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"Les Piliers de la Terre" : N. Ruffini-Ronzani (conseiller historique) : "Ce Moyen Âge tient la route !" [INTERVIEW]

Par Tristan MARTINE le 5 février 2024                      Lien  
L'historien Nicolas Ruffini-Ronzani a conseillé Alcante et Steven Dupré dans leur adaptation en bande dessinée des "Piliers de la terre", le best-seller de Ken Follett. Il nous explique les détails et les enjeux de son travail!

Après avoir été adaptée en une mini-série télévisée (sous la houlette de Ridley Scott), en jeu vidéo et en comédie musicale, le fameux roman historique de Ken Follett, vendu à plus de 28 millions d’exemplaires, est désormais transcrit en bande dessinée : pourriez-vous nous raconter la genèse de cet album, préfacé par Ken Follett ?

Je ne peux vous raconter l’histoire de cet album qu’à partir du moment où je suis intervenu, c’est-à-dire lorsque les premières planches ont commencé à être produites. Je ne sais pas exactement comment le projet est né, si ce n’est qu’Alcante, le scénariste, est un immense fan de Ken Follett, dont il a lu toute l’œuvre. J’ignore, par exemple, comment les négociations se sont faites entre Glénat et les représentants de Ken Follett.

Pour ma part, j’ai été contacté durant l’été 2021 par ma collègue Isabelle Parmentier, professeure d’histoire moderne à l’Université de Namur. Elle connaissait Alcante pour avoir fait ses études secondaires avec lui. Comme ils s’entendaient bien durant leur adolescence, ils sont restés en contact. Lorsqu’Alcante s’est lancé dans l’adaptation des Piliers de la Terre, il a contacté Isabelle pour lui demander l’appui d’une sorte de « conseiller historique ». C’est à ce moment-là que je suis entré dans la danse… Bref, ma participation au projet est avant tout due à la chance d’avoir été présent au bon endroit au bon moment.

"Les Piliers de la Terre" : N. Ruffini-Ronzani (conseiller historique) : "Ce Moyen Âge tient la route !" [INTERVIEW]

À partir du mois de septembre 2021, Alcante et moi avons commencé à échanger par mail et via Teams sur la création des planches. Nous étions encore à une époque où la pandémie imposait des restrictions sanitaires assez sévères. Nous ne nous sommes pas rencontrés « en vrai » durant de nombreux mois.

Alcante est scénariste, et non dessinateur, mais c’est avec lui que j’ai traité et que je continue à discuter. Il se charge de faire le relais avec le dessinateur (Steven Dupré), avec le coloriste, et avec la maison d’édition. Même si nous sommes tous impliqués à des niveaux divers, le projet d’adaptation des Piliers de la Terre est donc d’abord et avant tout celui d’Alcante, dont le goût pour la BD historique est assez prononcé (je songe à son principal succès, La Bombe).

Pour la petite histoire, Alcante a, d’une certaine manière, été confronté à l’histoire médiévale dès l’enfance, puisqu’il était très ami avec le fils de Yoshiki Morimoto, un très grand historien japonais de l’économie carolingienne qui était venu faire un séjour de recherche avec toute sa famille à Louvain-la-Neuve, auprès de Léopold Genicot ! [Tout cela est raconté à la fin de La Bombe, où l’on retrouve quelques photos d’Alcante/Didier avec Kazuo Morimoto, qui est aussi devenu historien, mais du monde islamique].

Du roman au scénario

Quel est votre rapport à la bande dessinée ? La bande dessinée historique a-t-elle joué un rôle dans votre goût pour l’histoire, notamment médiévale ?

Grâce à mes parents, j’ai toujours eu un goût assez prononcé pour la bande dessinée. Comme beaucoup d’enfants, j’ai d’abord été bercé par les « classiques » de la bande dessinée franco-belge (Quick et Flupke en apprenant à lire, Les Tuniques Bleues, le journal Spirou et les classiques des éditions Dupuis à l’école primaire). À l’adolescence, je me suis orienté vers des bandes dessinées qui avaient un vernis vaguement historique, comme Thorgal, La complainte des Landes perdues ou XIII (des séries que j’ai lues un nombre incalculable de fois).

