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"Les Indignés de la bande dessinée d’Angoulême" interpellent l’Association du Festival

Par Didier Pasamonik (L’Agence BD) le 4 juin 2015                      Lien  
Ça bouge du côté d'Angoulême ! Après un premier tir de bordée du côté de la Ville d'Angoulême, associée aux financeurs publics du Festival International de la bande dessinée d'Angoulême, c'est au tour de la société civile angoumoisine de clamer son "indignation" et d'enjoindre l'Association du Festival à dénoncer son contrat avec 9eArt+, pour mieux en renégocier les termes dans le cadre d'une procédure d'appel d'offre.

Qui sont-ils ? "Un mouvement informel de citoyens, d’acteurs culturels et économiques, qui souhaite activement proposer une vision renouvelée du Festival International de la Bande Dessinée d’Angoulême (FIBD), par rapport à celle de l’organisation actuelle."

Parmi eux, on trouve rien moins que l’un des trois fondateurs du Festival Jean Mardikian et l’un de ses anciens présidents, Yves Poinot, l’un et l’autre portes-parole de ce mouvement qui regroupe aussi bien des chefs d’entreprise locaux, que des enseignants, des politiques et de simples citoyens excédés par l’évolution du FIBD ces dernières années.

"Les Indignés de la bande dessinée d'Angoulême" interpellent l'Association du Festival

Leur objectif ? Remettre en jeu la gouvernance de ce festival, confiée à 9eArt+ pour dix ans et dont le contrat risque d’être renouvelé tacitement s’il n’était pas dénoncé avant le 30 juin 2015. Il suffit de pas grand chose : appliquer le contrat et en demander la non-reconduction avec une simple lettre recommandée à 9eArt+. Après, on discute...

Et aux Indignés d’Angoulême de se montrer rassurants face à un discours qui consiste à croire que c’est "9eArt+ ou le chaos" : "Nous avons dès aujourd’hui, les moyens de fonder, sur des bases modernisées, construites en concertation, une ambition nouvelle à ce festival déclinant."

Le communiqué des Indignés rappelle en effet que "le contrat prévoit que les deux prochains festivals soient organisés sur les bases actuelles, ce qui laisse le temps de la réflexion pour l’avenir" ; la dénonciation du contrat "ne met pas en danger les personnels du Festival" ; elle permettrait d’élaborer "un projet inédit dans un cadre financier, juridique et légal nouveau" ainsi qu’un cahier des charges pour un appel d’offre "dûment réfléchi et rédigé en concertation avec les institutionnels, les acteurs du territoire et les professionnels de la bande dessinée", "transparent et ouvert auprès des professionnels en vue de l’organisation future."

Les Indignés veulent redonner une présence à ce qui a fait le succès du Festival d’Angoulême : remettre les créateurs au cœur de la manifestation et conserver son caractère international, accueillir sereinement les éditeurs, lui redonner chaleur et fantaisie. Et d’appeler toutes les bonnes volontés de l’Association du FIBD à dénoncer le contrat actuel.

Samuel Cazenave, le nouveau président de la Cité de la Bande Dessinée d’Angoulême

Pour mieux peser sur la décision de ses membres, les Indignés appellent à signer une pétition de soutien. "Éloignez vous des résignés et rejoignez-nous !" concluent-ils.

En cas d’échec, il n’est pas impossible que ce groupement de citoyens indignés mette en branle une "class action" (une action judiciaire collective) contre la décision de l’Association.

Cette nouvelle action intervient alors que Samuel Cazenave, Premier Adjoint au Maire d’Angoulême en charge de la culture, du patrimoine, des industries de l’image, des festivals et du tourisme, vice-président du Conseil départemental de la Charente, en charge des politiques solidaires de l’emploi et de l’économie, vient d’être nommé Président de l’École Européenne Supérieure de l’Image et Président de la Cité internationale de la bande dessinée et de l’image. Or on se souvient qu’interrogé récemment par ActuaBD.com, il était sur la même longueur d’onde que les Indignés de la BD.

