Les porteurs du virus Pandora constituent un groupe de filles et de garçons aux pouvoirs hors du commun. L’un après l’autre, ils voient s’éveiller en eux un "code" devant être mis constamment à jour. Mais à force de l’utiliser, leur corps devient rongé par cette abominable puissance.
Anna, l’amie d’enfance d’Hiro est kidnappée par un "cloud" ennemi dans le but de conclure une alliance par la force. Mais Hiro et les siens ne le voient pas de cet œil et sauvent leur amie de ce piège.
Ikeno Masahiro décortique le "code" en instillant un dynamisme omniprésent bourré d’actions minutieusement calibrées. Les scènes en mouvement et les explicatifs s’enchaînent correctement ne laissant que peu de temps morts.
À noter, toutefois, le manque de détails dans les décors, laissant d’énormes vides bien décevants qui laissent par moments une impression de travail bâclé.
Magical Code ne s’étale pas sur la durée, le lecteur plonge tout de suite dans le vif du sujet complexe dont les protagonistes affichent des attitudes pleines d’expressivité. Les chapitres s’enchaînent avec fluidité, alternant séquences de baston et intrigues bien ficelées. Le trait relativement conventionnel de l’auteur s’accorde fort bien à l’histoire, notamment lors de scènes d’actions soutenues.
On remarquera l’édition de qualité proposée par Komikku. Tout comme pour les Fleurs du passé, celle-ci contient une finition, un papier et un encrage nettement qualitatifs. L’éditeur propose des séries courtes, plutôt expéditives, mais joliment calibrées. Espérons que le 4e et dernier tome de la série soit du même acabit.
(par Marc Vandermeer)
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