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Tiffany - T2 : Célestine T 1867 - par Yann & Herval - Delcourt

Par Laurent Boileau le 11 janvier 2008                      Lien  
Enquête rythmée et escarmouches verbales caractérisent cette comédie policière au ton léger, mais où les cadavres ne sont pas absents.

La mort d’un homme centenaire et fortuné et sans descendance directe a de quoi faire des envieux parmi la multitude de petits héritiers en attente depuis des décennies. Mais voilà, quelques jours avant sa mort, le vieux briscard a appris que son fils, disparu pendant la Seconde Guerre mondiale, aurait eu un enfant. Tiffany est chargé par le notaire de retrouver la trace de l’héritier et de vérifier sa filiation. Mais certains semblent prêts à tout pour que les recherches de Tiffany n’aboutissent à rien…

Pour cette deuxième enquête, Yann a relégué au second plan le don particulier que Tiffany a "hérité" de Jeanne d’Arc, son aïeule. Le fait que l’héroïne lise dans les pensées de ses interlocuteurs n’est que peu utilisé. Du moins pour l’enquête, car le procédé reste en place et permet tout de même au scénariste de créer quelques situations cocasses. Dans le premier tome, nous avions vu que ce pouvoir était fragile puisqu’il suffisait d’un émoi amoureux pour qu’il se volatilise. Yann a l’intelligence de ne pas systématiquement user du processus. Il axe son énergie sur les aventures trépidantes de Tiffany où, une fois de plus, les dialogues truffés d’humour font mouche. A part la blague "Tif et Tondu" déjà présente au premier tome, le lecteur s’amusera des joutes verbales. Yann y ajoute quelques "private jokes" autour de Maurice Tillieux (auteur de Gil Jourdan), Yves Sente (Directeur éditorial au Lombard), Hugues Dayez (journaliste à la RTBF) et quelques autres.

Parallèlement, à chaque épisode, un membre de la famille de Tiffany se dévoile à nous. Après le frère, voici la mère surnommée "la hyène" par ses collègues de travail.

Le trait léger et fin de Herval se marie bien avec cette comédie policière. Les couleurs en aplats s’harmonisent avec la ligne claire moderne et élégante du dessinateur.

Sans se prendre au sérieux, Célestine T 1867 reste captivant tout du long et confirme l’enthousiasme suscité par le premier tome.

(par Laurent Boileau)

Cet article reste la propriété de son auteur et ne peut être reproduit sans son autorisation.

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