Il s’agit d’une journée chargée pour la section spéciale du NSC (National Security Cell), institution nationale chargée de la lutte anti-terroriste. Après l’explosion d’une bombe humaine dans un premier centre commercial, des tireurs fous se sont mis à tirer sur toutes les personnes présentes lors de l’ouverture des portes d’un second mégastore. Les points communs de ces deux actions séparées : la mise en ligne des évènements malgré l’intervention des autorités pour l’en empêcher, l’envie de créer une véritable panique générale et enfin un nom “Reign“. Le Day-one vient de commencer !
Dans The Dark Knight, Alfred, le fidèle valet de Batman lui expliquait qu’il existait une sorte de criminel qui ne visait à aucun but, si ce n’est celui d’apporter le chaos. Dans Reign, si Gotham est remplacée par Philadelphie et le Joker par une organisation terroriste insaisissable, c’est bien cette même envie d’apocalypse gratuite qui ressort du scénario de Téhy. Rempli d’action où les armes sont dégainées à une vitesse ahurissante, ce premier tome au rythme accrocheur et sans aucun temps mort, est véritablement captivant.
Au dessin, on retrouve Vincent Cara. Son style hyper-réaliste est explosif et semblable à celui qu’il proposait dans la série post-apocalyptique Yiu-premières missions [1]. Ajouté à son trait de crayon agréable, ce dessinateur s’avère très talentueux dans la construction de ses planches et dans la sensation de mouvement qu’il parvient à y impulser.
Day-One est donc un premier tome tout à fait convaincant. Suite et fin du diptyque prévue pour septembre 2009.
(par Olivier Wurlod)
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[1] qu’il signait d’ailleurs aussi avec Téhy.
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