Récompensé en 2019 par le prix Goscinny, Pierre Christin a droit à son exposition l’année suivante.
Un événement où il peut nous raconter son parcours, depuis son enfance et les influences qui marquent sa jeunesse, jusqu’aux œuvres qui ont bâti sa légende. « C’est un texte à la première personne, sans être autobiographique pour autant », dit-il. De Valérian aux Phalanges de l’Ordre noir, en passant par ses productions les plus récentes (Est-Ouest avec Aymond, c’est l’occasion de revenir sur une carrière garnie de plusieurs milliers de pages.
Christin, c’est également la passion d’un auteur pour les personnages féminins. Il n’hésite pas à créer des héroïnes aussi remarquables que leurs camarades masculins, quand il ne leur donne pas directement le premier rôle, on retiendra Léna ou Laureline parmi tant d’autres.
L’exposition revient aussi sur les incartades du bédéiste dans le monde du septième art, sa collaboration avec Bilal pour le très culte Bunker Palace Hôtel, ou encore son travail avec Luc Besson pour l’oubliable Valérian et La Cité des mille planètes.
Dans la tête de Pierre Christin, c’est donc une promenade en compagnie d’un précurseur et d’un inventeur, un touche-à-tout, un gentil sage qui n’a eu de cesse de créer et d’innover. C’est un voyage à l’autre bout de la galaxie et un périple dans l’Europe de la guerre froide, une passionnante aventure d’espionnage et un récit fantastique à la frontière du rêve.
Voir en ligne : PIERRE CHRISTIN À ANGOULÊME
(par Jaime Bonkowski de Passos)
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"Dans la tête de Pierre Christin", avec le soutien de l’Institut Goscinny. Commissariat Jean-Pierre Mercier. Du 30 janvier au 2 février, au Vaisseau Moebius, lors du FIBD 2020.
Illustration de survol : © Wikipédia, Georges Seguin, creative commons.
Médaillon : © Festival International de la Bande Dessinée d’Angoulême, DR.