On l’a vu, l’été, une fois de plus, sera schtroumpf. en raison du lancement de Schtroumpf 2 de Raja Gosnell dont le premier opus a atteint plus de 560 millions d’US$ de recettes (soit deux fois Tintin), pour 110 millions d’US$ d’investissements, ce qui donne l’ampleur de son succès. On a parlé de "trahison" et de "vulgarité" à propos de cette adaptation cinématographique d’un genre nouveau, et on n’avait pas totalement tort. Mais l’univers de Peyo se joue de ces incartades, semble résister à toutes ces péripéties, et le prochain film, peut-être parce qu’il se passe notamment à Paris, un lieu moins "anachronique" que New-York, montre que l’univers est encore riche de possibilités.
Cette fois, Gargamel a créé à nouveau des pseudo-Schtroumpfs, comme l’était la Schtroumpfette, mais il ne connaît pas la recette du bleu (appliquée à la Schtroumpfette par le grand schtroumpf, on s’en souvient, qui l’a fait passer pour la circonstance de la coiffure brune "balai de sorcière" au brushing de la blonde Mylène Demongeot.) Rosnell réussit plutôt bien son exercice, comme le montre cet extrait vidéo.
Le Lombard en profite pour remettre les Schtroumpfs à la devanture des librairies.En lançant un troisième recueil d’histoires courtes de L’Univers des Schtroumpfs. Un long récit : Un Baiser pour la Schtroumpfette et deux autres en complément. Non seulement la fable est charmante, mais on est surpris par la constance de la production d’un studio qui arrive à maintenir le niveau graphique sur des scénarios qui respectent la cohérence de l’univers.
Dommage qu’une couverture aussi navrante illustre l’album. Cette Schtroumpfette superficielle en train de bronzer et de se passer de la crème solaire ne rend pas justice à un album plutôt réussi.
(par Didier Pasamonik (L’Agence BD))
Cet article reste la propriété de son auteur et ne peut être reproduit sans son autorisation.
Participez à la discussion