Cette ancienne plume de Jean-Louis Borloo, secrétaire national du Parti Radical et membre fondateur de l’UDI (centre-droit), né en 1968, est un "enfant" du Festival. Il en connaît parfaitement le fonctionnement puisqu’il était déjà à la mairie lors de la signature du fameux contrat de dix ans. Il sait donc bien quels en sont les tenants et les aboutissements...

Le communiqué de presse des indignés de la BD d’Angoulême

(par Didier Pasamonik (L’Agence BD))

Cet article reste la propriété de son auteur et ne peut être reproduit sans son autorisation.

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Code EAN :

Lien vers la pétition : http://bit.ly/1de7XMD
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Contact : indignesBDangouleme@gmail.com

Le communiqué des Indignés de la bande dessinée

 
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25 Messages :
  • Une class action.... On pourrait aussi mettre le FBI sur le coup,non ? La NSA, la CIA. Mais bien sûr "votre honneur". Faut arrêter de regarder les séries US !

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    • Répondu par Didier Pasamonik (L’Agence BD) le 4 juin 2015 à  11:51 :

      Aucune fiction là-dedans mais une réalité juridique concrète en France depuis 2014.

      http://fr.wikipedia.org/wiki/Recours_collectif#En_France

      Si le statut des Indignés le permet, c’est donc une hypothèse crédible.

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      • Répondu le 4 juin 2015 à  13:26 :

        Oui mais "recours collectif", c’est plus joli...

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      • Répondu par bertrand le 4 juin 2015 à  20:00 :

        Oui une réalité pour mener une action sur le plan pénal, rien à voir avec le festival de la BD. Ce type de recours n’est pas admis sur le plan administratif, c’est noté en toutes lettres sur le site que vous communiquez.Il s’agit dans le cadre de ces recours d’obtenir des indemnités financières de façon individuelle. Et là, je ne vois absolument pas le rapport avec la dénonciation d’un contrat entre deux entités privées ? Moi aussi je vais lancer un recours collectif contre EDF parce qu’ils ne veulent pas dénoncer un contrat de sous-traitance avec Areva ! N’importe quoi....

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    • Répondu par Yo le 4 juin 2015 à  14:14 :

      En tout cas, on peut s’interroger sur le terme choisi (les indignés) qui surfe sur celui d’un mouvement luttant contre la pauvreté et les discriminations.
      Pour moi le terme est extrêmement mal choisi, percutant certes, mais cela peut créer une forme de confusion.
      Même si on peut être d’accord sur le fond (quoique...), la forme est trouble. Volontairement ?

      Quant à monter une "class action" pour ça, je n’y crois pas du tout. Combien d’années avant que cette action passe au tribunal ?

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  • Les indignés de la bd . Pourquoi pas les indignés des producteurs de fromages à base de lait cru ? ou de fabriquants de chaussettes à partir de fil d’Ecosse ?

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    • Répondu par Olive le 4 juin 2015 à  19:23 :

      Bah oui, pourquoi pas. Ca vous dérangerait ?

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    • Répondu le 6 juin 2015 à  15:37 :

      « Je vous souhaite à tous, à chacun d’entre vous, d’avoir un motif d’indignation. C’est précieux »

      Stéphane Hessel, Indignez-vous, p. 12.

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      • Répondu par LARTIGAU le 8 juin 2015 à  14:06 :

        Il est abusif de mobiliser Stéphane Hessel pour une telle cause !

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  • Class action ?
    5 juin 2015 01:01, par Philippe Peter

    "En cas d’échec, il n’est pas impossible que ce groupement de citoyens indignés mette en branle une "class action" (une action judiciaire collective) contre la décision de l’Association."
    Ça fait très sérieux de brandir la class action mais, dans ce cas de figure, ça n’a aucun rapport. L’action de groupe, puisque c’est en ces termes et uniquement en ces termes qu’elle est définie par la loi française, ne peut être menée que par une association de consommateurs dans le cadre d’un litige subi par des consommateurs. Les indignés d’Angoulême ne constituent en aucun cas une association de consommateurs (d’un point de vue légal) et ils ne sont pas subi de litige en tant que "consommateurs" du festival. Donc pas d’action de groupe. Et plutôt que de dégainer Wikipédia (qui n’est pas une source) autant se référer directement au texte de loi http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000028738036&categorieLien=id

