Après son périple à Tokyo, avec le soutien inattendu de son père, Seishû parvient à convaincre sa mère de retourner sur l’île de Nanatsuke. Une fois sur place, il est gracieusement accueilli à bras ouvert par ses camarades... Naru, Miwa et tous les autres. La petite troupe semble remontée à bloc et fête leurs retrouvailles comme il se doit, dans la bonne humeur.
Une nouvelle fois, le jeune homme tente d’accroître son autonomie et se lance avec plein de fougue dans des travaux manuels. Malheureusement, le chemin de la connaissance est parsemé d’embuches... Mais Seishû persévère malgré les difficultés et cela, grâce justement à la confiance de son entourage qui le soutient.
Ce septième volume de Barakamon, comme ses prédécesseurs, se lit d’un traite. On se rend compte très vite que le récit tombe dans une comédie raffinée et légère qui a pour but de détendre le lecteur et lui faire passer un agréable moment. Barakamon connaît un réel engouement que ce soit au Japon ou en francophonie. La série maintient le cap, conserve son côté à la fois bon enfant et réaliste, ce qui fait d’elle une excellente choix grand public.
Le périmètre ds aventures dans lesquelle gravite Seishû est certes limité (la majeure partie du récit se déroule sur l’île), mais on comprend que cet épisode sert essentiellement à tisser davantage de liens entre Seishû et les habitants de l’île, pour lesquels il est devenu indispensable.
Le dessin de Satsuki Yoshino reste par moments sommaire, mais cela ne dérange guère tant le fil conducteur est solidement charpenté. Son trait se caractérise surtout par un manque de dynamisme, les différents protagonistes semblent posés mais ils affichent cependant des attitudes pleins d’expressivité.
Normal quand on sait que « Barakamon » est une expression du sud du Japon qui signifie "avoir la pêche" !
(par Marc Vandermeer)
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