On connaît l’engagement de la revue d’Olivier Thierry sur le festival (notamment à travers l’opération des Zoopportunités de la BD, lieu de rencontre entre jeunes talents et professionnels désormais incontournable). On ne s’étonnera donc pas de retrouver dans ce numéro un large panorama des principaux événements de cette édition 2011. Du soixantième anniversaire des Peanuts à la célébration du Président Baru en passant par l’exposition consacrée au Monde de Troy, les incontournables de ce salon sont décortiqués sans complaisance par l’équipe du magazine. Enrichi d’un aperçu commenté de la sélection ce numéro constituera autant un bon guide pour le festivalier qu’une savoureuse consolation pour le bédéphile éloigné de la cité Angoumoisine.
Bien que le festival Charentais "écrase" le reste de l’actualité, la revue n’en néglige pas pour autant les principaux événements éditoriaux du mois. C’est tout particulièrement le cas avec la reprise par Luc Brunschwig de la série Lloyd Singer initialement parue chez Dupuis et reprise par Bamboo au sein de Grand Angle. A cette occasion Zoo nous en présente une vingtaine de planches en prépublication à raison de deux par page du magazine. A l’image de dBd avec l’arrivée en kiosque de l’immanquable, Zoo redécouvrit-il les charmes de la prépublication ?
On appréciera les "coups de projecteurs" toujours bienvenus sur certaines nouveautés parfois peu mises en avant. Le dernier ouvrage du québécois Jimmy Beaulieu, Comédie sentimentale pornographique ou Elmer de Gerry Alanguilan font partie de ces découvertes pour lesquelles une revue volontairement "grand public" (et gratuite !) comme Zoo joue incontestablement un rôle de promotion non négligeable.
Fort d’une diffusion de plus en plus large (ce numéro est tout de même publié à 120 000 exemplaires !) et d’une pagination toujours en hausse (plus de 80 pages) Zoo continue de s’affirmer comme le premier magazine culturel consacré en grande partie à l’actualité de la bande dessinée.
Désormais on pourra retrouver quelques planches de certains des nombreux albums traités dans les pages de la version papier sur le site du journal une innovation au service la valorisation du travail des auteurs.
Toujours gratuit, Zoo est disponible dans de nombreux points de vente notamment dans les cinémas MK2, librairies spécialisées et espaces culturels de la grande distribution.
Voir en ligne : Le site de Zoo
(par Patrice Gentilhomme)
Cet article reste la propriété de son auteur et ne peut être reproduit sans son autorisation.
Participez à la discussion