Frédéric Bézian, dessinateur français de bande dessinée, est passé par l’Institut Saint-Luc à Bruxelles, comme d’autres figures de la bande dessinée franco-belge avant lui. Il est de la génération des Berthet, Foerster ou Philippe Francq. Il publie sa première bande dessinée dans le recueil collectif de l’Atelier R (R comme Claude Renard) Le 9e Rêve. Son projet de fin d’études Ginette, Martine, Josianne... est repris et publié aux éditions Futuropolis. Son album suivant, L’Étrange nuit de Monsieur Korb, est publié la même année par Magic Strip. Fin de siècle suit chez le même éditeur. Depuis 1983, il publie également dans le magazine de bande dessinée (À Suivre).
Sa trilogie Adam Sarlech (Humanoïdes associés) dégage un romantisme qui a valu à Bézian sa réputation. On lui doit aussi, sur un scénario de Lewis Trondheim et Sfar, le dixième épisode de Donjon Monsters chez Delcourt.
Il nous fait partager son amour des grands cinéastes : les auteurs de films muets expressionnistes, mais aussi Robert Wiene, Fritz Lang, Orson Welles... Des influences éclectiques mais pas si surprenantes que l’auteur de Docteur Radar (Glénat), Les Garde-fous (Delcourt) ou encore Ne touchez à rien (Albin Michel) nous dévoile avec panache et un goût marqué pour la métaphore.
(par Auxence DELION)
(par Didier Pasamonik (L’Agence BD))
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