La Seconde Guerre mondiale fait rage. En Birmanie, Les Japonais mettent à mal les défenses anglaises et les obligent à battre en retraite. Parmi eux, le Lieutenant Lance Waters tentent de coordonner au mieux la fuite de ses hommes. Une mission d’autant plus difficile que la Birmanie est depuis plusieurs mois la cible de phénomènes surnaturels. Ces derniers sont provoqués par son propre frère Alex Waters passé au grand désarroi de l’officier britannique dans le camp des rebelles birmans.
Avec Mandalay, Philippe Thirault jongle intelligemment sur différents genres littéraires. Son récit oscille effectivement entre l’histoire, le conte surnaturel et la grande épopée d’aventures à la “Indiana Jones“. Naturellement, c’est la guerre fratricide opposant Alex et Lance et leurs progressives descentes en enfer, qui emballe le plus le lecteur.
Notre enthousiasme pour cette série se renforce avec le dessin très agréable de Butch Guice. Ce dernier n’en est pas à son premier coup d’essai dans le monde du Neuvième Art, puisqu’il a déjà œuvré pour les deux grandes majors américaines que sont DC (sur Batman ou Superman) et Marvel (sur Iron Man ou Dr. Strange). Cette influence des comics made in US se ressent fortement dans sa manière de dessiner. De toute beauté, ses planches ont la particularité de mettre en premier plan les personnages, quitte à réduire au minimum les décors.
S’il aura fallu patienter plusieurs années pour lire la suite de Mandalay, le plaisir de lecture est resté heureusement intact. Série prometteuse pour laquelle nous espérons que le prochain épisode ne se fera pas trop attendre.
(par Olivier Wurlod)
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