Pour préparer sa succession, le roi des enfers, Salomon, décide de faire participer ses 72 petits rejetons démoniaques à un impitoyable jeu de massacre dont le survivant sera le nouveau maître des enfers. Tous dotés de pouvoirs surnaturels, ils ne peuvent se blesser ou se tuer que grâce à une arme forgée dans les flammes infernales. Les combats se déroulent sur terre et chacun de ces enfants se livrent à un jeu de massacre dont un seul et unique sujet survivra.
Shin, le plus effronté des fils de Salomon, parvient à s’enfuir et est recueilli par un humain, un écrivain qui l’adopte. L’enfant démoniaque s’attache petit à petit à ce père convivial et à son nouvel environnement. Seulement, ce court moment de répit ne perdure pas : l’ensemble de ses frères et de ses sœurs le traquent sans relâche.
Hell Hell multiplie es scènes d’action, les situation cocasses ainsi que de rebondissements incessants. Les protagonistes surgissent de chaque recoin des cases et s’affrontent ne se laissant aucun temps mort.
Même si l’auteur maîtrise relativement bien son thème, il faut constater que ses protagonistes manquent cruellement d’envergure. Les 72 enfants de Lucifer et leur attirail ne se démarquent guère et laissent, après la lecture, un arrière-goût de confusion.
D’un point de vue graphique, le travail laisse à désirer là aussi : les visages des différents protagonistes demeurent sans réelle consistance, ce qui traduit un manque de conviction de la part de l’auteur. Dommage également pour le manque de détails dans les décors, laissant d’énormes vides bien décevants.
Ce premier tome progresse en eaux troubles... Espérons que la suite soit d’un meilleur acabit.
(par Marc Vandermeer)
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