Arrivé au Palais de Tulum, Gavroche découvre un effroyable bain de sang. Un soldat agonisant décrit les évènements passés : la "bête" enfermée dans le temple a été libérée puis capturée. Cette arme dévastatrice est embarquée sur le Clovis, un navire impérial. Zelda et Gavroche prenne le bateau en chasse...
Malgré le déchiffrage du manuscrit dans le tome 2, l’arrivée du fantastique dans la série en surprendra plus d’un. Le mystère sur le monstre est désormais levé et après les périples sur terre et dans les airs, Fred Duval nous plonge dans les abysses. Le scénariste rend hommage à Jules Vernes et à son roman 20 000 lieux sous les mers. La présence de Christophe Quet crédité du story-board permet à la série un traitement très cinématographique. Le personnage de Gavroche est, dans cet épisode, plus en retrait à contrario de celui d’Eglantine qui prend de l’envergure.
Les machines conçues par Thierry Gioux fascinent par leur technologie et leur design. Nous sommes réellement au cœur d’un récit steampunk [1] où l’action rivalise avec l’intrigue. Le dessinateur nous gratifie d’un combat sous-marin digne d’un James Bond. Décidément, BD et cinéma sont parfois très proches. Les remarquables couleurs de Carole Beau, en parfaite harmonie avec le trait de Gioux, assurent à l’album un ton très enlevé.
Hauteville House amorce son dernier virage puisque que le final est prévu au prochain épisode. Dynamique et dépaysante, cette série est très séduidante...
(par Laurent Boileau)
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[1] Le steampunk représente tout simplement de la science-fiction écrite de nos jours mais qui se déroule au XIXe siècle (ou ses environs temporels).