AUTRICES. Le Prix Artémisia récompense chaque année une auteure ou autrice de bande dessinée afin de rendre plus visibles les femmes du 9e Art. L’Association Artémisia oeuvre depuis maintenant 10 ans pour la représentativité des femmes, et leurs œuvres, dans les métiers de la bande dessinée. Douze de ces créations ont été sélectionnées cette année pour leurs « qualité, originalité et créativité. »
Cette année, l’éditeur Steinkis apparait deux fois dans la liste des finalistes et la lauréate du Grand prix en 2018, l’Italienne Lorena Canottiere, revient dans la sélection avec son ouvrage Sauf imprévu (éd. Ici Même). La gagnante sera proclamée le 7 janvier prochain lors du vernissage de l’exposition « Artémisia, du 15e siècle à l’année de la BD » rendant hommage à la marraine de l’association, Artémisia Gentileschi (1593-1656). Elle sera consacrée aux œuvres récompensées par le prix à la librairie Espace des Femmes-Antoinette Fouque, à Paris dans le 6e arrondissement, si les mesures sanitaires le permettent.
Le jury présidé par Laurent Gervereau, plasticien, écrivain, directeur d’institutions patrimoniales, fera son choix parmi leurs les 12 titres suivants :
Anaïs Nin de Léonie Bischoff (Casterman)
Baume du tigre de Lucie Quéméner (Delcourt)
Corps en grève de Valentine Boucq et Amandine Puntous (Steinkis)
Les Croques de Léa Mazé (Éditions de la Gouttière)
La déesse requin de Lison Ferné (CFC éditions)
Hippie Trail de Séverine Laliberté et Elléa Bird (Steinkis)
La mécanique du sage de Gabrielle Piquet (Atrabile)
Melvina de Rachele Aragno (Dargaud)
Moi Mikko et Annikki de Tiitu Takalo (Rue de l’Échiquier)
Sauf imprévu de Lorena Canottiere (Ici même)
Sourvilo d’Olga Lavrentieva (Actes Sud)
Vent Mauvais de Cati Baur (Rue de Sèvres)
Que la meilleure gagne !
KL
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