiselle" Vistel, Lug se spécialise dans les comics de super-héros estampillés Marvel Comics. D’abord avec le magazine Fantask. Qui va vite connaître (au bout de sept numéros) des problèmes avec.... la Commission de censure.

C’est le clap de fin, on arrête de rigoler, il faut sauver les chères têtes blondes, brunes, Rousses et toutes les couleurs de l’arc-en-ciel de toute cette violence, cette fureur. Et vous avez vu ces affreuses couleurs, ce vice dessiné, cette invitation au pire ?!...

© Marvel Comics

Commission, alliance pour le coup ici d’une certaine droite-catho moralisatrice et des communistes prompts à cultiver le goût pour un certain anti-americanisme primaire. Il est toujours délicieux de savourer combien les extrêmes les plus opposés, savent toujours si bien se reconnaître quand il s’agit de défendre intérêts et idéologies. Rôt ici de circonstance.

Persévérance héroïque.

Lug retente le coup peu après avec la revue Strange, puis Marvel. Le fascicule Marvel succombe à son tour à la dive commission après treize numéros, mais Strange poursuit sa route. Au prix d’une énorme autocensure de l’éditeur Lug qui sabre largement les pages des comics originaux. Ce qui au final lui sera passablement reproché. Mais bon, chat échaudé....

On remarque la momie effacée pour la version de la couverture de Stange.
© Marvel Comics

Suivront les revues Titans, Spécial Strange, Nova, Spidey... Bien appuyée au niveau des ventes par le succès de la diffusion à la télé des séries animées Spider-Man et Fantastic Four.

© Marvel Comics

Auguste Vistel tombe malade au début des années 1980, Claude lui succède en tant que directrice de publication aux côtés de Marcel Navarro, plus Roger Médina retoucheur de pages BD et artiste de couverture, au sein du comité de direction. C’est la période dorée de l’éditeur qui multiplie les succès et écrit une partie de sa légende.

© Marvel Comics

On lance même des super-héros maison -les sup’héros- avec revue attitrée Mustang. Mikros, Epsilon, Kronos pour le véloce du crayon Jean-Yves Mitton et Photonik par CiroTota. Marcel Navarro supervise ces créations et donne un coup de main côté scénario.

Changements.

Marcel Navarro décide de prendre sa retraite en 1988 et vend Lug au groupe suédois Semic International désireux de s’implanter en France (il sera absorbé plus tard par Gutenbergus / Egmont). Lug devient Semic France et reprend le catalogue. Claude vistel garde son poste et ses responsabilités pendant cinq ans puis, se sentant un peu en décalage -Mitton puis Tota partiront finalement vers la BD "noble" et ses albums cartonnés- elle part à son tour à la retraite, en 1993.

Claude Vistel et Marcel Navarro par Jean-Yves Mitton.
© Jena-Yves Mitton

C’est déjà la fin d’une époque même si on ne le sait pas encore. Les petits formats, populaires, cessent de paraître progressivement, même si la BD de kiosque vit encore de beaux jours, les comics notamment.

Une des célèbres couvertures peintes de Jean Frisano qui vont beaucoup faire pour le succès de Lug.
© Marvel Comics
© Marvel Comics

Pour les fans de comics de l’époque, Claude Vistel reste une légende. Qui fait totalement partie de leur imaginaire, figure essentielle de leur grande passion, qu’elle a largement contribué à nourrir. Apposant des lettres de noblesse à un genre et type de BD assez déconsidéré. Il faut voir surtout l’émotion suscitée par l’annonce soudaine de son décès.

Une très grande dame, donc. Une très grande dame de la BD. Même si c’est à l’éditorial qu’elle s’est distinguée. Domaine où elle a toujours oeuvré dans le plus strict respect des lecteurs, malgré une alors nécessaire autocensure, assez tranchante il est vrai.

Plus largement et parenthèse, les femmes ont toujours fait partie du monde de la BD, depuis le début, à la création ou l’éditorial, souvent les deux, malgré ce qui se dit souvent par oubli, parfois plus sûrement par idéologie. Ou plus simplement par un certain mépris de "caste" pour un certain type de publications et genre de BD. C’est surtout oublier que quelques-uns des plus grands maîtres de la BD y ont œuvré.

Claude Vistel, bien accompagnée, a su donner en son temps du lustre et du retentissement à ces héros costumés qui envahissent aujourd’hui tous les écrans.

Influence sur Marvel Comics.

Révélateur : au début des années 1980, Jim Shooter éditeur en chef à poigne et inspiré de Marvel comics, pétaudière au bord de la faillite (seulement tenue debout par le succès des comics Star Wars, avant que les X-Men ne relancent toute l’industrie) cherche à diversifier et valoriser son catalogue, de toutes les manières possibles.

Stan Lee et Jim Shooter
DR

Shooter entame une tournée en Europe pour observer le travail des éditeurs locaux des héros Marvel. Reçu par Claude Vistel, il est enthousiasmé à la vue des fascicules Lug : les recueils, albums brochés et autres. Quand il accompagne l’éditrice dans un festival BD, il est ébloui cette fois par la diversité de l’offre, des formats. Leçon retenue.

