Quatre années se sont écoulées depuis le dernier épisode, pendant lesquelles Rob, croyant son père mort, a dû apprendre à se fondre dans le paysage. Désormais étudiant, il mène sous un nom d’emprunt une vie terne à Oklahoma City ; à ses côtés, Carl, rongé par les remords et la boisson, fait une piètre figure paternelle. Mais tout change lorsque Rob entre en possession de la fameuse liste 66, et part poursuivre l’œuvre de son père jusque dans les couloirs d’un mystérieux hôpital psychiatrique…
Ce quatrième opus se concentre sur le personnage de Rob, le fils d’Alex Poliac, l’agent du KGB laissé pour mort à la fin de l’épisode précédent. Le côté "road-movie" des trois premiers tomes est quelque peu abandonné même si le récit nous mène au cœur de deux états du Sud de l’Amérique.
Éric Stalner s’attache, dans la première partie de cet album, à développer la personnalité du jeune adolescent. Puis, une fois la liste 66 réapparue, il lui confie les rênes de l’intrigue. Malgré quelques rebondissements un peu faciles, l’ensemble se tient et on attend de pied ferme le cinquième et dernier album, point final de ce périple américain au cœur de la Guerre froide.
(par Laurent Boileau)
Cet article reste la propriété de son auteur et ne peut être reproduit sans son autorisation.
Lire la chronique du tome 1 et du tome 2
Lire une interview d’Eric Stalner