L’Habitant de l’infini Bakumatsu T.2 - Par Renji Takigawa & Ryu (...)

L’Habitant de l’infini Bakumatsu T.2 - Par Renji Takigawa & Ryu Suenobu - D’après l’œuvre originale de Hiroaki Samura - Casterman

Par Marc Vandermeer le 25 janvier 2024

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L'Habitant de l'infini Bakumatsu T.2 - Par Renji Takigawa & Ryu Suenobu - D'après l'œuvre originale de Hiroaki Samura - Casterman

Afin de libérer le rônin Takeshi, un coup d'état contre l'empereur voit le jour. De son côté, Manji se retrouve déstabilisé de connaître l'existence de l'arrière-petite-fille de Burando, le docteur chargé de percer le secret de l'immortalité.

Tandis que Manji trame une manœuvre pour venir en aide à Takeshi, le rônin livré aux fauves d’Aizu, une jeune fille du nom d’Ayame Buran proclame être la descendante de Sire Burando, et contre toute attente, souhaite épouser le guerrier immortel.

Portée sur la recherche des vers qui mènent à l’immortalité, Ayame se consacre à venir en aide aux amputés et aux handicapés d’ordre variable. Mais sa demande de concevoir un enfant avec l’immortel Manji pousse celui-ci hors de ses gongs.

Et dans son désir d’aider Takechi, Manji se retrouve à affronter un ennemi à tête de chien à la solde de l’Itsubantai, une section du Shinsen-Gumi. En parallèle, un projet d’envoyer 200 patriotes pour mettre le feu à Kyoto et kidnapper l’empereur voit le jour.


©Ryu Suenobu / Casterman

Dans ce 2ème opus, des liens se créent, certains sincères, d’autres arrivistes. Les divers pions sur l’échiquier ont leur passé et chacun leur histoire personnelle, mais ces ingrédients importent peu. Ce qui compte, c’est le dépassement de l’individu, la sueur et les larmes pour franchir tous les obstacles.

Le lecteur plonge tout de suite dans le vif du sujet complexe dans lequel les protagonistes affichent des attitudes pleines d’expressivité. Les chapitres s’enchaînent avec fluidité, alternant séquences de baston et intrigues bien ficelées.

Graphiquement, Ryu Suenobu livre un rendu plutôt acceptable, notamment par une dynamique et un rythme effréné. Son trait est relativement conventionnel, certes, mais s’accorde fort bien à la trame, notamment lors des scènes d’actions soutenues. La finesse du trait du mangaka accentue quelques planches tout en conservant une certaine homogénéité de bout en bout. Notons toutefois que plusieurs décors vides ou sans réelle substance manquent à l’appel.

On remarquera enfin l’édition de qualité proposée par les éditions Casterman. Tout comme pour la série phare, L’Habitant de l’infini, celle-ci contient une finition, un papier et un encrage nettement qualitatifs.

(par Marc Vandermeer)

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