De là à dire que ces séries ont forgé mon goût pour l’histoire, peut-être pas… Elles ont sans doute joué un rôle, mais, pour autant que je m’en souvienne, mon goût pour l’histoire (et celui pour la politique, qui est né en même temps) est surtout issu de la lecture de romans durant l’adolescence. Ce sont ces lectures qui m’ont poussé à m’inscrire dans des études d’Histoire (pas nécessairement médiévale d’ailleurs, puisque j’étais d’abord et avant tout intéressé par l’histoire contemporaine à 17-18 ans).

Du scénario au storyboard

Comment avez-vous été contacté par l’équipe travaillant sur ce projet d’adaptation ? Quel était le cahier des charges qui vous a été confié ?

Comme je l’ai dit plus haut, les contacts se sont faits par l’intermédiaire de ma collègue Isabelle Parmentier. La demande consistait à recréer un « Moyen Âge vraisemblable » et donc d’éviter les trop grosses erreurs historiques. Le roman de Ken Follett est une œuvre de fiction qui ne fait que s’inscrire dans un cadre historique réel. On sait dès le départ que Kingsbridge, l’infâme William Hamleigh, la belle châtelaine Aliéna ou le prieur Philip n’ont jamais existé. Le but n’est donc pas de faire une bande dessinée qui serait à 100% véridique du point de vue historique.

Mon travail consiste surtout à aider le scénariste et le dessinateur à créer un cadre historique vraisemblable, c’est-à-dire à les aider à représenter la culture matérielle médiévale ou à combler les vides du scénario déjà très complet de Ken Follett. Ce dernier ne décrit pas nécessairement les lieux de vie, les outils que l’on utilise, la vaisselle dans laquelle on mange, etc. Dans la mesure de mes moyens, j’essaye de guider Alcante et Steven pour recréer ce cadre.

Du storyboard à l’encrage

À quelles étapes êtes-vous intervenu ? Avant l’écriture du scénario pour préciser tel ou tel point ? Après pour vérifier des inexactitudes ? À l’étape des crayonnés pour modifier des éléments ?

J’interviens à différentes étapes. Dans la production de la bande dessinée, Alcante rédige d’abord le scénario à partir du roman de Ken Follett. Comme le roman est très long, il est obligé de laisser de côté certains épisodes assez secondaires par rapport à l’intrigue principale ou de rassembler des éléments qui ne sont pas nécessairement évoqués au même endroit dans le roman.

Il produit d’abord un document Word, dans lequel il indique le scénario de chaque planche, et même ce qui doit figurer dans chaque case. Il fournit des consignes au dessinateur, éventuellement en lui recommandant de représenter les choses sous tel ou tel angle. Avant d’envoyer ses consignes à Steven, Alcante me demande toujours mon avis, en me soumettant des questions s’il en a (par exemple, sur ce que peuvent chanter des moines au XIIe siècle ou sur ce à quoi ressemble un reliquaire à l’époque).

Une fois que j’ai fait mes commentaires, le document est envoyé à Steven, qui produit un crayonné/storyboard. Je les reçois aussi de manière systématique, pour donner mon avis et éventuellement répondre aux dernières questions.

Cette étape terminée, Steven produit la planche encrée. Je la reçois aussi, mais il m’a été annoncé clairement dès le départ que ces planches encrées ne pourraient pas être modifiées, sauf très gros problème. Mes remarques doivent, dans la mesure du possible, intervenir avant cette étape. Pour l’instant, je n’ai fait modifier aucune de ces planches. Si je me souviens bien, l’une ou l’autre a quand même été transformée, mais juste pour des problèmes de « raccord » entre deux planches.

La dernière phase est celle de la colorisation, mais, comme je l’expliquerai plus loin, je ne donne que des consignes générales à ce niveau, sans superviser chaque planche.

