Au programme cette année, un focus sur le Brésil. Bien connu pour sa riche culture, le pays du football compte aussi dans ses rangs quelques grands auteurs étrangement méconnus sous nos latitudes. C’est le cas de Mauricio de Souza auteur de Monica, un personnage qui a connu une publication ininterrompue depuis sa création, des adaptations TV et même des parcs d’attraction au Brésil. Il est considéré comme le Walt Disney brésilien. Une grande exposition lui est consacrée présentant un échantillon de son travail au public algérois.
Par ailleurs, une demi-douzaine d’auteurs brésiliens, parmi lesquels Ana Luiza Koehler, Bira Dantas, André Diniz, Rafael Coutinho et les frères jumeaux Fabio Moon & Gabriel Ba, ont été conviés à participer au FIBDA.
Le festival n’oublie pas pour autant de valoriser le patrimoine national de la BD en mettant à l’honneur de grands auteurs locaux. Le public peut découvrir durant toute cette semaine des expos consacrées à Benattou Masmoudi, Hiahemzizou Noureddine et Djillali Defali, ce dernier étant bien connu du public franco-belge.
Parmi les autres temps forts de ce festival, retenons les expositions Bulles d’exil racontant les parcours d’auteurs d’origines diverses mais vivant en France ou témoins de l’Histoire planétaire des migrations ou encore celle consacrée à la BD taïwanaise et au manga Fusion, très populaire auprès de la jeunesse algérienne.
Le vendredi 26 septembre, les membres du jury s’étaient réunis afin de présenter les lauréats de la 7ème édition du FIBDA. Voici le palmarès :
Le prix du meilleur album international en langue étrangère a été décerné à Aurel pour son livre intitulé Clandestino, paru chez Glénat.
Youssef Daoudi a obtenu quant à lui le prix du meilleur scénario pour Tripoli, paru lui aussi chez Glénat.
Riad Sattouf, qui fait son grand retour en cette rentrée avec un nouveau Pascal Brutal chez Fluide Glacial a vu son autre publication, L’Arabe du futur (éditions Allary) décrocher le prix spécial du Jury.
L’auteur chinois Lu Ming a obtenu le prix du meilleur dessin pour son livre Hard Melody et qui est paru chez Mosquito.
Le prix du meilleur collectif a été attribué au groupe français des Jeunes de Basseau pour leur travail sur Basseau ne meurt jamais.
Le prix du meilleur projet a été décerné au livre Tangala Tojo et Motus, de l’auteur malgache Tojo Alain Rabemanantsoa et qui est publié chez Des bulles dans l’océan.
L’auteur tunisien Gasmi a obtenu le prix du meilleur manga pour Oblation, paru chez Pop Libris.
Enfin, le prix du meilleur album international en langue nationale a été attribué à Safia & Soumeya Ouarezki et Mahmoud Benameur pour leur livre intitulé Fatma N’parapli. Cet ouvrage avait déjà obtenu le prix du meilleur projet l’année dernière et l’auteur et humoriste franco-algérien Gyps les avaient encouragés à “aller jusqu’au bout” pour la prochaine fois. Vœu exaucé !
Article réalisé depuis le FIBDA à Alger.
Le FIBDA sur Actua BD c’est aussi
(par Christian MISSIA DIO)
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FIBDA - Festival international de la bande dessinée d’Alger
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