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    • Répondu le 5 juin 2015 à  17:38 :

      Il y a bien d’autres recours, beaucoup plus rapides et efficaces (et appropriés) que la "class action" pour dénoncer l’attribution d’une telle manne d’argent public (2,1 millions d’euros + prestations, mises à disposition diverses) sans aucune mise en concurrence, sans véritable cahier des charges, sans critères d’évaluation sérieux (connaît-on ne serait-ce que la fréquentation, 20.000 selon la Préfecture, 200.000 selon les organisateurs ?), sans contrôle sérieux.

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      • Répondu par Yo le 5 juin 2015 à  19:27 :

        Après lectures des commentaires de Bertrand, et quelques recherches, il me semble en effet que les subventions alloués à une association n’autorisent pas obligatoirement un quelconque contrôle. De plus, rien n’oblige une association à procéder à un appel d’offre ! C’est très certainement anormal, mais c’est comme ça !
        Je suis finalement assez étonné qu’on puisse jeter en pâture des informations aussi erronées et qui mériteraient à mon sens une rectification !
        Si ces "indignés" passent par une pétition, c’est bien qu’ils savent qu’ils n’ont aucune chance de faire pencher légalement la balance.
        Cette envie d’en découdre coûte que coûte ne doit pas faire oublier le plus important : le droit !

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        • Répondu le 6 juin 2015 à  00:16 :

          Il y a deux choses, en réalité :
          - ce qui est légalement possible (une association, comme vous dites, peut... etc.) mais qui est moralement discutable
          - ce qui est légalement condamnable, et il y a dans cette histoire beaucoup de points qui, un jour, feront grand bruit, mais ce jour-là tout le château de cartes s’écroulera et il sera trop tard pour pleurer.
          Donc ce que réclame cette pétition, c’est justement de ne pas attendre que le droit parle, avec de grands dangers pour la manifestation, et d’injecter dès aujourd’hui un peu de morale et de transparence dans la gestion et la gouvernance de ce festival.

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          • Répondu par Seb le 6 juin 2015 à  13:19 :

            de mieux en mieux, la théorie du complot !! Vous devez parfaitement connaitre ce dossier pour avoir de telles informations et être aussi sûr de vous !

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          • Répondu par Yo le 6 juin 2015 à  13:28 :

            Je suis en tout point d’accord avec vous.

            En revanche pourquoi l’auteur de l’article semble vouloir agiter la menace d’une action judiciaire qui est légalement impossible ?
            Cela donne la sensation à la lecture qu’il y a quelque chose d’illégal dans cette histoire alors qu’il s’agirait "seulement" d’un éventuel problème moral !

            Le flou semble être alimenté volontairement. L’absence de réponse ou de précisions par l’auteur de l’article n’aide pas non plus.

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            • Répondu par Didier Pasamonik (L’Agence BD) le 7 juin 2015 à  11:56 :

              En revanche pourquoi l’auteur de l’article semble vouloir agiter la menace d’une action judiciaire qui est légalement impossible ?

              Vos arguments sont-ils fondés juridiquement, ou êtes-vous en service commandé ? Les honnêtes gens de l’Association du FIBD savent qu’il y a tout à gagner à mettre fin au contrat pour mieux en renégocier les termes, quitte à reconduire l’actuel prestataire.

              Ma formulation : "En cas d’échec, il n’est pas impossible que ce groupement de citoyens indignés mette en branle une "class action" (une action judiciaire collective) contre la décision de l’Association." indique simplement que ce groupement peut aller au-delà du coup de gueule, mobiliser la justice contre une situation qui leur paraîtrait injuste ou anormale et mettre en cause organismes et individus, y compris au sein de l’Association, qui seraient à l’origine de cette situation. Je n’agite donc rien. J’indique juste une possibilité.

              Cela donne la sensation à la lecture qu’il y a quelque chose d’illégal dans cette histoire alors qu’il s’agirait "seulement" d’un éventuel problème moral !

