C’est le début de la guerre. 1915, en Champagne. Alors que les morts se comptent par dizaines de milliers, des crimes plus confidentiels sont perpétrés. Les victimes : des femmes, avec à chaque fois, une lettre rédigée par le tueur sur le cadavre. Un gradé de la gendarmerie mène l’enquête. Il va découvrir l’enfer des tranchées, et ne pas beaucoup avancer dans son travail d’investigation...
Construit avec un flash-back de départ, où l’on découvre le personnage principal, le lieutenant Vialatte, bien mal en point, Notre mère la guerre réussit à nous passionner à nouveau pour cette guerre effroyable, tant décrite par Tardi.
Grâce à un texte superbe, une narration ambitieuse et bien dialoguée, Kris réalise un de ses meilleurs scénarios. En s’épaulant de Maël, au trait qui peut s’avérer si tranchant, il donne à cet album, premier d’un diptyque, une dimension supérieure. Le propos est dur, certes, mais permet d’entrer dans une réalité historique indispensable à tous.
(par David TAUGIS)
Cet article reste la propriété de son auteur et ne peut être reproduit sans son autorisation.
Participez à la discussion