Joseph Bell broie du noir. Il s’ennuie, sa femme lui manque, et les efforts d’Eliphas pour le tirer de son apathie sont vains. Seule la visite de son ami Ossour Hyrsidoux parvient à l’amuser. Ossour voulait lui offrir un superbe macaque géant (5 mètres de haut !), qui a disparu à peine arrivé au port. Bell soupçonne immédiatement le roi du crime, Adam Worth, de l’avoir volé. Mais il ignore encore que ce dernier veut organiser une chasse au singe géant dans les Highlands !
(par Patrick Albray)
Cet article reste la propriété de son auteur et ne peut être reproduit sans son autorisation.
Un découpage qui fait rebondir sans cesse l’intrigue, sans chercher véritablement la crédibilité, des images fortes, des personnages fort typés, des dialogues et des narratifs savoureux et un passage fréquent entre fantastique et réalité... "Professeur Bell" puise ses sources chez les grands feuilletonnistes, un soupçon d’humour noir en plus. La gamme de couleurs extrêmement sobre accentue encore l’ambiance fantastique, installée dès le début par l’intimité de ce fantôme capable de prendre toutes les formes. Le genre de livre qui hérisse ou qu’on adore. Nous, on adore.