              Je vous laisse à vos délires interprétatifs qui dénotent cependant d’un cynisme assumé.

              Le flou semble être alimenté volontairement. L’absence de réponse ou de précisions par l’auteur de l’article n’aide pas non plus.

              L’auteur n’a pas été flou du tout. Il s’est contenté de rapporter précisément, citations à l’appui, les griefs d’un groupe d’ "indignés" angoumoisins. Si mise en cause il y a, c’est de leur part que cela vient.

              Qu’à titre personnel, il trouve qu’il y a,à Angoulême, une situation proprement anormale depuis trop longtemps, ce n’est pas une nouveauté.

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              • Répondu par Yo le 7 juin 2015 à  13:32 :

                "Vos arguments sont-ils fondés juridiquement, ou êtes-vous en service commandé ?"

                Je pourrais également vous retournez la question.
                Si je me permets d’intervenir sur ce sujet, c’est qu’il me semble bien que cette pétition n’est qu’un coup de gueule qui n’ira pas plus loin... Juridiquement, avec les éléments dont je dispose, je ne vois rien qui puisse faire évoluer les choses.

                "Les honnêtes gens de l’Association du FIBD savent qu’il y a tout à gagner à mettre fin au contrat"

                Ah ben là, c’est vous qui semblez en service commandé ! :)

                "Je n’agite donc rien. J’indique juste une possibilité."

                Ma question n’était pas sur la forme mais sur le fond. Quelles chances réelles et sérieuses ont ces zindignés d’obtenir "réparations" ?

                "Je vous laisse à vos délires interprétatifs qui dénotent cependant d’un cynisme assumé."

                Que vous le vouliez ou non, qui dit possibilité d’action en justice, dit naturellement soupçons d’illégalité. Et en matières de délires interprétatifs, je suis à bonne école puisque lecteur régulier de vos articles ! Je ne suis en rien cynique, mais je m’attache simplement aux faits qu’on pourrait résumer par :
                un groupe de citoyens mécontents pourrait éventuellement attaquer une association en raison de la reconduite tacite prévue dans le contrat initial avec une société privée, car la tournure prise par le festival (qui touche de lourdes subventions publiques) ne leur plaît pas.

                Si on s’en tient uniquement à ça, cette pétition ressemble fort à une tempête dans un verre d’eau !

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                • Répondu par Didier Pasamonik (L’Agence BD) le 7 juin 2015 à  17:38 :

                  Si je me permets d’intervenir sur ce sujet, c’est qu’il me semble bien que cette pétition n’est qu’un coup de gueule qui n’ira pas plus loin... Juridiquement, avec les éléments dont je dispose, je ne vois rien qui puisse faire évoluer les choses.

                  Et vous disposez de quoi, que l’on sache...

                  "Les honnêtes gens de l’Association du FIBD savent qu’il y a tout à gagner à mettre fin au contrat"

                  Ah ben là, c’est vous qui semblez en service commandé ! :)

                  Pas du tout. C’est l’analyse de plein de gens. Ni moi, ni ActuaBD n’avons d’intérêt, directement ou indirectement avec aucun des entités qui s’occupent de la BD à Angoulême. Mauvaise pioche.

                  Ma question n’était pas sur la forme mais sur le fond. Quelles chances réelles et sérieuses ont ces zindignés d’obtenir "réparations" ?

                  Je pense que, dans un premier temps, ils veulent que les choses changent.

                  Que vous le vouliez ou non, qui dit possibilité d’action en justice, dit naturellement soupçons d’illégalité.

                  Délire interprétatif, je confirme. Nul n’est besoin d’être dans l’illégalité pour se trouver devant un tribunal. Il suffit qu’une partie soit lésée, d’une manière ou d’une autre. L’appréciation du juge détermine ce qui est légal ou non.

                  Et en matières de délires interprétatifs, je suis à bonne école puisque lecteur régulier de vos articles !

                  C’est ça, attaque ad hominem. Malhonnête avec ça.

                  Je ne suis en rien cynique,...