Un récit complet Marvel de Lug, recueil de plusieurs comics qui va donner des idées à Jim Shooter.
© Marvel Comics
Premier Marvel Graphic Novel. Un succès commercial et critique considéré comme un classique de référence de l’éditeur Marvel.
© Marvel Comics

C’est ainsi que les revues Lug vont influencer la manière dont on publie des comics chez Marvel comics -label Epic Comics et Marvel Graphic Novels- et, plus largement aux USA. Rappelons que la France a la réputation d’avoir les plus beaux comics du monde côté façonnage.

Shooter rendra même hommage bien plus tard à Claude Vistel dans les comics Magnus Robot Fighter avec le personnage Leeja, qui traite sans détour d’ "infuriating Lug head", tandis qu’on retrouve à la page suivante Magnus dans un orphelinat tenu par une certaine "Reine "queeny" Vistel".

(par Pascal AGGABI)

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Lug tout public Super-héros France Décès 2023
 
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10 Messages :
  • Décès de Claude Vistel la "Miss" Marvel des Éditions Lug
    11 décembre 2023 18:43, par Michel Dartay

    Tout cela est très triste, mes sincères condoléances à sa famille et à ses proches !
    Car Lug a en effet permis de populariser les comics Marvel, bien mieux qu’Arédit si l’on oublie les multiples cases arrangées, épisodes oubliés, etc.
    Pour 3 francs au début des années 70, on avait droit à 100 pages en couleurs à partir du numéro 35 de Strange, sous de jolies couvertures peintes par l’excellent Jean Frisano, plus tous les trois mois un poster du même Frisano. J’ai longtemps cumulé la lecture de l’hebdo Spirou, avec celle du Strange mensuel. Puis j’ai gardé Strange en complément de Métal Hurlant.
    Maintenant deux anecdotes vécues, quand je participais à la rédaction du zine français sur les comics US, Scarce !
    Choqué par l’arrêt de la parution du Daredevil de Frank Miller et Mazzucchelli (Born again) dans Strange, Scarce avait sorti un numéro sur la censure chez Lug. Un exemplaire avait été envoyé par correction à l’éditeur lyonnais, la moindre des choses puisqu’on le mettait en cause. A notre grand étonnement, Claude Vistel répondit courtoisement en demandant les tarifs pour faire paraitre une page de pub dans Scarce. Qu’elle en soit remerciée !
    Un peu plus tard ,on me proposa de rédiger une rubrique sur la BD et les comics dans les pages de la revue de cinéma d’action musclé Impact (groupe Mad Movies). C’était non-rémunéré et bénévole, mais en contre-partie, Scarce publiait des encarts publicitaires. J’ai envoyé quelques photocopies d’articles à Claude Vistel qui me répondit par une belle lettre de remerciements.
    Une grande dame est disparue, donc !

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  • Waoh, quel article complet ! Et comme je trouve cela intéressant de voir la censure de l’époque... qui fait des petits aujourd’hui. Merci pour votre travail ! ...et oui, je disais "strange" comme les potes et pas "streinge" à l’américaine.

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  • Décès de Claude Vistel la "Miss" Marvel des Éditions Lug
    12 décembre 2023 10:50, par Général Propergol

    Merci beaucoup pour ce bel article sur quelqu’un dont j’ignorais même l’existence. Il faut dire que je suis un lecteur de la première heure de Fantask, Strange et Marvel et qu’à l’âge que j’avais alors, il ne me venait pas à l’idée de lire l’ours de ces publications.
    A l’adolescence, j’ai définitivement cessé de les acheter lorsque je me suis rendu compte qu’elles étaient archi censurées, ce que j’ai ressenti comme une trahison.
    C’est en comparant un exemplaire de Spider-Man contre Hulk en vo que je m’étais procuré par hasard avec le même épisode publié dans Strange que j’ai réalisé la supercherie. Très choqué, à partir de ce moment-là j’ai pris l’habitude d’observer systématiquement toutes les cases des publications Lug et d’en repérer les retouches. Cela m’a tellement dégoûté que j’ai décidé de ne plus rien lire de cet éditeur et de me tourner vers les vo commandées directement aux Etats-Unis. Ce qui m’a permis de combler le retard de plusieurs années qui sévissait entre les publications des épisodes en France et ceux publiés aux Etats-Unis.

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  • Décès de Claude Vistel la "Miss" Marvel des Éditions Lug
    12 décembre 2023 12:51, par Pascal Aggabi

    Un peu plus de Claude Vistel et sa détermination, cette fois PDG de Semic, à voir ici.
    Là, on peut en savoir plus sur la "machinerie" en place à l’époque pour publier ces comics.