Des enluminures à la bande dessinée

Vous a-t-on demandé de fournir de la documentation et de l’iconographie au dessinateur ou le scénariste s’en est-il chargé ?

Oui, bien sûr ! C’était même l’essentiel de mon travail au tout début du projet. Les premières étapes ont été les plus lourdes en termes de charge de travail. Il fallait mettre en place la représentation du village, de la (première) cathédrale et du château. Ma tâche a donc consisté à fournir à Alcante différents plans, dessins et photos de bâtiments qui pourraient servir d’inspiration pour recréer ces lieux qui n’ont jamais existé.

Pour aider le dessinateur dans sa tâche, nous avons même créé un modèle 3D de Kingsbridge avec Alcante et son fils Quentin, qui, grâce à ses études, disposait de compétences en informatique et en architecture. Nous avons passé pas mal de temps à discuter de ce modèle (et Quentin, le fils d’Alcante, sans doute plus de temps encore à le créer…). Son utilité est très importante, car ce modèle permet à Steven de naviguer sur le site de Kingsbridge et de mieux visualiser ce qu’il doit représenter de cet environnement complexe. Cela limite les erreurs de représentation.

Préparation pour la planche 48-49
Planche 48-49

Le moindre pli de chaque vêtement, le moindre élément de monture de chaque cheval, le moindre récipient lors de chaque scène de repas, tout devait-il être rigoureusement vraisemblable ? Jusqu’où était-il demandé de pousser le niveau de détail dans le réalisme de la représentation graphique ?

C’est sans doute le point sur lequel j’ai le plus dû m’adapter. Je me souviens que pour les toutes premières planches sur lesquelles j’ai été amené à travailler, j’ai formulé de très nombreuses remarques, en particulier sur la taille des chevaux (au Moyen Âge, ceux-ci étaient plus petits qu’à notre époque) et sur leur harnachement. Mes interventions n’étaient pas dénuées de sens, mais Alcante m’a rappelé que l’objectif n’était pas de vérifier le moindre détail de chaque objet. Se lancer dans une telle tâche deviendrait un travail à part entière, qui n’aurait pas de fin et qui n’empêcherait de toute façon pas les erreurs. L’objectif est « seulement » de recréer un XIIe siècle vraisemblable, en évitant les erreurs grossières (mais comme je ne suis pas omniscient, il doit forcément en rester !) et en respectant l’œuvre de Ken Follett (il ne faut pas oublier que c’est l’adaptation d’un roman, et non une bande dessinée pédagogique).

Je pense que, dans l’ensemble, ce Moyen Âge tient la route. Néanmoins, en tant qu’historien médiéviste, on est parfois obligé de faire des concessions. On doit d’abord en faire pour respecter le scénario du roman. Dans Les Piliers de la Terre, Ellen est une femme laïque qui vit chichement dans une grotte et qui, pourtant, possède des manuscrits et a appris à lire à son fils, Jack. En tant qu’historien, je sais que c’est strictement impossible au XIIe siècle en Angleterre. C’est pourtant un élément qui joue à un moment un rôle dans le scénario. Je dois le respecter. Si Ken Follett dit une chose dans son roman et que Nicolas Ruffini-Ronzani en dit une autre dans son commentaire, c’est forcément Ken Follett qui aura le dernier mot, parce qu’on adapte son roman, et pas ma vision du Moyen Âge. On doit, ensuite, faire des concessions pour être compris du lecteur d’aujourd’hui, qui ne connaît pas nécessairement grand-chose au Moyen Âge. Dans l’une des premières planches, William Hamleigh jette dédaigneusement quelques grosses pièces d’argent à Tom. En tant qu’historien médiéviste, on sait que la monnaie ne circulait pas autant au Moyen Âge qu’aujourd’hui et, surtout, que les pièces étaient de beaucoup plus petite taille. Néanmoins, pour être compris par le lecteur sans devoir truffer la bande dessinée de notes de bas de page, il fallait représenter les choses de cette façon…

Représenter les chevaux : enjeux de vraisemblance

Plusieurs doubles planches présentent des scènes en ville ou dans des villages montrant des dizaines de bâtiments, ce qui suppose un travail de représentation plus conséquent. Était-ce un choix du scénariste ou du dessinateur pour aérer le récit ? Cela a-t-il supposé le recours à des sources archéologiques ?

