Dans ce deuxième album, les cinq enfants, épargnés par cette terrible disparition, doivent apprendre à vivre seuls. Ils choisissent de prendre des chambres dans un palace, et certains en profitent pour assouvir leurs rêves … d’enfants : Que ce soit plonger dans une pièce remplie de pluches et de nounours, monter à cheval dans les couloirs de l’hôtel ou même s’entraîner à tirer avec une arme, une vraie. La belle vie, en somme … Si l’inquiétude ne les minait pas : Que sont devenus leurs parents, leurs proches ? Pourquoi sont-ils seuls dans cette ville ? L’apparition d’une étrange silhouette, portant un masque de fer, et de nombreux couteaux, vient interrompre leurs interrogations et keur apporte une source supplémentaire d’angoisse.
Avec Le Maître des Couteaux, les auteurs maintiennent le cap. Les adultes seront peut-être déçus car le récit n’évolue guère. L’intrigue générale ne progresse pas vraiment. Mais les enfants, quant à eux, seront émerveillés par les frasques énormes de ces héros juvéniles qui choisissent de réaliser leurs rêves et qui témoignent parfois, pour certains d’entre eux, d’un comportement d’adulte. Cette série est servie par le graphisme méticuleux de Bruno Gazzotti (Soda) qui, sans révolutionner le genre, est particulièrement dynamique et audacieux tant dans le cadrage que dans ses choix narratifs…
(par Nicolas Anspach)
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