                  Ah si ! Les arguments déployés par les uns et les autres ne vous intéressent pas. Ce qui vous intéresse, c’est la finalité de l’action juridique possible ou non, pas la réalité de son questionnement. "La fin justifie les moyens" et "pas vu, pas pris" vous servent de viatique intellectuel.

                  mais je m’attache simplement aux faits qu’on pourrait résumer par :
                  un groupe de citoyens mécontents pourrait éventuellement attaquer une association en raison de la reconduite tacite prévue dans le contrat initial avec une société privée, car la tournure prise par le festival (qui touche de lourdes subventions publiques) ne leur plaît pas.

                  Non. Ces citoyens (et d’autres) sont en train de dire qu’il y a tout lieu d’appliquer le contrat qui prévoit d’y mettre fin avec un préavis de deux ans. Qu’ensuite, cela laisse le temps de bâtir un projet et d’en discuter avec les prestataires qui prendront le relais (peut-être les mêmes...), de comparer les projets et les conditions de prix et de mise en œuvre en toute quiétude, en concertation avec les parties concernées (auteurs, éditeurs, institutions et entreprises locales, etc.). Voilà leur demande. Le reste, ce sont vos interprétations qui traduisent bien le climat de nervosité de ces derniers jours quand on considère l’étonnante réplique de l’Association des Éditeurs Alternatifs dans cette affaire, laquelle prend parti pour 9eArt+ par défiance envers la Ville d’Angoulême et le Ministère de la Culture, et les politiques en général, si j’ai bien compris. Étonnant !

                  Si on s’en tient uniquement à ça, cette pétition ressemble fort à une tempête dans un verre d’eau !

                  Oui, c’est l’argument de ceux qui ne veulent surtout pas que ça bouge. Le choix que vous avez fait est très clair.

                  Répondre à ce message

  • Il me semble que les rédacteurs de cette pétition ont des objectifs clairs. Je cite : "Notre volonté (…) Angoulême se réapproprie le Festival". Comment ? Là encore, c’est dans la pétition : "la dénonciation du contrat permet d’élaborer un projet inédit dans un cadre financier, juridique et légal nouveau". Le cadre juridique et légal actuel, c’est une association loi de 1901 qui délègue l’organisation à une société privée. Quel est le nouveau cadre juridique et légal que souhaitent mettre en place ces "Indignés" ?

    Répondre à ce message

  • La pétition vient de passer le cap des 300 signataires.

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  • Qui sont les "Indignés" ?
    7 juin 2015 12:49, par Didier Pasamonik (L’Agence BD)
  • La manifestation annuelle crée une certaine perturbation quatre jours par an dans la normalement paisible cité angoumoisine : embouteillages monstres, restaurants bondés, afflux de touristes parfois sales et négligés (à mon humble avis, les services de la voierie ont un travail monstre après ce weekend), de plus elle bénéficie tout de même de quelques subventions ou financements qui pourraient être mieux utilisés.

    Mais là où cette réaction d’indignation de sans doute braves et honnêtes citoyens généreux dans le paiement de taxes d’habitation, foncières et autres, semble justifiée ; c’est dans l’organisation des évènements (conférences, expositions), et surtout dans l’attribution des Prix... de plus en plus en déphasage avec la réalité du terrain : celui de l’intéret historique de la chose, concilié à la reconnaissance du public.

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    • Répondu le 8 juin 2015 à  14:49 :

      Honnêtement, c’était quand la dernière fois que vous êtes allé au festival ?

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      • Répondu par Oncle Francois le 11 juin 2015 à  13:14 :

        Quelques années il est vrai, comment l’avez vous deviné ? Quand on aime, on ne compte pas, mais c’est la même chose quand on n’aime pas !

        Pensez vous qu’il y ait eu une amélioration de la programmation, ou de la liste des nominés ? Peut-être mais c’est sans doute que l’on partait de tellement bas.... Un point favorable à mon retour toutefois : il semblerait que la fréquentation soit passée de 150 000 à 20 000, donc moi qui sans être asocial redoute les stupides mouvements d’une foule en délire, pourrait éventuellement me laisser tenter par un retour. Je pourrais même y faire une conférence sur les grands maitres oubliés du passé...

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