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Au Nom du fils (Ciudad Perdida) 2e partie - Par Clément Belin & Serge Perrotin - Futuropolis

Par David TAUGIS le 12 mars 2012                      Lien  
Un père à la recherche de son fils enlevé en Colombie. Suite et fin dans ce second tome qui met avant tout l'accent sur les tourments intérieurs du géniteur.

Toujours sous la forme d’un journal destiné à son épouse, Michel raconte son éprouvante expérience sud-américaine à la recherche de leur fils, pris en otage, et détenu dans un lieu probablement impossible à dénicher. Suivant la moindre piste, le témoignage le plus ténu, il pérégrine d’une ville à l’autre, dans cette Colombie menaçante. Et puis un jour, un autochtone l’envoie dans la jungle. Immense, insondable, mais qui sait, avec un bon guide...

Sur ce scénario toujours clair et bien pourvu en personnages attachants, Perrotin et Belin dressent le portrait d’un homme perdu. Entre sa vie routinière, et non sans difficultés, et l’escapade de son fils, tout un monde. Les longues marches de Michel vont l’emmener non seulement vers son but, mais dans ses contradictions, parmi lesquelles sa culpabilité de père.

Si la fin manque un peu de surprises, Au Nom du fils a le mérite d’une vraie clarté narrative et s’adresse à de nombreux publics. Sans oublier une vision de l’Amérique du Sud loin des cartes postales et des émissions de télé-réalité exotiques.

Au Nom du fils (Ciudad Perdida) 2e partie - Par Clément Belin & Serge Perrotin - Futuropolis

(par David TAUGIS)

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Futuropolis
 
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3 Messages :
  • Le dessin est très approximatif et manque d’expression. A trop vouloir publier, on oublie de faire la différence entre amateurs et professionnels.

    En espérant que le décès de Moebius permette à toute cette profession de retrouver un peu de lucidité.

    Répondre à ce message

    • Répondu par Balbuz le 13 mars 2012 à  15:27 :

      Il est très bon ce dessin, arrêtez d’écrire n’importe quoi dans les commentaires.

      Répondre à ce message

  • Pas d’accord. Ici je trouve qu’il y a quelque chose d’assez sensuel, une ambiance, que justement , un certain dessin académique a tendance à figer.

    Profiter de la mort d’un artiste pour défendre votre point de vue idéologique sur le dessin, c’est assez pourri, d’autant que le grand en question devait avoir une culture prodigieuse du dessin, et il ne devait pas être en reste devant la vivacité d’une représentation d’un cheval par des artistes gaulois, où les notions d’espaces temps sont au moins aussi raffinées que dans le dessin de la renaissance etc etc...

    Dictature du dessin raisonnable, mouton des marchands ?

    Répondre à ce message

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