Dans ce neuvième tome, toute la troupe constituée de Sugimoto, Ashirpa et du vieux Hijikata part en direction de la prison où ils pourraient trouver l’unique faussaire, capable de distinguer les vraies peaux tatouées des fausses. Mais il n’en reste pas moins suspect à se promener ainsi en si grand nombre. C’est ainsi que deux groupes se forment, bien différents des clans initiaux.
Pendant qu’Ashirpa et Sugimoto empruntent un itinéraire, les membres du nouveau groupe du vieux samouraï, les attendent sagement en ville. Chacun y allant de son petit flashback en relation avec la prison vers laquelle ils se rendent... On découvre dès lors comment Shiraishi est devenu le roi de l’évasion, et comment les deux vieux samouraïs se sont retrouvés après plus de vingt ans.
De leur côté, Ashirpa et Sugimoto passent par une étape qui rend la petite Aïnou bien étrange. Elle, d’ordinaire si polie et à cheval sur les principes de son peuple, se montre subitement bien différente... Que cache cette attitude si peu ordinaire ?
Le travail graphique de Satoru Noda est comme toujours magnifique, et les anecdotes historiques et culturelles bien présentes. Seul bémol : le choix des couleurs de couverture. Depuis plusieurs tomes, nous avons droit à des nuances fluo qui ne correspondent absolument pas à la finesse du sujet. Une faute de mauvais goût qui dépare une bibliothèque.
(par Marc Vandermeer)
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Golden Kamui T9. Auteur : Satoru Noda. Editeur : Ki-oon. Traduction : Sebastien Ludmann. 208 pages. Sortie : le 7 décembre 2017. Prix : 7,90 euros.
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