Kokoro, arrivé sur l’île au début du premier tome, est allé depuis de surprise en surprise et d’effroi en horreur. Tout en cherchant à préserver sa petite sœur aveugle Yume, il a découvert, seul ou avec ses camarades, un couteau ensanglanté dans sa chambre, une pièce qui semble avoir servi de cellule à une petite fille, les tendances pédophiles d’un des professeurs… Et surtout, que plusieurs anciens élèves avaient disparu sans laisser de trace.
Les autres enfants (tous efficacement caractérisés) l’ont prévenu : il faut se méfier des adultes – même de la charmante Mademoiselle Kai. Certains sont convaincus que chacun d’entre eux est appelé à mourir. C’est pourquoi, dans le deuxième tome, les enfants ont échafaudé un plan pour s’enfuir en déjouant l’attention des professeurs. Mais ceux-ci se sont lancés à leur poursuite, et l’affrontement entre élèves et professeurs est devenu sans merci…
Dès les bonus du tome 1, l’auteur dévoilait que pour lui, plus qu’un manga de suspense ou d’horreur, L’Île de Hôzuki était un manga policier. De fait, tome après tome, c’est le mystère qui prédomine : quelle est la fonction de cette île ? Qu’ont en commun les enfants qui y sont enfermés ? Et pourquoi les adultes chargés de les surveiller considèrent-ils qu’ils sont d’une si grande valeur ?
Mais Kei Sanbe, armé de son trait agréable et expressif, n’oublie pas non plus les ficelles du feuilleton, et suspense et horreur sont bien présents : ce troisième tome nous fait franchir de nouveaux caps dans la violence, il réserve quelques chocs violents… et un cliffhanger final redoutable, qui nous fait attendre fébrilement le quatrième et dernier tome !
(par Arnaud Claes (L’Agence BD))
Cet article reste la propriété de son auteur et ne peut être reproduit sans son autorisation.
Participez à la discussion