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Le Rêve de Jérusalem – Tome 3 & 4 – Par Marty & Thirault – Dupuis

Par Olivier Wurlod le 16 novembre 2010                      Lien  
Avec la sortie simultanée des deux derniers tomes, {Le Rêve de Jérusalem} se clôt trop rapidement à notre goût. Sur fond de Première Croisade, de batailles à forte dose d’hémoglobine et d’histoire d’amour impossible, cette saga mystico-religieuse se conclut toutefois de belle manière.

Après avoir pris une partie de la ville fortifiée d’Antioche, les croisés se trouvent coincés entre deux feux. D’un côté certaines parties de la cité résistent encore et, de l’autre, une puissante armée turque assiège les lieux à son tour. Le troisième tome, La blanche lance, se focalise sur cette bataille qui épuise les soldats chrétiens. Elle les fait surtout douter de la présence de Dieu à leurs côtés et du bien-fondé de cette croisade. Même Karlis, alias le live noir commence à se demander si Dieu ne les aurait pas abandonné. Le Rêve de Jérusalem – Tome 3 & 4 – Par Marty & Thirault – Dupuis

100 lieues séparent Jérusalem d’Antioche. Cela équivaut à 500 kilomètres pour les croisés et ils mirent cinq mois pour les parcourir. La ville sainte finit par se présenter à eux et le rêve d’en reprendre le contrôle est à deux doigts de devenir réel. La quête du live noir pourrait enfin aboutir... Mais il y a Istvana, princesse Tafur, qui joue sur ses sentiments s’offrant selon ses envies au guerrier chrétien ou à pied du Diable, le jeune Hermance Languedolce.

Au fil des quatre tomes que comporte Le Rêve de Jérusalem, Philippe Thirault s’est servi d’une période sombre de l’histoire chrétienne pour créer une romance impossible entre les trois protagonistes principaux de son récit. La violence de la croisade ressort donc aussi dans les relations qui bouleversent Istvana, Hermance et le live noir.

Extrait Le Rêve de Jérusalem – Tome 3

Le scénariste n’en oublie pas pour autant le rôle de la religion et se sert de manière subtile d’éléments assez classiques comme la fameuse lance de Longinus qui perça le flanc du Christ ou cette Jérusalem tant désirée. La frontière entre le rêve et le cauchemar se rétrécit d’ailleurs tout au long du récit et fait l’objet d’un final passionnant.

Couverture Intégrale

Le récit de Philippe Thirault est particulièrement bien illustrée par Lionel Marty. Le dessinateur a un souci du détail qui ressort particulièrement bien dans les nombreuses scènes de combat. Son trait souffre de quelques imprécisions mais ces dernières se remarquent peu puisqu’elles offrent à ses personnages des gueules telles qu’on se les imagine. À noter que Dupuis sort en même temps que cette fin de cycle une belle intégrale en noir et blanc regroupant les quatre tomes de la série.

(par Olivier Wurlod)

Cet article reste la propriété de son auteur et ne peut être reproduit sans son autorisation.

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