Ces planches sont, à mon humble avis, les plus belles du premier album. Elles témoignent de tout le talent de Steven Dupré, car leur production est particulièrement complexe. Le choix émane d’abord et avant tout d’Alcante, qui donne ses consignes dès la rédaction du scénario, même si Steven conserve bien évidemment une certaine liberté dans la façon dont il représente les choses.

Comme je l’ai dit plus haut, la conception de ces planches représentant un village, la cathédrale ou une demeure seigneuriale ont réclamé un travail important de documentation. Je n’ai pas tellement fourni de plans archéologiques, mais plutôt des représentations de bâtiments faites par des archéologues ou des photographies de bâtiments médiévaux encore debout.

Là où l’archéologie m’a été particulièrement utile aussi, c’est sur la culture matérielle. On a la chance de posséder pour l’Angleterre la base de données du Portable Antiquities Scheme. Si cette base de données est largement alimentée par des découvertes faites par des détectoristes – ce qui nous questionne forcément de ce côté-ci de la Manche, où la pratique du détectorisme est interdite dans beaucoup de pays –, elle a l’avantage pour moi d’offrir des photos et des dessins de milliers d’objets médiévaux du quotidien découverts en contexte de fouilles en Angleterre, dont certains datent justement du début du XIIe siècle (chandeliers, vaisselle, etc.). Pour moi, c’est un outil extrêmement précieux.

Il en va de même, dans un autre registre, de la base de données Sigilla. Comme l’avait jadis pointé le sigillographe (amateur, mais de très haut niveau) Pierre Bony, les sceaux offrent d’excellents témoignages de la manière dont l’aristocratie ou le clergé s’habille au Moyen Âge. Je me suis, par exemple, inspiré des sceaux pour conseiller Alcante sur la manière de représenter les vêtements d’Aliéna, avec ces longues manches qui pendent, ou les casques des chevaliers (qui ne sont pas encore intégraux au début du 12e siècle). Sur ce point, les commentaires que Geneviève Bührer-Thierry avait formulés à propos des casques des guerriers carolingiens dans le volume que vous aviez dirigé (Le Moyen Âge en bande dessinée, Paris, Karthala, 2016) m’avaient particulièrement marqué !

Recréer des paysages vraisemblables

Y a-t-il eu une discussion sur le choix des couleurs, l’objectif était-il de sortir d’une vision d’un sombre Moyen Âge ?

Pour être honnête, le choix des couleurs est sans doute l’un des aspects qui a fait l’objet du moins de discussions entre Alcante et moi. Il n’y a pas vraiment eu de réflexion entre nous de « ce que nous voulions dire du Moyen Âge » à travers l’usage des couleurs. J’ai donné des consignes générales, mais sans superviser chaque planche colorisée – comme le fait qu’au Moyen Âge, la différence entre les classes sociales ne se marque pas tellement par l’usage des couleurs, mais par le fait que les tissus des plus puissants sont de meilleure qualité et d’une couleur plus éclatante.

Cette intervention limitée tient sans doute en partie à mes faibles compétences en la matière. Je ne suis pas spécialiste des couleurs au Moyen Âge et me suis reposé quasi aveuglément sur les travaux de Michel Pastoureau.

Mise en couleurs

Différentes notes de bas de page définissent quelques termes techniques ou quelques détails d’érudition, mais elles sont assez peu nombreuses : y a-t-il eu une discussion pour limiter le nombre de ces notes ?

