Toujours sous la forme d’un journal destiné à son épouse, Michel raconte son éprouvante expérience sud-américaine à la recherche de leur fils, pris en otage, et détenu dans un lieu probablement impossible à dénicher. Suivant la moindre piste, le témoignage le plus ténu, il pérégrine d’une ville à l’autre, dans cette Colombie menaçante. Et puis un jour, un autochtone l’envoie dans la jungle. Immense, insondable, mais qui sait, avec un bon guide...
Sur ce scénario toujours clair et bien pourvu en personnages attachants, Perrotin et Belin dressent le portrait d’un homme perdu. Entre sa vie routinière, et non sans difficultés, et l’escapade de son fils, tout un monde. Les longues marches de Michel vont l’emmener non seulement vers son but, mais dans ses contradictions, parmi lesquelles sa culpabilité de père.
Si la fin manque un peu de surprises, Au Nom du fils a le mérite d’une vraie clarté narrative et s’adresse à de nombreux publics. Sans oublier une vision de l’Amérique du Sud loin des cartes postales et des émissions de télé-réalité exotiques.
(par David TAUGIS)
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