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Le SAV de la BD, Tibioute-en-Train – Par Jacq – Éd. Vraoum !

Par Romuald LEFEBVRE le 11 avril 2024                      Lien  
Un père raconte à sa fille les grandes lignes des bandes dessinées fièrement rangées dans sa bibliothèque… mais ses souvenirs approximatifs risquent de lui jouer des tours !

L’artiste Jacq propose avec cet album un exercice récréatif et nostalgique intéressant : les grandes figures de la bande dessinée franco-belge sont passées, le temps généralement de deux planches, à la moulinette des souvenirs approximatifs et des actualisations inattendues.

Le SAV de la BD, Tibioute-en-Train – Par Jacq – Éd. Vraoum !
© 2024 Jacq et les éditions WARUM ?/Vraoum !

Par exemple, dans cet album, les Schtroumpfs deviennent des Zadistes à la peau bleue qui défendent leur village contre les manigances de l’ambitieux promoteur immobilier Edgard Gamel. Le tout en fumant régulièrement de la salsepareille afin de se redonner du courage !

La présentation de ces différents héros de la bande dessinée est courte mais efficace, car l’humour de Jacq fait mouche la plupart du temps. Le comique de décalage entre les héros et leur actualisation fonctionne (pour notre part, le cas de Rahan vaut son pesant de cacahuètes), mais l’humour noir dont fait régulièrement preuve l’auteur n’a pas à rougir en comparaison (ici, on retiendra notamment l’exemple de Yakari).

© 2024 Jacq et les éditions WARUM ?/Vraoum !

Le SAV de la BD, Tibioute-en-Train est une bonne surprise, qui aura plus de chance d’avoir un effet amplifié auprès des lecteurs connaissant préalablement les héros convoqués. Un album pas si sage qu’on pourrait le croire et qui amène de bons moments de rigolade.

(par Romuald LEFEBVRE)

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Code EAN : 9782376680949

Le SAV de la BD, Tibioute-en-Train. Par Jacq (scénario et dessins). Éditions Vraoum ! Sortie le 5 avril 2024. 80 pages. 18,00 Euros.

Vraoum ✏️ Jacq à partir de 10 ans parodie Humour Belgique
 
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10 Messages :
  • Quand on pond des dessins aussi faibles, il faut vraiment avoir un égo surdimensionné pour se dire que ça vaut le coup de les publier.
    C’est un peu comme si je faisais une cuisine épouvantable et que je voulais ouvrir un restaurant pour intoxiquer les gens.
    Il ya quelque chose de sadique à montrer des trucs laids aux gens.

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    • Répondu le 11 avril à  11:36 :

      "Laid", "moche", ce sont des avis subjectifs. "Faible", c’est déjà une critique plus intéressante. Mais les restaurants dont vous parlez, il en existe plein.

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      • Répondu le 11 avril à  15:01 :

        Ce qui est faible est laid. Inévitablement.

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        • Répondu le 12 avril à  15:38 :

          Oh non, il y a plein de contre-exemples. C’est surtout que le mot "laid" n’a pas de sens quand on étudie l’histoire de l"art. C’est seulement un jugement et une épithète personnelle.

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      • Répondu par Auteur le 11 avril à  22:58 :

        C’est juste du travail d’amateur. Comme les éditeurs rechignent à payer les auteurs professionnels comme il se doit, ils se tournent vers les amateurs, trop heureux d’être publiés, ils ne coûtent rien. Il y a recrudescence de ces bouquins amateurs, tant dans le propos que dans le dessin. Il serait bon de rappeler que la BD est un métier.

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        • Répondu le 12 avril à  09:05 :

          Ah non on ne va pas encore relancer le débat. Il y a des gens qui dessinent bien (et qui ont généralement beaucoup travaillé pour y arriver) et des gens qui ne savent pas dessiner. La question de savoir si on est amateur ou professionnel n’a pas d’importance. La plupart des soi-disant "professionnels" sont en dessous du seuil de pauvreté, donc le mot ne veut rien dire.

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        • Répondu le 12 avril à  10:43 :

          Les professionnels ne coûtent pas plus chers que les amateurs vu que les professionnels sont rémunérés des cacahuètes.

          Les niveaux littéraire et artistique dans les écoles se sont effondrés. La culture générale et l’esprit critiques sont réduites au degré zéro. Ce qui est laid est beau et inversement puisqu’il ne faut plus d’échelle de valeur. Tout se vaut. La frontière entre amateur et professionnels n’existe plus. Un éditeur peut balancer n’importe quoi sur le marché, ça ne lui coûte pas grand chose, et que le meilleur gagne !

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          • Répondu le 12 avril à  15:39 :

            Eh oui, tout va mal mon pauvre monsieur ! Et en plus avec le réchauffement climatique et la guerre mondiale imminente, on va tous mourir.

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    • Répondu le 16 avril à  09:40 :

      Si le livre fonctionne en tant qu’ensemble, critiquer le détail n’a pas de sens. J’ai eu l’occasion de feuilleter le livre et il est très drôle. Ca justifie largement sa publication.

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      • Répondu le 16 avril à  11:52 :

        On évalue un meuble dans son ensemble, oui, mais pas une BD. C’est le détail qui différencie les BD réussies de celles ratées. Celle-là, fait partie de la deuxième catégorie.

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