Le choix de ne quasiment pas recourir aux notes de bas de page est volontaire. Il ne faut pas oublier qu’il s’agit d’une bande dessinée qui se veut accessible au plus grand nombre et dont l’objectif est de divertir, pas d’enseigner. Il n’y a pas non plus de bibliographie à la fin du livre. Nous ne voulions pas alourdir la lecture en précisant systématiquement en note que tel élément correspond à la réalité et que tel autre est issu de l’imagination du scénariste…

Néanmoins, la remise en contexte historique se fait d’une autre manière, plus subtile. La bande dessinée contient une ou deux scènes qui n’apparaissent pas dans le roman ou qui, à tout le moins, n’y occupent pas une place aussi importante. Le couronnement d’Étienne de Blois (= Stephen, dans le roman et la bande dessinée) est très rapidement évoqué dans le roman. Pourtant, il occupe l’une des planches les plus réussies de l’adaptation. De même, le court préambule de la première planche représente le naufrage de la Blanche Nef et évoque en deux mots le contexte de l’Anarchie. Cela permet au lecteur de disposer des quelques éléments de contexte nécessaires. Libre à lui, ensuite, de partir de ces éléments pour pianoter sur Internet et disposer d’informations complémentaires.

S’il faut dessiner les personnages, il faut aussi les faire parler, ce qui pose la question du registre de langue. Êtes-vous également intervenu pour éviter des anachronismes linguistiques ?

Comme pour les couleurs, je suis relativement peu intervenu au niveau de la langue, pour deux raisons, je pense. D’abord parce que certains dialogues avaient déjà été écrits par Ken Follett. Il fallait donc rester dans le même registre de langage. Ensuite, parce que l’objectif était de rester accessible au grand public d’aujourd’hui. Cela n’aurait pas eu beaucoup de sens de recréer une langue médiévale d’un registre supérieur et dont le caractère véridique aurait été douteux… Mieux valait rester dans un registre du quotidien.

Mes interventions sur la langue ont donc été limitées à quelques éléments précis. Il s’est agi, d’abord, de combler les lacunes du scénario (que mettre dans la bouche de moines en train de chanter en latin, pour reprendre un exemple évoqué plus haut ?). Il a fallu, ensuite, déterminer avec Alcante la manière dont les personnages s’adressaient les uns aux autres (comment un moine interpelle-t-il son père abbé, par exemple ?). Enfin, nous avons eu quelques discussions autour de l’adaptation des noms des protagonistes du roman. Pour des raisons que j’ignore, les traducteurs du roman de Ken Follett au tout début des années 1990 ont curieusement choisi de conserver les noms sous leur forme anglaise. Pour des personnages totalement fictionnels comme Tom, Jack ou Philip, cela ne me gêne pas. Par contre, j’aurais souhaité que les noms des personnages historiques « réels » soient adaptés sous leur forme traditionnelle française. Il me semblait logique que Stephen devienne Étienne de Blois, que Maud retrouve son nom de Mathilde l’Emperesse, etc. Finalement, il a été décidé de se conformer à la version française du roman, pour ne pas troubler le lecteur. C’est un choix qui a sa logique, même s’il me perturbe forcément un peu en tant qu’historien…

Des sceaux et des manches

Que retirez-vous de cette première expérience ? Vous a-t-elle obligé à vous poser de nouvelles questions ?

J’en retire beaucoup de positif, évidemment ! D’abord, sur un plan personnel, j’ai vu de près comment se met en place une bande dessinée – ce qui est évidemment très intéressant lorsque l’on apprécie le « neuvième art » depuis l’enfance… Sur un plan professionnel/scientifique, cela constitue aussi une expérience positive. Cela change, forcément, du travail que l’on réalise au quotidien en tant qu’historien et cela nous amène à nous interroger sur des questions auxquelles on ne réfléchit pas nécessairement (notamment à propos de la culture matérielle). Et puis, quand je vois à quel point cela touche le grand public, je me dis que je n’aurai sans doute plus l’occasion de participer à l’avenir à des projets qui marquent autant de monde en dehors de la sphère strictement scientifique !

(par Tristan MARTINE)

Cet article reste la propriété de son auteur et ne peut être reproduit sans son autorisation.

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Code EAN : 9782344043271

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