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  • Décès de Claude Vistel la "Miss" Marvel des Éditions Lug
    13 décembre 2023 09:35, par Laurent Lefeuvre

    Merci pour ce très complet hommage !
    Trop peu de retours de la part de la communauté comics (mémoire courte ?)
    Intéressants commentaires de Michel Dartay (Scarce) : jeune provincial (Rennes !) à l’aube des années 1990, je n’achetais Mad Movies quasiment QUE pour découvrir un visuel grandeur timbre poste du prochain Scarce, que je n’avais pas les moyens de m’offrir et encore moins de feuilleter (quelques exemplaires, aléatoirement, à la Fnac locale !).
    Merci d’avoir utilisé mon dessin, c’est un honneur pour moi.

    Sans elle, je ne ferais sans doute pas de BD, et surtout pas du super-héros en France, sans Lug, nous ne nous serions pas lancés avec Mickaël Géreaume dans Komics Initiative qui à la fois édite des pépites US (Kirby, Wood, Eisner, B.W. Smith, Moore, Hernandez, indé en pagaille...) et de la CRÉA française !

    Bien plus qu’une interface de traduction de Marvel en France, les éditions Lug étaient une passerelle, une ambassade, une rampe de lancement et un espace de dialogue et d’échange où les passionnés échangeaient, "s’écharpaient" gentiment sur les mérites de tel ou tel auteur, quitte à déverser leurs mécontentements. À cette époque, ce n’était pas du tout évident, quand on y pense ! Pour tout ça, pour tout ce que vous avez justement listé, un grand coup de chapeau, "Miss MarVistel" !

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  • Décès de Claude Vistel la "Miss" Marvel des Éditions Lug
    20 décembre 2023 19:10, par lagisquet

    Je viens décès de Mlle Claude Vistel
    J’ ai été depuis 1990 jusqu’à 2006 gardien
    De sa propriété site a St Jean le vieux dans
    L’ ain et j’ ai avec mon épouse côtoyé une
    Personne a l’ écoute de tout, nous avons de très
    Bon souvenirs et nous envoyons nos condoléances à sa
    Famille et amies

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  • Est ce que quelqu’un sait qui était le lettreur de chez Lug ?

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  • Décès de Claude Vistel la "Miss" Marvel des Éditions Lug
    30 décembre 2023 14:11, par Pascal Aggabi

    Bonjour.
    Il n’y avait pas à proprement parler un seul lettreur chez Lug. Ce qui se comprend facilement quand on pense qu’entre les petits formats en noir et blanc et les comics, cela représentait plusieurs centaines de pages par mois. Même si Lug avait trois mois d’avance pour ses publications par rapport à celles qui arrivaient en kiosque - le premier travail sur la traduction/adaptation d’une BD étrangère commençait six mois avant parution.

    Néanmoins, les lettreurs, indépendants, travaillaient le plus souvent chez eux après avoir reçu les traductions et instructions, c’est à eux qu’il convenait aussi de préparer la page finale avant tout un tas de procédures éditoriales.

    Enfin, les dernières corrections étaient faites par l’atelier de retouche, y compris celles sur le lettrage. Donc les dessinateurs - par exemple Jean-Yves Mitton quand il faisait partie de l’atelier avant de devenir dessinateur indépendant, toujours pour Lug malgré le fait que l’éditeur l’ai licencié juste avant- mettaient aussi la main à la pâte. Surtout s’il y avait du retard.

    Toutefois, certains dessinateurs de l’atelier de retouche étaient réputés pour la qualité de leur lettrage. Comme Yves Mondet qui est peut-être le nom qui vous intéresse. Vianney Jalin aussi était considéré comme un bon lettreur.
    Enfin, le dessinateur de couverture (Zembla) et chef de l’atelier de retouche, Rémy Bordelet, a eu une fin de carrière en tant que lettreur émérite (il lettrait au pinceau) pour Glénat, Delcourt ou Serpieri pour la traduction de sa Druuna.

    Rémy Bordelet, vous pouvez le voir avec ses lunettes derrière Claude Vistel sur la photo en noir et blanc de l’article et également sur le dessin de la rédaction et l’atelier Lug, tout à gauche, mains sur la table.
    Yves Mondet porte un gilet rouge et une cravate, Vianney Jalin est le barbu avec une chemise blanche.

    Ceci est valable pour Lug, pour Semic au bout d’un certain temps tout cela a changé. Rémy Bordelet est revenu sur le tard chez Semic.

    J’espère que ça répond un peu à votre question.
    Bon week-end et merci pour votre intérêt.

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    • Répondu par Michel Dartay le 30 décembre 2023 à  18:40 :

      Merci Pascal pour ces précieuses prècisions (les lettreurs et traducteurs n’étant pas crédités chez Lug).

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  • Décès de Claude Vistel la "Miss" Marvel des Éditions Lug
    2 janvier 10:04, par Corinne Virly Davier

    Très triste de la disparition de Claude Vistel. J’ai eu l’immense bonheur de travailler auprès d’elle comme traductrice pendant 6 ans chez LUG. Elle nous a transmis tout son enthousiasme pour les super-héros et c’était une grande professionnelle avec beaucoup de rigueur, qui nous a beaucoup appris. Sa mémoire demeurera parmi nous, à travers toutes les bandes dessinées que les lecteurs français ont découvertes grâce à elle...

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